Le rôle que joue le menteur est un rôle extérieur à son personnage. La liberté du menteur n'est qu'apparence. Du point de vue anthropologique le mensonge apparaît donc comme un phénomène périphérique de la psychopathologie. Ce sont probablement les mêmes forces - ou plus exactement les mêmes faiblesses - qui obligent telle personne à se réfugier dans le délire et telle autre à essayer d'"avancer" dans la vie sur les fragiles béquilles du mensonge.