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💥LES BARBARES💥
Depuis la faillite de son mariage, Raphaël n'a qu'une passion, son violoncelle. Onze ans que son ex femme a coupé les ponts, le privant de leur fille Maud aujourd'hui âgée d'une vingtaine d'années. Mais lorsqu'il apprend que cette dernière est portée disparue lors d'un voyage aux iles Féroé, il abandonne les concerts pour partir la chercher...

Lorsqu'on lit du Patrice Gain, il faut s'attendre à plonger dans le noir, dans des abysses de vilénie et de cruauté. Avec lui, ça ne rigole pas et on comprend dès les premiers chapitres que ça ne peut que mal se terminer. C'est comme ça.
Dans "Denali" déjà, on avait pris en pleine face cette brutalité, cette âpreté, cette description sans concession d'une humanité dégueulasse dans une nature à la beauté sauvage et dangereuse. Avec
"Les Brouillards noirs", on descend encore plus profond pour patauger dans ce que les humains peuvent faire de pire. Attention au choc, vous allez assister à une chasse à la baleine et au dauphin à côté de laquelle la corrida fait figure de spectacle pour enfants. Accrochez-vous, ça va secouer, entre tempêtes, trekking de l'enfer et tabassages féroces. Mais si vous tenez bon, la lumière est au bout, vacillante et fragile mais bien là, bouleversante.

Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche, ces "Brouillards noirs" nous ont coupé les pattes et serré la gorge. Un coup de coeur noir 🖤

Il vous tente ? Vous connaissez cet auteur ? Des titres à nous conseiller ?
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Les brouillards noirs,

Première lecture du prix des lecteurs 2024 Polar ! La couverture m'a paru étrange au premier abord puis au fil de ma lecture elle prend tout son sens.
Un père absent qui part découvrir ce qui a pu arrivé à sa fille militante pour Ocean Kepper dans les Iles Féroé.

Le points fort du roman est les phrases courtes et les chapitres courts de l'auteur. Qui donne du rythme.
Cependant il y'a une distance qui se crée avec ce père dont je n'ai pas réussi à m'attacher.

L'auteur décrit tellement bien les agissements des autochtone sur les îles Féroé que j'ai plusieurs fois eu la nausée. C'est un récit qui milite contre les massacres de baleines pilotes qui ne servent plus à rien aujourd'hui, à part alimenter d'anciennes traditions. La viande n'est même plus consommé car il y a trop de toxicité dans ses baleines et dauphins donc ils sont tués par plaisir … Répugnant horrible abjecte.

L'ambiance du roman est pesante dans ces brouillards noirs l'auteur nous décrit très bien les paysages sombres de ces îles indomptables. La mentalité des gens sur ces îles est décrite avec brio et m'a horripilé a plusieurs reprises.

L'intrigue quand a elle est toute tracée et se devine dès les premières pages, mais le chemin pris par ce père est assez héroïque malgré les comportements des gens autour de lui, il va poursuive sa quête de vérité coute que coute pour découvrir ce qu'il s'est passé.

Une lecture terrible qui est un sujet d'actualité.
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Ce superbe petit livre se lit avec les yeux humides, la tristesse d'un père qui est passé à côté de sa fille, la colère qu'il découvre dans l'engagement qui l'a mené à sa perte et l'abattement d'être confronté à un monde qui ne connaît plus l'empathie du vivant.
Ce père brisé va pourtant se redresser en reprenant le flambeau du combat qu'a mené sa fille, sans lui, sans lui dire combien il lui manquait et même si la lutte est longue elle aide à supporter la douleur.
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Deuxième livre de la sélection du mois de février pour le Prix des Lecteurs @livredepoche

Un roman noir que j'ai beaucoup apprécié.
Un livre qui dénonce des pratiques terribles de “pêche”, si on peut appeler ça de la pêche…
Des actes d'une barbarie sans nom…

Dès son arrivée sur l'île, on sent qu'il y règne une ambiance malsaine.
Rien qu'à la lecture, on a pas envie de rester sur place.
L'atmosphère est très pesante.

