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EAN : 9791022604567
366 pages
Editions Métailié (25/08/2016)
3.89/5   35 notes
Résumé :
La ville de Cuernavaca est une poudrière dont tous les niveaux ont été infiltrés par les narcotrafiquants. La vie quotidienne est ponctuée par les échanges de coups de feu, la découverte de cadavres décapités, les cartels se disputent la place. Comment un homme disposé à défendre ses convictions jusqu'au bout, à mettre en pratique ses idéaux de légalité et de justice, peut-il se battre sur ce terrain miné ? Jesús a su, malgré la corruption ambiante, se tenir à l'éca... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Il s'appelle Jesús , il a quarante trois ans, deux beaux enfants et une femme aigre, "le mufle hargneux", avec laquelle son "devoir conjugal” est devenue une corvée des plus difficiles. Cet homme intègre, homme d'honneur, commissaire aux comptes dans un Mexique corrompu jusqu'à la moelle, postule comme candidat à la mairie de Cuernavaca, infestée de requins mafieux aux soldes des narco trafiquants. Pour gagner des alliés dans toutes les couches sociales, il doit se prêter à de stupides mascarades sociales, ne pas s'isoler, flatter des crétins, utiliser à son profit les ambitions des autres.....mais le pire reste à venir. Or Jesús dont la propre femme confond austérité et médiocrité et prend l'argent pour seul paramètre possible pour mesurer succès ou échec, "n'est pas à la hauteur" pour lutter avec cette faune et leurs magouilles. Une constatation, qui suite à un safari nocturne va le foncer droit dans les flammes et lui faire franchir un point de non-retour, "un billet pour l'enfer" et ce n'est que le tout début........arrivera-t-il à changer le cours de son destin ?
Ne lisez pas la quatrième de couverture , lisez le livre, un roman à suspens truculent très fort qui vous embarque sur des montagnes russes avec pour décor un tableau trés noir de la société et de la vie politique mexicaine où les amours, les cadeaux de mariage et les beaux-frères sont particuliers. Une richesse narrative exceptionnelle dont le mérite en partie revient à l'excellente traduction qui reflète pleinement le sel de ce roman, une forte sensualité relevée d'un humour ravageur.
J'avais déjà lu "Amours d'occasion " de lui, beaucoup aimé, avec celui-là je me suis régalée, donc je ne le quitte plus ! Mais comme le dit mon amie Pecosa mieux vaut lire Serna en prenant "des préservatifs ", on ne sait jamais :).


"Nous pouvons parfaitement fuir notre destin le plus authentique, mais c’est pour nous retrouver prisonniers aux étages inférieurs de notre destin."
(José Ortega y Gasset)


