Purity

Quel soulagement d'être venue à bout de ce pavé ! Plus de 700 pages qui ne se lisent pas si aisément que cela...trop de disgressions qui ont enlevé pour moi parfois de la fluidité à cette histoire pourtant fascinante. le divertissement promis en quatrième de couverture m'a bien souvent abandonné, me laissant en peine à parcourir quelques pages dévoilant moult détails sur les différents personnages qui à mon sens auraient mérité d'être quelque peu écourtées, une véritable auscultation de leur âme et de leur conscience.
Mais qu'à cela ne tienne, Jonathan Franzen ne m'a pas laissé sur le bas côté, et bien m'en a pris d'aller jusqu'au bout. Mensonges, fâcheux secrets, abus de pouvoir, hypocrisie, corruption, haine ... et paradoxalement ... leurs contraires, bâtissent un scénario surprenant, voire déroutant. L'auteur nous fait basculer dans un espace temps vertigineux, de l'Allemagne de l'Est des années 80, à la Bolivie ou la Californie de notre société contemporaine ultra méga hyper connectée, où la quête identitaire de Pip s'opère dans un monde en perte d'identité...
Un sentiment mitigé, oui, mais vous l'aurez compris, ne vous arrêtez au point négatif par lequel j'ai commencé, et laissez vous tenter par ce roman à la saveur piquante et impure !
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Le titre de cet ouvrage aurait pu tout aussi bien être "Mensonges".
Chacun des protagonistes non seulement ment sur un, ou plusieurs, des événements importants de sa vie, mais surtout se ment à lui-même. Seule Purity, alias Pip, se contente de mensonges passagers.
J'ai trouvé ce livre très inégal, avec des passages excellents mais aussi des moments plus qu'ennuyeux ; en particulier le très, très, trop long chapitre intitulé [LE1O9N8A0RD] qui est lassant au possible. Cette manie des auteurs de faire des livres moyens de plus de 700 pages alors qu'en 300-400 pages ils auraient pu être très bons !
Enfin c'est quand même bien écrit.

Quantity

Dense, un arrêt prolongé sur chacun des personnages importants, pour au final conter une histoire simple de colère, déception, pardon, recherche de soi, bref la nature humaine.
Tout ça pour ça pour citer Lelouch.
Certes, comme toujours avec Jonathan Franzen, les pages se tournent toutes seules. Mais je crois que je préfère quand il écrit les gens ordinaires. En tout cas pour l'instant je ne retrouve pas mon coup de coeur immense des corrections. Je persiste et n'abandonne pas pourtant Jonathan, je persiste.

C'est le premier roman de Franzen que je lis et j'ai trouvé qu'il était long, trop long. Son commencement, en Amérique m'a paru original. Purity (Pip) apparait comme une jeune femme attachante, à la fois mignonne et sans confiance en elle. de gré ou de force, elle doit supporter sa mère, Pénélope, une femme névrosée, qui lui interdit de rechercher son père (qu'elle n'a jamais connu). Mais Pip, endettée, voudrait bien retrouver son géniteur pour améliorer sa situation financière. On entend alors parler d'un célèbre lanceur d'alertes nommé Andreas Wolf. Puis on retrouve cet Andreas, jeune homme, dans une toute autre ambiance et on assiste à ses "exploits" de jeunesse en Allemagne de l'Est. Ensuite, on refranchit l'Atlantique et on suit notamment Pip, qui va faire un séjour dans la cyber-organisation d'Andreas, installée en… Bolivie. Cependant, il y a encore d'autres personnages très importants comme Tom, qui est journaliste d'investigation.
J'ai eu beaucoup de mal à trouver une vraie cohérence dans ce puzzle, qui est très long à terminer. J'ai ressenti de la lassitude à passer du coq-à-l'âne. Je m'y suis mal retrouvé dans les personnages. Je crois que ce type de construction et ces longueurs correspondent à la volonté délibérée de Franzen. Je comprends que certains aient été séduits. Cela n'a pas été mon cas.