J'avoue que j'ai été assez touché par ce père, privé de sa fille durant de nombreuses années.
Il se retrouve complètement seul à la rechercher après des années sans la voir.
On sent bien qu'il est rongé par le fait d'avoir manqué une partie de sa vie.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je n'avais encore jamais lu de livres de Patrice Gain. En parcourant sa bibliographie, je me suis rendu compte que j'avais vu certains titres, me demandant toujours si ils étaient bien. Maintenant que j'ai lu ce livre ci je pense que j'en lirais très certainement d'autres. 

J'ai fait la connaissance de Raphaël, il est violoncelliste et se trouve à Lyon. Il doit bientôt être muté à l'orchestre de Paris. Il voue une véritable passion à son violoncelle, lui parlant parfois. Il est divorcé de Nathalie. Celle-ci est partie onze ans auparavant, emmenant avec elle leur fille Maude, que Raphaël n'a jamais revue. Nathalie va un jour l'appeler pour lui dire qu'elle est sans nouvelles de Maude, partie en voyage aux îles Féroé. Cette disparition est inquiétante. Raphaël n'hésite pas une seconde et décide de partir dans ces îles. Là bas, il va découvrir une terre froide, sombre, isolée et très intimidante. Raphaël va découvrir que sa fille faisait partie d'un groupe de militants Océan Kepper qui se bat contre le "grindafráp", une chasse traditionnelle cruelle, sanglante et horrible où les chasseurs acculent des baleines et des dauphins dans la rade et les massacrent à coups de harpons. Un des chasseurs auraient été tués par une personne de l'ONG, les autorités arrêtent certains d'eux. Mais Maude ne fait pas partie du lot. Raphaël va donc mener l'enquête par ses propres moyens, car la police ne se bouge pas beaucoup. Les rapports entre les autorités et les chasseurs sont troubles, Raphaël va devoir batailler et se débrouiller par lui-même.

Heureusement, il va trouver des appuis avec certains membres de l'ONG, certains habitants, pas tous, car beaucoup sont adeptes de ces traditions lointaines. Et il va devoir aussi conjuguer avec la nature, violente elle aussi, entre la mer agitée, les endroits très escarpés des îles, les maisons éloignées, les chemins boueux, la violence de la pluie, du vent, le brouillard qui devient très noir quand le temps tourne à la tempête. Rien n'est simple pour Raphaël. Les gens ressemblent à leurs îles et ne sont pas toujours commodes. Raphaël va en voir de toutes les couleurs, mais il tient bon, il veut retrouver sa fille coûte que coûte, quoiqu'il arrive. 

Suivre Raphaël n'a pas été de tout repos pour moi non plus. le livre n'est pas épais, par contre l'histoire est très dense. Entre la disparition de Maude, l'histoire personnelle de cette jeune femme, de Raphaël aussi, et ajoutées à cela les conditions de vie sur ces îles, les habitants, les traditions, les paysages rudes, l'horreur des massacres d'animaux, tout cela crée une atmosphère spéciale et beaucoup de matière à l'histoire. J'ai été horrifiée par ce qu'ils font subir à ces grands animaux marins menacés de disparition. Les traditions ont parfois bon dos. Mais bon, c'est une autre histoire, là n'est pas le propos. Patrice Gain retranscrit tellement bien les faits, sans pudeur, avec franchise, que j'ai très bien réussi à me représenter les scènes et à les visualiser, et j'en avais des frissons. Je pense que c'est nécessaire d'être réaliste et de ne rien cacher. Les baleines et dauphins ne sont plus tués que par plaisir, la viande étant toxique à cause du stress, c'est abject.