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Voici un récit passionnant de bout en bout, à l'humour corrosif, au verbe très fort, ponctué de scènes grandioses, de moments de doute et de réflexion, dans la ville de Cuernavaca, au Mexique.
Dans la tradition latino- américaine, l'auteur inscrit ses personnages hauts en couleur, au langage spontané et cru, à la sexualité débridée, dans une histoire violente, bien calibrée, aux péripéties multiples.
La corruption policière déjà dénoncée par l'historien et écrivain Péruvien Mario Vargas Llosa qui qualifiait le Régime du PRI, pouvoir politique au Mexique, pendant 70 ans de « Dictature Parfaite »est décrite sans fards, avec minutie, un récit efficace au suspense parfaitement maintenu, au dénouement digne d'un polar.
L'auteur dresse un tableau effarant de la situation politique du Mexique ;
Un état où la corruption règne en maitresse absolue, où la direction du pays est dictée par des gangs !
Tout est prétexte à enrichissement illégal, que ce soit par l'action délictuelle des cartels ou la déchéance des élus avec moult « pots de vin ».
Cuernavaca est devenue une ville inhospitalière où extorsions, enlèvements, cadavres décapités se multiplient.
Des liens précis unissent les “responsables politiques“ et les édiles à la tête des administrations et le grand banditisme.
Dans ce contexte dantesque, l'auteur dresse le portrait magnifique d'un homme atypique aux convictions enracinées, emporté par un amour fou, qui croit en la justice et rêve d'un état gouverné avec probité et justice.
JESUS Pastrana, militant au parti d'action démocratique depuis 20 ans, commissaire aux comptes, veut sortit sa ville du marasme où elle se trouve, refondre les institutions ;
Il se présente à la Mairie.
Las ! suite à la rencontre d'un travesti, il tombe en amour ! découvre les délices des plaisirs physiques, l'amour de sa vie, un amour interdit, scandaleux, fatal, pour la réputation d'un homme politique.
Cette passion va tout bouleverser, remettre en cause ses principes de vie.
Comment concilier cet amour“amoral“ avec les idéaux de Jésus ?
Comment concilier passion et raison ?
Le romancier illustre à merveille cette complexité.
Jesus est un personnage lunaire, constamment déchiré, pris entre deux, décalé, attachant,
Complexe, dense dans un registre d'une intense richesse narrative, avec une galerie de protagonistes présentée d'une façon objective, de grande qualité.
Une narration contée avec un humour ravageur, un remarquable sens du récit, des images fortes de ces politiques véreux et ces sordides mafieux.
Un roman coup de coeur que l'on ne lâche pas, merci à mon libraire de “La Taverne du Livre “,où tous les points de vue sont exposés avec une qualité rare ;
Un roman éminemment social à côté duquel personne ne doit passer, une comédie cruelle très enlevée, au regard noir, à l'humour ravageur.
Un conseil, lisez- le si vous pouvez !
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Côté face, on pourrait croire que Jésus Pastrana est un grand naïf. Commissaire aux comptes à l'administration de Cuernavaca, Mexique, il est pressenti pour être désigné par son parti comme candidat à la mairie lors des prochaines municipales. Ce petit fonctionnaire vertueux a la Justice pour idéal, et son dieu se nomme Légalité. Mais à Cuernavaca, rien ne sert d'être plus catholique que le pape, ou, en l'occurrence, plus honnête que le politicien le moins mafieux d'une ville en pleine déliquescence, gangrenée par la corruption, où les fusillades, enlèvements, assassinats et règlements de compte entre gangs rivaux sont, comme le pain, quotidiens. Jésus comprend rapidement que, pour s'imposer, il devra s'asseoir lourdement sur ses convictions puristes, comme si être pourri était le sésame sine qua non pour entrer dans l'arène de la politique mexicaine. Harcelé, menacé tant par le pouvoir corrompu que par les gangs de narcos – qui d'ailleurs s'unissent en choeur dans des jeux d'alliance mouvants et sordides –, notre doux agneau doit, malgré lui et pour sauver sa peau, mettre le doigt dans l'engrenage, puis la main, puis... Puis, comme si gagner la mairie n'était pas un travail suffisamment herculéen, le côté pile de Jésus rend sa vie privée encore plus compliquée. Un soir qu'il errait dans les bas-fonds de la ville, il embarque un travesti prostitué dans sa voiture. Passion interdite, amour honteux dans ce pays machiste, scandale et ruine de sa future carrière si cela se savait. Evidemment, la cloison entre vie publique et privée ne sera pas étanche...

On voudrait que cette histoire ne soit qu'une fiction et ne pas croire que la vie politique au Mexique est à ce point misérable. Pourtant, dans ce roman qui se lit comme un thriller, l'auteur dénonce cette situation d'une invraisemblable... vraisemblance avec un humour noir qui rit jaune, et dézingue avec virulence l'homophobie et le foutoir ravageur et ravagé de la classe (si on peut dire) politique de son pays.

Un roman édifiant, effarant et désespérant, parce qu'il faudra bien davantage qu'une double vie pour remédier à ces « circonstances plus que mexicaines »*.

*expression empruntée à Oscar Benassini dans sa chronique de la Doble vida de Jésus, publiée dans le journal mexicain Excelsior
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Après deux grosses déceptions, comme c'est agréable de lire un bon livre !

Emprunté tout à fait par hasard à la bibliothèque, alors que je ne connaissais absolument pas l'auteur, la double vie de Jesus d'Enrique SERNA est une vraie découverte pour moi, un vrai coup de coeur.

L'histoire se déroule au Mexique, à Cuernavaca, située à environ 80 km de Mexico, et capitale du Morelos, petit état du pays.