Je viens de refermer ce gros pavé de plus de 600 pages avec une pointe de regret d'avoir quitté la jeune Purity, alias Pip. Bien difficile à résumer d'ailleurs, tant Jonathan Franzen tresse habilement les destins des personnages, jouant avec les retours en arrière, les différents lieux géographiques et les relations souvent tordues entre les différents protagonistes.

Essayons : Pip tente de mettre de la distance avec une mère qui lui voue un amour immense mais étouffant, elle vit en colocation, de petits boulots, cherche à rembourser son prêt étudiant et son plus cher désir est de connaître l'identité de son père, que sa mère lui a toujours refusé. Après avoir rempli un questionnaire pour le Sunlight Project, une drôle d'association qui semble proche d'une texte et chapeautée par le charismatique Andreas Wolf, elle part pour la Bolivie rejoindre le groupe. En parallèle, on suit le parcours d'Andreas, depuis l'atmosphère étouffante de l'ex-RDA jusqu'à sa réussite aux Etats-Unis. Une relation ambigüe se crée entre Andreas et Pip entourée de secrets et de non-dits. le troisième personnage important : Tom Aberant, dont l'auteur montre avec beaucoup de justesse je trouve le fonctionnement toxique de sa relation de couple avec Anabel, fille d'un milliardaire belle et torturée. Les liens entre tous ses personnages se révèleront peu à peu, et en même temps, toute une réflexion sur le mensonge et la vérité, la folie, le rôle des medias, la difficulté d'être parent et celle d'accéder à l'âge adulte. Entre autres !

Un très bon moment de lecture mais j'y mettrai un bémol : il m'a manqué quelque chose pour être tout à fait embarquée, peut-être parce que j'ai eu du mal à voir et à comprendre où l'auteur voulait en venir
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Bon roman , intelligent , bien construit( quoique la trame est inutilement compliquée)et souvent hilarant ...mais ... Malgre les gros clins d œil à l univers de Dickens ,ce n est pas un livre inoubliable ,juste un bon roman d action avec une surdose d analyses psychologiques...
Bien sûr,bien sûr ,je m incline...
nous sommes devant un tres bon roman d un auteur considère comme surdoué et encense par la critique
Je me sens toute petite et pas sûre d avoir vraiment tout compris .
Parfois l impression de me trouver dans un film de Woody Allen,tant les personnages sont centres sur eux mêmes et discutent sans fin ,de façon assez spirituelle certes...
Un zeste de Jorge Volpi aussi
Bon,abordons le vif du sujet:

Le cœur de ce gros pavé thermonucléaire est bien évidemment l obsession de Franken pour les femmes ,ses relations avec celles ci ,qu elles soient mères ,maîtresses ou épouses
Entrons dans les interactions atomiques et subatomiques(si ,si ,c est dans le roman)avec
Pip Tyler ( son vrai prenom qu elle déteste étant Purity) jeune et jolie étudiante américaine surendettée , élevée dans la gene,dans un précaire bungalow en carton,par une mère célibataire .Celle ci ,vivant sous un nom d emprunt ,et refuse obstinement de lui révéler le nom de son père.
.Nee d un mystère donc ,Purity -Pip diplôme et dettes en poche ,prend son envol et s installe en colocation dans la maison délabrée d un geek (plus ou moins dans le spectre( comme on dit la bas , c.-à-d. Souffrant d un certain degré d autisme ...) trouve un boulot peu gratifiant dans un call center ,vendant des services bidon liés aux énergies renouvelables à des citoyens crédules.
Survient dans ce squat ,la belle et punk allemande Annagret (telle une démarcheuse pour une secte)qui la convainc de tout quitter pour aller travailler en Bolivie dans les headquarters d une organisation de type WikiLeaks pilotée par l énigmatique Andreas Wolff.( une sorte de Julian Assange allemand ,apparemment,(j écris apparemment car un homme puissant reste un homme puissant,diantre!) sans les scandales sexuels d ou la notion de Purity qui réapparaît)
Un salaire attrayant et un séjour tous frais payés convainquent la jeune Purity ainsi que l éventualité de découvrir l identité se son géniteur en fouillant les réseaux sociaux et les abysses du deep web...
Dans ce roman ,Plusieurs personnages et plusieurs époques s entremêlent mais rien n est fortuit ,quoiqu on puisse se demander s il s'était vraiment nécessaire de mélanger les lieux et la chronologie ( la trame linéaire n est plus du tout vendeuse apparemment )
nous faisons plus ample connaissance ensuite avec un des personnages principaux :l Andreas Wolff d avant la chute du mur ,dans le Berlin de la Stasi et de l hypocrisie , (l'Allemagne de l Est étant le bon élève du bloc soviétique )A.Wolff,fils de dignitaires du régime et donc privilégié ( il peut se payer le luxe d être un peu méprisant et condescendant envers le pouvoir ),mène une vie en marge ,vivant dans le sous sol d une eglise où il conseille des jeunes en difficulté .Parfait cynique , c est pour lui un excellent moyen de coucher avec de très jeunes filles ( teenager's Pussy s)qui se bousculent apparemment devant la porte de ses appartements...
Changement de cap quand il rencontre Annagret ,belle à damner un saint ( ce qu il n'est pas de toute manière ) et dont il tombe fou amoureux . La passion lui fera commettre de grosses bêtises mais sa dulcinée ( et c est la force de Franzen) n est pas si pure et si innocente que prévu.
1989 ,période de transition ,chute du mur, pillage des archives de la Stasi ,un vent de liberté souffle sur Berlin et amène des journalistes par centaines dans la ville .Parmi eux l américain Tom Aberrant ,l autre personnage central du roman .
Andreas Wolff et Tom Aberant se rencontrent dans un café de Berlin et c est le coup de foudre amical ( eh oui dans ce roman pas de demi - mesures ,les passions sont foudroyantes et les sentiments bien tranchés)
Cette amitié scellera leur destin et la trame de l intrigue par la même occasion :):)
On retrouvera Ton Aberrant bien plus tard , journaliste Free lance à succès puis influent patron d un titre de presse web à Houston Usa.
Pip Tyler , l étudiante surendettée, (revenue de Bolivie et d une brève passade avec Andreas Wolff)travaillera pour lui comme journaliste .La jeune fille éprouvera pour lui et sa compagne un amour quasi filial ...et pour cause ....rien n arrive par hasard comme vous l apprendrez en lisant ce roman.
Le lien qui sous tend l histoire de Pip ,Tom et Andreas se dessinera peu à peu

Ce que j ai retenu dans cet épais roman , c est la ressemblance assez frappante entre le parcours sentimental dAndreas Wolff et de Tom Aberrant
Tous deux ont une mère dévorante,névrosée,très présente dont il est abondamment question,l auteur nous décrit la jeunesse et le milieu social de ces 2 mères
Intellectuelle narcissique profiteuse et nymphomane pour Mme Wolff qui est aussi ,mauvaise mère , abusive ,ne semblant apprécier son fils que quand il la met en valeur..
La mère de Tom Aberrant,Jeune fille ost allemande naïve ,qui fuyant elle même le foyer maternel, ( mère soumise a d interminables coliques,,appartement surpeuplé )et une vie terne et sans avenir(boulot de caissière dans une boulangerie communiste ) epousera le premier américain qu elle rencontrera dans le Berlin d après guerre,(et d avant le mur :):) si vous suivez :le mur de Berlin 1961-1989....
cette mère, dévorée par ses problèmes coliques comme l était sa propre mère( donc là grand mère de l auteur) par ses pathologies gastriques. Également une mère possessive qui voudrait décider de la carrière de son fils et réussir par procuration.(..e.a Tom est mort de honte de voir sa mère bouffie et défigurée par la cortisone lors de sa remise de diplôme .il ose à peine la présenter aAnnabel sa compagne )
Notons que les pères sont brièvement décrits et pas tres présents sur le plan affectif ni quant au nombre de pages qui leur sont consacrés...
Apres ces mères monstrueuses,les épouses ne font pas mieux:
Andreas et Tom vivront un premier amour tres passionne et seront ,très jeunes ,embarqués dans une vie de couple qui est décrite en termes apocalyptiques comme un malentendu , un piège se refermant sur eux et leurs ambitions,ils passeront tous deux une dizaine d années dans ce cachot que constitue pour eux vie de couple ,la sentence peut être pour une erreur de jeunesse?
Annagret ,la compagne d Andreas Wolff se révèle manipulatrice et ennuyeuse à mourir , dépourvue d humour et désireuse de discuter sans fin de leurs sentiments et de l état leur relation,
Elle passera à la trappe car finalement elle serait peut être bien lesbienne ( sacré Jonathan Franzen)
Annabel ,l épouse de Tom ,richissime héritière d un magnat américain de l agroalimentaire mais en conflit freudien avec celui ci pourquoi? Ce n est pas Précise)artiste ratée aux projets fumeux ( filme pendant des années qq mm2 de son corps: c est de l art vidéo ...) frigide 25 jours sur 28 ,totalement dysfonctionnelle , je laisse à l auteur le soin de décrire tout cela

