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EAN : 9782845636507
186 pages
XO Editions (11/02/2016)
3.46/5   23 notes
Résumé :
Au moment de remettre son âme entre les mains du seigneur, Charlemagne n'éprouve ni peur, ni doute, ni anxiété. Tout au long de ses quarante-six années de règne, le roi des Francs, couronné empereur à Rome le 25 décembre 800, a été le fervent défenseur de la Sainte Église. Il a converti à la foi tous les peuples qu'il a vaincus. C'est avec soin qu'il prépare sa comparution devant Dieu, confiant les principaux actes de sa vie à un jeune et talentueux lettré, Éginhard... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Charlemagne a 72 ans. La fièvre et la fatigue tiennent son corps. Il le sent : sa fin est proche. Avant de rejoindre son créateur, il veut lui rendre un dernier hommage en racontant sa vie et ses 46 ans de règne, une existence dévouée à l'Église. Humblement, le roi des Francs et des Lombards, couronné empereur à Rome, se raconte et se confesse. Ses propos nocturnes sont saisis au vol par la plume d'Eginhard.

Son destin royal, Charlemagne en a hérité. « Comment aurais-je pu avoir des nuits paisibles alors que le passé glorieux de Charles Martel et de Pépin le Bref bouillonnait dans ma tête ? » (p. 20) Mais il a su se bâtir un royaume, voire un empire à sa mesure. « J'eus donc la guerre pour m'enseigner l'art de gouverner. Et découvris qu'elle ne s'arrêtait jamais. » (p. 43) Inlassablement, Charlemagne guerroie pour défendre ses terres et acquérir de nouveaux territoires. Son peuple devient immense et son pouvoir est reconnu par les chefs religieux et les souverains de l'Occident et de l'Orient. Amoureux infatigable, Charlemagne se marie cinq fois et côtoie de nombreuses concubines. Ces femmes lui ont offert un trésor inestimable : une descendance nombreuse à laquelle confier son royaume. Hélas, le temps frappe injustement et le roi franc perd femmes, enfants et famille bien trop tôt. « La mort m'a donc accompagné. J'ai perdu des enfants en bas âge et des fils dont j'avais déjà pu mesurer les qualités. Mais Dieu décide. […] Dieu décidait. Je vivais. Donc j'étais entre ses mains. » (p. 76 & 77)

Mais, toujours, Charlemagne est un roi pieux dont les actions et les combats sont dédiés à la Sainte Église. « le butin que j'offrais à notre Seigneur, c'était de nouveaux chrétiens. » (p. 100) Humble devant le savoir, il ne cesse toute sa vie de côtoyer des maîtres et des sages pour apprendre toujours plus. Il estime que la connaissance forme les âmes et garantit la valeur des hommes, parce qu'il n'y a pas de vertu sans savoir. « La justice, l'équité, la propriété, la charité : j'ai voulu que ces mots fassent battre le coeur de chaque chrétien. » (p. 149) En sa capitale d'Aix-la-Chapelle, le grand Charles fait bâtir des thermes pour la pureté du corps et une bibliothèque pour la vie de l'esprit. Au crépuscule de son existence, il règne sur un empire physique et humain. Hélas, on sait trop bien comment cet empire sera partagé entre ses petits-fils. « le traité de Verdun commençait la séparation de l'Italie, de la future France et de la future Allemagne. » (p. 185) À peu de choses près, Charlemagne avait créé l'Europe, mais aussi certaines de ses luttes intestines !

J'ai beaucoup lu Max Gallo quand j'étais adolescente grâce à mon grand-père qui achetait tous ses livres. Avec cet auteur, et après Alexandre Dumas, j'ai redécouvert à quel point l'histoire pouvait être passionnante quand elle est bien racontée. Dans ce récit mis dans la bouche de Karolus Magnus, il y a quelque chose qui m'a rappelé La dernière nuit du Raïs de Yasmina Khadra : quand les puissants déchoient, le constat de leur chute est incrédule et pourtant étonnamment humble. C'est avec un immense plaisir que j'ai écouté le récit de Charlemagne, loin des clichés à base de barbe fleurie et d'invention de l'école.
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Bon ! Rédigeons enfin cette petite chronique pour me détendre. Je crois que j'en ai besoin !

Le nouveau roman de Max Gallo s'arrête sur ce personnage emblématique de l'Histoire française : Charlemagne. Lui, l'empereur, lui le chrétien, lui… dont on ne sait en fait pas grand-chose en dehors de ce qui est présenté dans la quatrième de couverture que je ne vais pas m'amuser à répéter.

