La vie, on ne la refait pas. On fait des choix et on laisse des choses. Il m'arrive de penser à celles que je laisse. Les choix qui restent. Tout ce qu'on ne vit pas. Il faudrait des vies de plus pour vivre certaines de ces choses.
On ne rêve jamais pour rien. La musique libère quelque chose. Du chagrin. De la douleur. Elle libère du bonheur aussi. Et d’autres choses qui n’ont pas de nom
Quelques lignes narraient le chagrin infini qui avait submergé Christo à la mort de sa mère. (...) Le vieil homme avait confié : " Ce n'est pas sur la vieille dame qui est morte, ce n'est pas pour ça que Christo pleure. Chritso pleure pour la jeune femme, sa maman, quand il était un petit garçon."
Je me suis vue dans le miroir. Je connais tous les détails de mon visage , parfois je cherche les liens avec ce que je suis dedans. J'ai cherché mon âme. Mon âme, ou quelque chose qui devait être là, quelque part.
Se souvenir permet de ralentir la perte des êtres comme celle des choses. Quand j’aurais tout oublié, je me souviendrais de ce battement de cœur, une résonance particulière. Je ne sais pas combien de temps cette danse a duré.
Il est faux de penser que tout s'en va avec le temps. Certaines choses restent, elles s'ancrent. D'autres passent.
C’est l’enfance… c’est ça qui manque. On l’a regardée. L’enfance merveilleuse, ces années qui donnent aux choses un goût si différent. C’était ça, exactement. Cette part précieuse et que le temps nous gratte jusqu’à l’os.
Sur chaque jour que la vie nous donne, il faudrait prendre quelques minutes et se demander quelle chose belle on a faite... Ou quelle chose juste...
Il est simple d'être heureux quand on est enfant, il suffit de voir nos parents tranquilles et de se sentir aimé d'eux, on grandit alors dans un creux de grâce et on a une chance merveilleuse.
On a beau faire, s'apitoyer, compatir, essayer de comprendre, on ne peut jamais vraiment ressentir la douleur qu'éprouve l'autre, ni dans sa tête ni dans son corps... Et sans doute que c'est mieux ainsi.