Jésus Pastrana, commissaire aux comptes à l'administration, surnommé le « sacristain » par ses collègues, est un fonctionnaire vertueux, fondamentalement honnête et qui croit dur comme fer en une justice idéale. A l'opposé, Cuernavaca est une ville totalement gangrénée par la corruption, dans laquelle fusillades, enlèvements, assassinats et règlements de compte sont le lot quotidien de la population. C'est tout simplement une ville entièrement soumise aux différents gangs de narcotrafiquants, qui règnent en maîtres absolus.
Faisant fi de tout cela, Jesus a décidé de se lancer dans la campagne pour l'investiture de la mairie. Il veut envers et contre tout sortir sa ville du marasme dans laquelle elle se trouve.
Malheureusement pour lui, notre héros va rendre sa position de « candidat » très compliquée en croisant Leslie, un soir de totale déprime, et en en tombant follement amoureux. Car Leslie n'est pas une femme comme les autres. Jeune, magnifiquement belle, c'est aussi une prostituée transsexuelle qui vit en totale marginalité de la société. Et surtout, c'est le frère jumeau, de Lauro Santoscoy, chef d'un des deux gangs faisant régner la terreur dans la ville.
Malgré cela, Leslie va devenir le grand amour de sa vie mais un amour interdit et scandaleux, tout simplement fatal pour un homme qui se définit comme le seul rempart contre la corruption et la malhonnêteté.
Une passion totale mais destructrice.

Harcelé, menacé de toutes parts tant par le pouvoir corrompu que par les narcotrafiquants, notre Jésus devra bien malgré lui et pour sauver sa peau, mettre le doigt dans l'engrenage de l'illégalité.
Mais jusqu'où sera t-il prêt à aller pour devenir maire et ainsi sauver sa ville ?

J'ai adoré ce livre qui se lit d'une traite comme un thriller. du début à la fin, un incroyable suspens se noue autour de la candidature ou non de Jésus au poste de maire, celui-ci étant tout le long du livre prix entre deux feux : la raison ou la passion.
Enrique Serna dépeint avec un humour ravageur et cruel un univers impitoyable où tous les coups sont permis. le Mexique devient sous sa plume un pays d'une noirceur extrême, où aucune issue ne semble possible. Connaissant ce pays absolument magnifique ainsi que sa population extrêmement gentille et sympathique pour y être allée il y a quelques années, cette lecture m'a profondément touché.

Roman passionnant de bout en bout, un conseil ami(e)s lecteurs, ne passez pas à côté !
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Allelujah, mazeltov, un roman trouve grâce à mes yeux ! La malédiction est enfin levée ! Que les dieux soient loués ! Je trépigne d'impatience rien qu'à l'idée de vous partager cette jolie découverte. Alors entrons directement dans le vif du sujet moussaillons !

Bye bye France et bienvenue au Mexique, au coeur de la pittoresque ville de Cuernavaca, capitale de l'état de Morelos se situant à 70 km de Mexico. Vous y trouverez tout le charme d'une ville mexicaine multicolore et multiculturelle, sa faune de jour, sa faune de nuit, ses cartels de drogue, ses flics et politiciens corrompus jusqu'à l'os, sa pauvreté, le désarroi de sa population qui ne croit plus en l'état de droit.

Jesus Pastrana, le héros de notre roman, incarne les derniers soubresauts d'une classe politique honnête et humble. Surnommé « le sacristain » en raison de son goût prononcé pour la rigueur morale et budgétaire qui passe par une lutte acharnée contre les abus (n'hésitant pas à dénoncer un élu corrompu de son propre parti), c'est un haut gradé de mairie qui détonne dans le paysage local. Transcendé par sa mission d'utilité publique, il décide de se lancer à la conquête de la mairie afin d'assainir dans tous les sens du terme, cette Sodome et Gomorrhe du crime et de la corruption. Oui mais difficile de ne pas heurter certains esprits étroits qui ne voient pas d'un très bon oeil cette candidature.

Envers et contre tous, notre Jésus est prêt à marcher sur l'eau, à soigner les aveugles et à prendre dans son giron protecteur les Marie Madeleine de la ville. D'ailleurs, il prend si bien sa mission à coeur qu'il tombe follement amoureux d'un transsexuel, Leslie, prostitué cocaïnomane, oiseau de nuit fantasque et hystérique qui fascine et transcende notre gentil sacristain (qui a toujours su qu'il penchait pour son sexe sans jamais se l'avouer).Transi d'amour, Jesus Pastrana décide de mener de front cette relation clandestine et sa carrière politique. Grand bien lui fasse mais ça ne va pas être une partie de plaisir, surtout avec Leslie qui lui en fait voir de toutes les couleurs (et qui accessoirement est le frère jumeau d'un baron du cartel de la ville).