Quoi ? Citez-moi les hauts faits de Charlemagne. Personnellement, j'en étais tout simplement incapable et la première chose que je constate en réfléchissant sur ma lecture, c'est que Max Gallo m'a apporté un important éclairage sur lui. J'en sais plus sur sa vie, sur ses combats, et sur ce qu'il a accompli de façon plus générale. de cette façon, il m'a paru plus réel, plus proche… et définitivement plus humain.

En revanche, s'il nous apparaît plus humain, moins sacré et moins admiré ou porté aux nues que dans les livres d'Histoire, quelque part, on sent que c'était un homme qui suscitait beaucoup de passion, d'admiration, mais aussi de crainte et de sentiments contradictoires. C'est le lot des têtes couronnées, je suppose. Il y a un bon mélange entre les attentes du souverain et celles de son peuple, même si c'est la voix de Charlemagne que nous entendons.

C'est lui qui narre, mais c'est Eginhard qui écrit, et qui finit par clore le récit, offrant une autre perspective au roman, à son contenu et à tout ce que nous avons pu rencontrer au fil des pages. Parce qu'en fait, c'est le vécu de Charlemagne, mais aussi celui de la France, de l'empire qui a été bâti… l'oeuvre d'une vie qui va se déliter sans retour par la suite. J'ai trouvé intéressant de voir comment le tout avait été construit, puis de constater par de brefs points comment cela s'était « écroulé ».

Ce que j'ai sensiblement apprécié aussi ici, c'est qu'il n'y a pas tellement de détails. Certes, il en faut pour romancer, et Max Gallo réussit encore une fois à allier roman et faits historiques sans que cela devienne lourd, même si c'est moins prenant et… transcendant que dans certaines de ses autres oeuvres. Les évènements sont donc énumérés, présentés de façon thématique et non chronologique, ce qui peut prêter à confusion quand on veut établir une vue d'ensemble de son parcours.

Voilà un des reproches que j'aurai à faire : je me suis un peu emmêlé les pinceaux au niveau chronologique : le récit s'arrête sur des points et des groupes en fonction des conquêtes, plutôt que sur des tranches de vie qui se suivent. Parfois, j'avais l'impression que notre empereur avait inventé la téléportation ! Je me perdais un peu… ce qui ne m'a pas empêchée de lire assez rapidement le livre, d'autant plus que les chapitres sont courts !

J'ai regretté aussi le manque d'addictivité, mais on parle d'un roman historique pour en apprendre plus, pas d'une romance compliquée dont on souhaiterait absolument avoir le fin mot. Ça reste une lecture agréable, fluide, et intéressante. Elle a en tout cas comblé les attentes que j'en avais ! Il m'aura même fait réfléchir au sens de mes propres actions, sur le but de ma vie, sur ce qu'il en restera après… ouais, je suis partie dans de grandes réflexions philosophiques. Non, sans blague, ça nous fait aussi prendre conscience que nous pouvons imposer parfois nos idées aux autres, à une autre mesure… mais quand même. Et j'ai apprécié ce point !

En conclusion, le nouveau roman de Max Gallo est un succès pour moi. Peut-être en deçà de ce que j'en attendais, mais j'en ai appris bien plus sur Charlemagne et c'est que j'espérais. L'auteur a réussi une nouvelle fois à créer un bon alliage entre roman et Histoire, et ça se laisse facilement lire. Karolus Magnus nous apparaît tout à la fois plus humain et imparfait, et vénéré ou craint des autres. Un personnage avec des failles et des forces, qui aura bâti un empire… et marqué nos mémoires. du bon, du bon !
Ce sera un 15/20 pour moi !
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Aïe !

Bon, j'avais en tête, concernant Charlemagne, un conquérant brave et sage, quelqu'un de cultivé qui a favorisé un certain rayonnement culturel. Et je pense que cette impression est bonne au fond, mais ce n'est absolument pas ce qui ressort de ce roman, raconté à la première personne.

Car bien que je l'aie trouvé au rayon Histoire de ma médiathèque et pas en littérature, et bien qu'il ne manque pas de références aux sources, ça reste quand même bien de la fiction !

Charlemagne, sentant la mort approcher, décide de confier ses mémoires à Eginhard. Alors il ne va pas forcément dans l'ordre, il fait des allers-retours entre les périodes - et ça franchement déjà c'est casse-pieds ! Mais le pompon, c'est qu'il ne parle quasiment que des batailles, et pas de manière palpitante, hein ! - ah, et si, un peu de sa mère aussi, mais avec un ton d'une telle mièvrerie ! Bref, en lisant ce livre, on a plutôt l'impression d'un personnage pleurnichard et ennuyeux que d'un grand conquérant, et punaise, on a bien compris qu'il regrettait le massacre des 4500 Saxons, on a compris dès la première occurrence, c'était vraiment pas la peine de la rabâcher -même pour montrer qu'il regrette beaucoup, c'est juste lourd au bout du compte !