L'intrigue est bien menée par l'auteur, il sait perdurer le suspense, rendre prenante la lecture. Les chapitres sont courts, les phrases aussi quand la tension monte et cela donne du rythme à la lecture. Je me suis un peu doutée du résultat, mais ce n'est pas le propos, le plus important est de suivre le chemin que prend ce père qui veut retrouver sa fille. Il est très escarpé et tortueux, au sens propre comme au figuré. Il m'a fait de la peine, j'avais envie de l'aider, de le réconforter quand il avait des baisses de moral. Ceci est renforcé par la narration à la première personne qui fait que j'ai ressenti toutes ses émotions, je me suis mise à sa place et j'ai senti sa peur et sa douleur. La fin est très touchante et très émouvante. 

Les autres personnages sont très bien travaillé aussi et très intéressants à suivre. Je pense à Martha ou à Niels, ils apportent aussi beaucoup à l'histoire, par leur expérience et leur vécu. Ils ont tous un rôle très important dans le déroulé de l'enquête, et je me suis également attachée à eux.

J'ai aimé les messages que délivre l'auteur au travers de ses personnages. Des larges comme l'écologie, la protection de la nature, des réflexions comme arriver à allier traditions et respect du monde vivant, et des plus intimes sur la famille, l'amour filial, les conséquences des séparations, la violence, la mort. J'ai beaucoup pensé à mon histoire personnelle, et j'en ai été encore plus émue.

J'ai aimé ce livre et découvrir la plume de Patrice Gain, très fluide, très vivante, et très précise. J'ai déjà noté dans ma wishlist d'autres de ses romans que je lirai avec plaisir. Je suis très contente de l'avoir découvert, et je ne pense pas oublier de sitôt cette histoire et ses personnages. Si vous aimez les romans sombres, denses et très prenants, je ne peux que vous recommander ce livre. 


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Ce roman est le premier que je découvre de cet auteur et je peux vous dire que ce ne sera pas le dernier. J'ai vraiment été conquise par son style d'écriture, fluide, poétique et cinématographique. Je ne me suis pas ennuyée une seconde pendant cette lecture.

Raphaël Chauvet reçoit un appel de son ex-femme qui lui annonce que leur fille a disparu aux Îles Féroé. C'est un choc pour l'homme car la dernière fois qu'il l'a vu elle avait douze ans, sa mère ayant tout fait pour l'empêcher de voir Maude.
Il décide donc de se rendre sur place pour la retrouver.
Il apprend par la Consule que sa fille était une activiste pour une ONG militant contre le traditionnel "grindadrap", une chasse consistant à attendre l'arrivée des baleines ouvreuses ainsi que des dauphins, de les encercler et ensuite de tous les massacrer.
La description de cette "chasse" est très bien relatée. Je suis toutes les actions de Sea Shepherd et j'ai vu plusieurs reportages sur ce sujet. Toutes les images horribles me sont revenues en mémoire avec le texte de Patrice Gain.

Raphaël va devoir enquêter dans un monde qu'il ne connait pas au péril de sa vie et démêler ce qu'on lui cache. Car outre la disparition de Maude, un autre militant a été assassiné. La police, la Consule et les féroïens ne veulent pas que ces faits s'ébruitent et pour eux il n'y a que deux solutions, soit il part, soit il meurt.

Nous plongeons dans le monde à part que sont les Îles Féroé de part son climat pluie, vent, neige, brouillards noirs, tempête, que part les habitants bourrus, renfermés sur eux n'acceptant pas les lois internationales leur interdisant la pratique du "grindadrap" qui est pour eux une tradition.

