L'hérésie d'Horus - Sigismund : Le croisé éternel

Je ne suis d'ordinaire pas un grand fan des Imperial Fists, mais ce Sigismund a été un réel bonheur à lire.

D'abord, pour l'aperçu inédit sur les proto-légions qui donne une perspective dérangeante et bien peu humaniste sur le recrutement des premiers légionnaires sur Terra, et qui, de ce point de vue, complète assez bien le tableau très partiel qu'avait dressé Valdor.
Ensuite, et surtout, pour la profondeur et la poésie latente qui parcourt ce texte autrement marqué par la guerre et la violence. Bon, ce n'est pas de la grande philosophie, et le propos sous-jacent peut largement être "raté" par le lecteur au milieu des scènes de combats et de batailles, mais il est là, et vraiment ce récit se démarque des autres histoires. Là encore, la mélancolie qui transpire dans ce récit rappellera Valdor, dans une autre nuance.

Sigismund nous transporte de Terra jusqu'à Ullanor, en nous faisant découvrir les événements auxquels il n'était fait que vaguement référence jusque là: l'amitié entre Sigismund et Kharn, le duel entre Sigismund et Sevatar, ou encore la raison pour laquelle Sigismund puis ses héritiers haïssent les psykers.

C'est honnêtement un régal, du début à la fin, et probablement un excellent point d'entrée pour tout nouveau lecteur désireux de découvrir cet univers.