Outil indispensable avec le tome 1, pour se replonger dans l'univers de la Tour Sombre. Je viens de remettre la main dessus à l'occasion de la sortie du nouvel opus, la clé des vents. Indispensable !
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Parfait. Je n’ai plus rien à manger maintenant. J’ai deux doigts et un orteil de moins qu’à ma naissance. Je suis un pistolero dont les balles pourraient très bien refuser de partir. Je suis malade parce que j’ai été mordu par un monstre et je ne dispose d’aucun remède. Avec un peu de chance, j’ai encore de l’eau pour un jour. Je suis peut-être capable de couvrir quatre ou cinq lieues, mais seulement si je bats le rappel de mes ultimes ressources. Bref, je suis un homme au bord de n’importe quoi.
Le Pistolero repéra la voiture bicolore garée un peu plus bas et, sans recours au lexique de Jack Mort, lut PATROUILLE à la place du POLICE écrit dessus blanc sur bleu. Deux pistoleros étaient assis à l’intérieur, sirotant leur café dans des tasses de papier blanc. Des pistoleros, oui… mais gras et mous.
C’est qu’elle débite des clichés. Tu connais ce mot ?
- C’est ce que disent ou croient les gens qui n’ont rien ou presque rien dans la tête.
- Parfait. Je n’aurais pas pu trouver une meilleure définition.
Balazar parlait à présent de prendre en trophée la tête d’Eddie. Le Pistolero se sentit bizarrement réconforté par la menace : ce monde n’était donc pas radicalement différent du sien.
Un type était venu le voir pour une histoire de gnôle. Un type sans la moindre classe, ignorant des bonnes manières. Un type qui cocottait comme s’il ne prenait jamais plus d’un bain par an quelles que fussent les circonstances. Un type qui… bref, un Irlandais.