Ce roman déroule l'histoire d'un père qui regrette de ne pas avoir avoir revu sa fille depuis de nombreuses années, mais aussi des traditions barbares qui n'ont plus lieu d'être aujourd'hui. En résumé un livre qui parle d'amour, d'écologie et de sang.
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Lorsque Raphaël, violoncelliste, reçoit un appel de son ex-femme, il ne sait pas ce qui l'attend. En effet, celle-ci ne l'a pas contacté depuis des années. Lors de ce coup de fil, elle lui apprend la disparition de sa fille Maude. Celle-ci était en voyage aux Îles Féroé.
Raphaël décide sur un coup de tête de s'y rendre pour en savoir plus. Une fois là-bas, il se heurte à une absence de communication des autorités et des insulaires. En essayant d'en apprendre davantage sur sa fille, il apprend qu'en fait elle militait contre le grindadráp, une chasse traditionnelle sanglante des baleines pilotes. La population locale en est très fière mais ces dernières années, des ONG la remettent en question.
L'histoire est prenante et l'écriture immersive.
Belle découverte de cet auteur et de sa plume.
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Après "De silence et de loup" et "Denali, le merveilleux roman à l'américaine, genre nature writing, roman initiatique dont je garde un très bon souvenir, j'ai décidé de me lancer dans le dernier roman paru par Patrice Gain. L'auteur nous emmène cette fois dans les îles Féroé, je savais seulement que ces îles étaient proches du Danemark. Ce que j'ignorais, c'était qu'il y existait encore une "tradition culturelle" que l'on appelle "Grindagrap", ou tout simplement "Grind". Cette tradition plutôt barbare consiste à piéger les cétacés, en particulier des baleines pilotes et des dauphins comme le faisaient leurs ancêtres, les vikings, avec des bateaux, de les pousser vers la plage où ils ne peuvent plus s'enfuir. Sur ces plages, les chasseurs les attendant avec leurs couteaux, leurs harpons et une fois les mammifère piégés, ils se jettent sur eux, les égorgent, je ne vous donnerai pas plus de détails, je peux vous dire que c'est une réelle boucherie. Après avoir lu une quelques pages qui décrivent parfaitement bien cette tradition, j'ai voulu en savoir plus. J'ai regardé une vidéo dans laquelle un habitant disait que les sols de nos abattoirs étaient aussi rouges, que nous n'étions pas mieux, qu'il y avait beaucoup de maltraitance dans ces abattoirs, mais que la seule différence était qu'eux le faisaient devant tout le monde. J'étais assez mitigée par ces propos, car c'est un peu vrai, il est plus facile d'acheter de la viande dans un supermarché chez nous sans avoir à voir la souffrance des animaux, si bien cachée ! Mais le problème, c'est que même les éleveurs de saumons n'en veulent pas à cause de leur teneur en PCB et en mercure et que les hommes chassent bien plus de viande qu'ils ne peuvent en consommer ! C'est l'histoire éternelle de la barbarie de l'homme. Peut-être est-ce pour ça que j'ai toujours aimé les Indiens qui ne chassent que ce qui est nécessaire à leur survie, en demandant pardon à l'animal avant de lui ôter la vie la plus vite possible et en évitant toute douleur inutile ! Ce roman noir, comme souvent avec Patrice Gain n'est pas qu'un polar, il y a une petite intrigue, certes, mais c'est encore le paysage, la nature et ses habitants et bien entendu, son écriture digne de beaucoup d'écrivains américains que l'on retrouve aux éditions Gallmeister qui font toute la beauté et la rudesse de ce livre, comme dans ses autres romans. L'histoire : Raphaël a été privé de la compagnie de sa fille depuis des années, il ne sait même pas où sa femme l'a emmenée. Cette dernière lui donne des nouvelles seulement une dizaine d'années après avoir disparu avec leur fille pour lui annoncer que Maude, leur enfant, est introuvable, qu'elle était partie avec son ami, mais qu'elle n'est pas rentrée avec lui. Maude était dans les îles Féroé où elle militait avec d'autres personnes contre ces fameux gindadraps. Il ne tarde pas à se rendre sur place où il va faire la connaissance des amis de sa fille, des personnes très attachantes et apprendre à un peu mieux la connaître à travers ces gens dévoués qui se battent chaque jour contre ces mises à mort. Il va aussi rencontrer des gens qu'il dérange, qui n'ont pas envie de répondre à ses questions et qui vont mettre sa vie en danger. Raphaël, un musicien très touchant, un homme prêt à tout pour retrouver son enfant dans ces îles aussi belles qu'inquiétantes, leurs brouillards noirs, la pluie, la neige et les tempêtes. Mais ce ne sont pas ces éléments naturels qu'il doit le plus craindre, mais les défenseurs de cette tradition effrayante à laquelle même les enfants participent. On rencontre aussi Susan, mais surtout Martha, Niels, des amis de Maude, qui vont lui être d'une aide précieuse. Je termine ma petite chronique par une citation de Martha, une amie de Maude canadienne et aussi un des personnages les plus touchants de ce récit : "Faut que tu arrêtes avec tes considérations de séminaristes. Pour faire bouger les choses, c'est perdre son temps que de chuchoter dans un confessionnal, faut les balancer à la gueule de la terre entière"!
Encore un excellent livre d'un grand auteur français que je vous conseille. Un auteur qui arrive toujours à me toucher.
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Ayant passé un magnifique séjour de près de deux semaines aux îles Féroé en août 2019, je ne peux décemment pas passer à côté d'un roman qui s'y déroule. Ce fut aussi l'occasion pour moi de découvrir enfin Patrice Gain.

