En dépit de son titre, pas besoin d'être latiniste pour lire Sic Transit Gloria Mundi, l'album est en français. Au menu, une grosse, grosse, grosse bataille comme on en a l'habitude. Les princes-démons se succèdent à la tête des armées infernales selon un schéma qui pourrait remplir 25 volumes (Lucifer, puis Belzébuth, puis Properpine, puis le vilain pas beau sur la couv' du 21). Methraton continue à jouer le deus ex machina pour débloquer les impasses dans le déroulement du scénario. de ce côté, rien de bien nouveau sous le soleil.
Au rang des bons points, un caméo de Greldinard qui repointe le bout du heaume à la tête de ses orcs.
On prend plaisir à voir Wismerhill pour une fois en difficulté, même si, à son niveau de puissance, difficulté est un bien grand mot, vu la faculté du bonhomme à ne jamais rester mort plus de cinq minutes et à rouler sur les obstacles sans trop se fatiguer.
Au final, on lit cet opus sans déplaisir, même si un tome entier pour mettre en place la notion d'ubik (des clones de Wismerhill) et amener le cliffhanger de la dernière page, c'est un peu beaucoup pour ce que c'est faire. Ne reste plus qu'à attendre un an ou deux pour connaître l'identité de ce mytérieux personnage que rencontre Wis dans la dernière case (j'ai déjà ma petite idée…).
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