Alors voilà, grosse déception, je ne sais même pas si je laisserai une deuxième chance à cet auteur - pourtant connu, que je lisais pour la première fois.
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Le ton employé dans ce livre diffère des livres biographiques que j'ai pu lire de cet auteur précédemment. En confiant à Charlemagne le rôle de raconter l'histoire, Max Gallo se pose pour une fois en véritable conteur de l'histoire. Donnant ainsi un côté intime que les autres livres n'avaient pas particulièrement, et qui a eu pour effet immédiat de me plonger directement dans la vie de cet homme quand bien même cette histoire ne me fut pas inconnue. En effet j'ai déjà lu un livre sur Charlemagne de feu Jean Favier, en plus d'avoir vu quelques émissions sur le net de cet empereur, de ce fait je n'ai pas découvert grand-chose sur ce dernier. D'ailleurs je ne rejoins pas forcément l'auteur sur le point de vue de Carloman et j'ai trouvé qu'il manquait certains éclaircissements.

Cependant malgré cela j'ai quand même apprécié grandement ce livre, déjà pour l'écriture - comme je le disais pour le côté intime qui nous plonge dans le coeur de cet homme - mais aussi pour le personnage. Déjà lors de ma lecture du Charlemagne de Jean Favier j'avais ressenti une grande sympathie pour l'homme, ce livre n'a fait que confirmer mon impression première. Alors je ne doute pas que le portrait est plus que flatteur sous la plume de Max Gallo, mais toutefois j'ai retrouvé ce Charlemagne simple, aimable, droit, ferme, qui a une soif d'apprendre et de bien faire. Un Charlemagne qui me semble des plus agréables, quand bien même il fut roi guerrier.

En plus de cela, j'ai aussi apprécié deux autres points dans ce livre, premièrement l'épilogue qui va montrer le germe de la naissance de quelques pays et la suite des Carolingiens, et deuxièmement cet amour de l'auteur pour l'histoire et son envie de la faire connaître et de la sauver, ce qui passe entre autre par le sauvetage de notre civilisation européenne.
Cette mise en garde – ici à la toute fin du livre-, les rappels du passé pour faire référence à l'époque actuelle, sont des idées qui reviennent souvent chez Max Gallo, par exemple dans La chute de l'Empire Romain c'était très présent, mais parce que j'aime l'histoire de France et du monde et parce que comme lui je regrette qu'au nom de la mondialisation et d'autres idées on la bafoue, j'apprécie de voir que derrière ses livres il y a cet idéal, même si ses portraits manquent d'objectivité.

En conclusion, c'était un livre fort sympathique à lire, qui ne manque pas d'émotion, mais parce que trop court pour une vie de Charlemagne je n'en fais pas un coup de coeur. Mais si vous voulez décanter le personnage c'est un bon début, allez-y.

Lien : http://voyagelivresque.canal..
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C'est au crépuscule de sa vie que Max Gallo décide de narrer la vie de Carolus Magnus, empereur carolingien. Difficile ne n'y voir qu'une simple coïncidence, l'oeuvre de l'auteur prend la forme d'un "flash-back" littéraire (oralement transmis par l'empereur et transcrit par écrit par le conseiller Eginhard). Au crépuscule de sa vie, l'empereur décide de se livrer sur sa vie et son oeuvre.
Max Gallo reste dans ce qu'il maitrise parfaitement. Un mélange entre roman historique et biographie. Une plume pour donner du mouvement à l'histoire, la rendre plus humaine, plus dynamique. L'ouvrage répond très bien à cette volonté, notamment par sa brièveté et sa clarté. Quiconque veut chercher à mieux connaitre la vie et le règne de Charlemagne trouvera ici une première approche adaptée. L'importance de règne est parfois négligée. Il est donc toujours agréable de se pencher sur l'héritage politique et civilisationnel qu'à laissé l'empereur pour l'Europe. Il est à la fois l'unificateur de la chrétienté, le rassembleur des peuples dissidents (Saxons notamment), homme de justice à la fois magnanime et sévère. Alcuin, son plus fidèle conseiller, répandra sa sagesse auprès de son maître. Ensemble ils poseront les bases de l'enseignement moderne. La Chapelle d'Aix sera construite, les missi dominici seront envoyés pour s'assurer de l'application des capitulaires impériales. La défense de la romanité et de la chrétienté sera toujours pour lui un devoir.
Les dernières lignes de ce livre sont limpides : "C'est l'écho lointain de nos origines, d'une histoire que rien ne peut effacer, sinon la disparition de notre civilisation".
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Jamais comme en ces années 782-783, après le châtiment qu'à Verden, j'avais infligé aux Saxons, je n'avais été autant glorifié.
Les évêques, les comtes et les ducs, le peuple franc déposaient chaque jour devant moi leurs éloges. Lors des assemblées du "champ de mai", ils renouvelaient leurs serments, leurs acclamations.
Les envoyés du souverain pontife me murmuraient qu'à Rome, on songeait, pour moi, au trône impérial.
Ils m'assuraient que tous les dignitaires et les peuples de l'Europe voulaient que je ressuscite l'Empire chrétien d'Occident.
Le mot résurrection faisait battre mon sang, et la tentation d'être Karolus Magnus, empereur chrétien, successeur de Constantin, m'envahissait, et il me semblait souvent que mes tempes allaient se fendre et mes pensées se répandre.
Mais il y avait les nuits.