Drôle, corrosif, sans langue de bois, impertinent et intelligent, si cela ne vous suffit pas à vous jeter sur ce roman, je ne sais pas quoi faire ! Mazette monsieur Enrique Serna vous n'y allez pas 4 chemins ! Tout le monde en prend pour son grade : flics, politiciens, voyous comme populace moutonneuse qui n'ose se rebeller contre une situation intenable. Quel tableau du Mexique d'aujourd'hui. Croyez-moi, ce qu'on croit savoir n'est rien comparé à ce qu'est la réalité d'un pays qui n'a jamais vraiment su gérer le tournant démocratique et végète dans un népotisme politique de mèche avec les cartels de la drogue. Un pays au bord de la crise de nerf dont le destin tragique est admirablement dépeint par la plume hautement inspirée de Serna qui ne l'oublions pas, est journaliste. Son Jésus est un personnage attachant, sa Leslie, une vamp électrique et tragédienne qui ma régalée tout au long de ma lecture.

Merci aux éditions Métailié et à Babelio pour cette lecture explosive et jouissive.

Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il n’y avait que le stupide sacristain pour se contenter de cette aurea mediocritas, cette austérité dorée que Benito Juárez avait jadis prescrite comme règle de vie aux serviteurs du bien public. À force de contrôles et d’audits, il avait livré bataille pour assainir les comptes publics dans sa juridiction, mais il savait qu’il ne luttait pas seulement contre des mafias, des intérêts politiques et des profits illicites : son ennemi était l’indolence d’une société soumise. Comment la réveiller, comment la redresser, alors que les gens s’étaient tellement habitués à la pourriture institutionnelle qu’ils n’en percevaient même plus la puanteur ?
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Le rappel de son “devoir conjugal”, ainsi que le nommait l’Église, le plongea dans de tristes réflexions. Il ne pouvait préciser depuis quand le visage de Remedios avait pris ce teint blême et grisâtre, qui évoquait les vierges affligées des icônes médiévales. Il eût volontiers récité un chapelet entier, si cela avait pu l’exempter de ses obligations maritales. En guerre avec sa libido, il recherchait dans les magazines pornos le désir qui l’avait abandonné et, quand il parvenait enfin à avoir une érection plus ou moins ferme, surgissaient d’autres difficultés : Remedios ne baisait que dans une seule position, allongée sur le ventre, sans guère se redresser (jugeant humiliantes les postures canines), de sorte qu’il devait presque l’écraser pour la pénétrer. Il n’osait pas lui sug­gérer de lever un peu plus les fesses, craignant de blesser son orgueil, à fleur de peau en matière de gymnastique obscène. Elle voulait copuler sans perdre sa dignité, en se tenant à une distance prudente du règne animal. Pour cou­ronner le tout, elle n’ôtait pas non plus son soutien-gorge, car les contraceptifs lui avaient provoqué de disg­racieuses marques d’urticaire sur les seins.
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Il avait besoin d'une boîte de nuit glauque, où les passions humaines ne seraient pas limitées aux canons du bon goût et du juste milieu. Il sortit du piano-bar Sahara avec un dernier whisky dans un verre en plastique. Boire en conduisant, le plus grand péché d'un agent de la fonction publique. Et alors ? Rien ne pouvait lui faire honte maintenant, aucun doigt ne l'intimidait.
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Gare au découragement qui tue dans l’œuf les meilleurs élans de l’âme. Contraint de retrouver la foi, fût-ce au prix de l’auto-aveuglement, il imaginait un avenir glorieux dans lequel il n’aurait plus à rivaliser avec des politicards de province. La mairie pouvait le catapulter au poste de gouverneur, puis au sénat et, s’il se montrait compétent et honnête dans l’exercice de ses responsabilités, il pouvait rêver – pourquoi pas ? – de s’asseoir dans le fauteuil de l’aigle, devenu vautour après des décennies de rapines présidentielles.
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Les dysfonctions érectiles, ça se guérit. Si tu as des problèmes, va voir un médecin.
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Vidéo de Enrique Serna
Anne-Marie Métaillé - Rentrée littéraire (2/2) .Anne-Marie Métailie? vous présente l'ouvrage d'Enrique Serna "La Double vie de Jésus". Parution le 25 août 2016 aux éditions Métailie?. Retrouvez le livre : Note de musique : "Losing Love by Dexter Britain" - free music archive. Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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