Bon ,alors? Oui il faut le lire pcq c est bien ficelé et parfois amusant ,on ne s ennuie pas
Mais ce n est pas certes pas un chef d'œuvre inoubliable

A travers les destins entrecroisés d'une foultitude de protagonistes dont le personnage pivot est Purity, une jeune femme en quête de l'identité de son père et, par extension, d'un sens à la vie, c'est tout un mécanisme qui se met en branle chez Jonathan Franzen pour dépeindre la complexité des relations humaines et inviter à la réflexion sur le rôle du mensonge.

Le génie de ce livre est d'emporter le lecteur dans un gouffre où l'on se perd puis, petit à petit, les subtilités se révèlent et tout s'imbrique logiquement. le livre souffre néanmoins de longueurs et aurait pu se passer facilement de 200 pages qui aurait ainsi permis de gagner en rythme et alléger l'ensemble.
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Un livre volumineux (750 pages) qui nous entraîne de Berlin-Est des années 80 au fin fond de la Bolivie. Une histoire assez confuse, difficile à suivre, où le sexe est omniprésent. Une jeune fille en quête d'un père inconnu, cinq personnages, deux hommes Andréas et Tom, trois femmes, Pip, Anabel et Annagret dont les destins s'entrelacent, une trame complexe, j'ai eu beaucoup de difficultés à lire et à m'intéresser à ce récit malgré une écriture brillante.
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Difficile de synthétiser en quelques mots un récit aussi long et aussi dense. Les destins croisés des personnages nous emmènent des États-Unis à l'Allemagne de l'est en passant par la Bolivie. Ils nous parlent, entre autres, de la stasi, des lanceurs d'alertes, , de la famille, d'amour, de folie et de secrets.
En passant des histoire liées des uns puis des autres, on se laisse entraîner avec intérêt vers l'imprévisible.

Purity a un prénom si difficile à porter qu'elle se fait appeler Pip.
Jolie, intelligente mais mal dans sa peau et un brin naïve, elle se définit comme « une fille bizarre vivant dans un squat ». Ce qui ne l'empêche pas de rester proche de sa mère qui l'a élevée seule en refusant de révéler l'identité de son géniteur. Elle se met alors en quête de ce père fantôme. Une recherche qui lui fera rencontrer des êtres surprenants tels Andreas Wolf, un lanceur d'alertes qui fait de l'exigence de vérité un devoir moral. Originaire d'Allemagne de l'Est, « la République du mauvais goût », il a été bonne école...
Entre récit intimiste et réflexion sur les dangers de la transparence avec le risque de totalitarisme qu'elle induit, « Purity » est un roman exigeant parcouru de fulgurances. Mais que de longueurs !
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