C'étaient elles que je craignais.
au lendemain de la décapitation des quatre mille cinq cents saxons à Verden, j'avais été réveillé en sursaut.
J'étais enveloppé dans mon manteau, des peaux de rats et de loutres nouées autour de mon cou, car l'air nocturne était glacial.
J'avais cru que j'allais me rendormir aussitôt, mais l'insomnie se prolongea, et je me levai, marchant dans les salles de ma résidence de Thionville.
Je voyais les corps saxons décapités, portés par un fleuve de sang, envahir toutes les pièces.
Je savais que les démons hantaient ces peuples adorateurs d'idoles et tentaient de me faire perdre la raison. Je ne le craignais pas : j'avais agi pour le bien de notre Sainte Eglise.
Mais ils me harcelaient, et la peau de mon dos était comme percée de cent pointes acérées, et j'avais beau tordre mon bras, allonger ma main, je ne pouvais atteindre l'une de ces démangeaisons, ce fourmillement qui m'empêchait de me rendormir.

début du chapitre 13, p71-72 de l'édition pocket.
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Ma grâce, j'en ai fait jouir ces maîtres italiens , historiens, grammairiens, poètes, dont les noms me reviennent. Lorsque je les nomme - Pierre de Pise, Paul Diacre, Paulin, tant d'autres -, j'ai l'impression qu'ils vont surgir devant moi et me dispenser leurs leçons, comme ils l'ont fait des années durant.
Je leur ai donné or et abbayes.
Ils sont morts et j'attends l'instant où nous nous retrouverons dans la lumière éblouissante de Notre-Seigneur.

Mais, s'il était dans mon pouvoir, c'est à mon savant maître Alcuin que j'accorderais toute ma grâce.
Il était né dans l'île de Bretagne, Saxon d'origine, mon aîné de sept années. Je le révérai comme un frère.
Je l'avais connu en Italie, lors de mes guerres, et en 782 - j'avais déjà quarante ans ! - il accepta, comme je le lui demandai, de me rejoindre avec ses élèves. Je découvris l'immensité de son savoir, qu'il avait reçu de ses maîtres de l'école d'York. Rien ne lui était étranger, ni l'histoire de l'empire de Rome, ni celles de Grèce et d'Orient.
Jour après jour, il m'enseignait les sept degrés des connaissances, la philosophie, la grammaire, la rhétorique et la dialectique, l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie. J'étais son élève et je voulus qu'il fût aussi le maître de mes fils et mes petit-fils.

J'ai l'impression, quand je me remémore ses leçons, d'entendre sa voix :
- Qu'est-ce que l'écriture ? demande mon fils Louis.
- La gardienne de l'histoire, répond Alcuin.
- Qu'est-ce que la parole ?
- La trahison de la pensée.
- Qui entendra la parole ?
- La langue.
- Qu'est-ce que la langue ?
- Le fléau de l'air.
- Qu'est-ce que l'air ?
- Le gardien de la vie.
- Qu'est-ce que la vie ?
- La joie des heureux, la douleur des malheureux, l'attente de la mort.
- Qu'est-ce que l'homme ?
- L'esclave de la mort, l'hôte d'un lieu, un voyageur qui passe.
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Peu de temps me sépare de ce moment et parce que Dieu m'a confié le sort des peuples sur lesquels je règne,son jugement sera à la mesure des pouvoirs et de la gloire qu'il a bien voulu m'accorder.
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Dieu décidait. Je vivais. Donc j'étais entre ses mains. (p. 77)
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« Le traité de Verdun commençait la séparation de l’Italie, de la future France et de la future Allemagne. » (p. 185)
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