Avec Les brouillards noirs (2023), son sixième roman, le professionnel de la montagne et ingénieur en environnement français Patrice Gain (1961) signe un roman très sombre, à la fois drame familial et quête personnelle, avec en toile de fond les grands espaces sauvages féroïens et une tradition ancestrale barbare.

Suite à un appel très inquiétant de son ex-femme avec laquelle il n'a plus de contact depuis qu'elle s'est installée en Belgique onze ans plus tôt avec leur fille Maude, Raphaël Chauvet n'hésite pas longtemps. Il fait sa valise et, son violoncelle sur le dos, prend l'avion pour Tórshavn, la capitale des Féroé, bien décidé à retrouver sa fille désormais adulte qui y est portée disparue. Très vite, il se rend compte qu'elle se trouvait sur l'archipel en tant qu'activiste avec une ONG luttant contre le « Grindadráp », une tradition féroïenne de chasse aux cétacés archaïque et sanglante.

L'environnement naturel à la fois majestueux et hostile propre à un archipel de l'Atlantique Nord fouetté par les vents, la pluie, la neige et les brouillards noirs participe à donner au roman une atmosphère très sombre et menaçante. C'est dans cet environnement particulièrement intimidant qu'un père rongé par la peur met tout en oeuvre pour retrouver sa fille qu'il n'a pas vu grandir. Sa quête désespérée non seulement ravive de profondes douleurs personnelles mais se heurte également à l'inaction de la police et aux comportements pas toujours bienveillants de certains Féroïens à l'égard des étrangers.

Si j'ai lu Les brouillards noirs d'une traite et en ai globalement apprécié l'intrigue ainsi que certaines réflexions sur la cruauté animale, je dois tout de même soulever quelques bémols. Les descriptions des paysages sont restées très classiques et somme toute assez vagues, donnant l'impression que l'auteur s'est contenté de s'inspirer de photos de l'archipel pour écrire son roman. L'atmosphère, bien que très bien rendue, est particulièrement sombre et violente, très dramatique, trop peut-être. le portrait brossé par l'auteur de l'archipel et de ses habitants enfin m'a semblé peu nuancé et trop manichéen.

Malgré cet avis quelque peu mitigé, je suis tout de même curieuse de lire un autre roman de cet auteur dont les intrigues semblent toutes se dérouler au coeur des grands espaces sauvages.

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Lien : https://livrescapades.com/20..
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Chaque livre de Patrice Gain est une merveilleuse découverte même si, paradoxalement, on en ressort bouleversé.
Ce roman est une belle ode à l'amour paternel et à la nature. Y sont abordés les thèmes du deuil, de la séparation, des traditions et de l'écologie avec pudeur et sensibilité
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