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EAN : 9782226400284
268 pages
Albin Michel (01/02/2018)
3.12/5   13 notes
Résumé :
Jacques a été élu depuis peu président de la Collectivité territoriale corse quand il apprend la mort d’un ouvrier clandestin sur son domaine viticole. Doit-il étouffer l’affaire ou livrer le responsable à la justice alors qu’il est l’un des siens ?

Hanté par le retour au pays de son amour de jeunesse et la mort de sa mère, figure charismatique de l’Ile, celui qui croit à son destin politique va devoir choisir entre les liens qui l’unissent à sa terre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Découverte très , très heureuse au fil de mes pérégrinations ! Lu d'une seule traite... Estomaquée de retrouver l'lle de Beauté et tant de souvenirs...de l'intérieur !...

Tellement intriguée par mille détails sur les traditions, l'esprit corse... que j'ai été aussitôt voir de plus près les origines de l'auteure, convaincue qu'elle était d'une manière ou d'une autre reliée à l' Ile ! ..Eh bien non; d'origine franco-algérienne, des études d'architecture [ comme Jacques, notre personnage central], des missions lointaines, et enfin il y a plus d'une dizaine d'années,l'installation à Bastia...

Lecture d'autant plus troublante que les questionnements , l'intrigue tombent avec toute l'actualité présente de la Corse... je ne vaispas entrer dans les détails, car l'histoire est à la fois simple et des plus complexes, montrant les spécificités uniques du caractère corse...Des analyses subtiles, des personnages attachants ...

Je trouve ce roman très réussi, l'auteure exprimant magnifiquement un amour profond pour l'Ile de Beauté...et ses habitants, sans oublier ses évocations touchantes de toute la diaspora corse...aux quatre coins du monde Un ensemble [ même si cela reste très différent !] devant provoquer des échos, des résonances dans l'histoire du pays de Nadia Gali: L'Algérie avec son lot d'exils, d'expatriés, de violence, de fierté, de combats...]


Ayant vécu une dizaine d'années, avec un compagnon corse [bocognanais*]entre le continent et la Corse du Sud,je retrouve moult images et souvenirs précieux..Par contre, je méconnais Bastia, qui est très différente et antinomyque d'Ajaccio et de ses environs..

J'ai donc découvert l'autre versant de la Belle Bastia, cité ouvrière et "industrieuse"... avec son fleuron communiste, dont le portrait passionnant de la mère de Jacques, Toussainte, haute figure de la communauté... militante communiste acharnée...

"Toussainte... elle avait beau être communiste invétérée, elle n'en était pas moins d'ici et, ici, on part avec la bénédiction de la Vierge ou bien on ne part pas. "(p. 13)

"La solidarité n'était pas un mot en l'air mais au contraire un terme lourd, qui avait encore aujourd'hui le goût du pain de châtaigne, de la porte qu'on ouvre et du silence". (p. 166)

Un très, très beau texte... pour tous les amoureux de la Corse, qui ont envie de mieux saisir l'unicité et les complexités infinis de l'Esprit corse; ses excès et ses grandeurs !

Un vrai coup de coeur ! J'ai adoré... tant que ...je vais me précipiter pour découvrir les autres écrits de Nadia Galy. Hourrah ! Deux titres sont disponibles à ma médiathèque : "Alger, lavoir galant", et "Le cimetière de Saint-Eugène"...

J'allais omettre un élément essentiel: une plume poétique, subtile, élégante, pleine de chaleur, de musique et de couleurs; de l'émotion et du bonheur dans cet ouvrage, véritable pépite...!

J'achève cette chronique avec un dernier extrait :

"Sa planche de salut avait été la Corse de son père. Il en était imprégné. Elle et lui indivis, comme chaque maison, comme la dernière des maisons du dernier lieu-dit avant la fin de la route. Comme elle, il appartenait à une foule, à trois cent mille habitants qui se chamaillaient, se bloquaient, s'empêchaient de vivre en changeant d'avis, en se contrariant, en s'invectivant et en créant, paradoxalement, le feu ardent qui les motivait et les
tenait en vie, en famille." (p. 228)


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[* Bocognano: À mi-chemin entre Ajaccio et Corte, le village de Bocognano est réputé pour sa
situation privilégiée au pied du Monte d'Oro, et ses châtaigneraies, etc. ]


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Un roman qui se passe en Corse, tiens pourquoi pas, j'ai envie de soleil ! Jacques, nouvel élu de la Collectivité territoriale, enterre sa mère. le quatrième de couverture dévoile qu'un travailleur émigré sans papier, est enterré sur ses vignes. Fait dévoilé qui arrive assez tardivement à la lecture, dommage ! Je n'ai pas été emportée par l'écriture de l'écrivaine, manque d'émotion et d'énergie. Un style trop changeant : trop sérieux pour la politique, attendrissant sur les attachements familiaux forts, surprise par des expressions vulgaires, étonnée par les passages sensuels entre deux personnes qui se retrouvent après un amour qui a eu lieu il y a 20 ans, agacée par les répétitions et de ne jamais savoir pourquoi sa mère a disparu, plus de deux ans, en Argentine. Pour moi, roman inabouti.
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Un très très bon roman qui se lit presque d une traite.
On y découvre l'ambiance un peu chaude de la mafia corse
Sujet d'actualité l'autonomie l'indépendance divise tous les amis et la famille de notre héros mais jusqu'où peut on aller ?
Que les paysages sont beaux il est beaucoup question du bleu de la mer et du ciel
Et si l on partait sur l'île de beauté
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Quel illisible charabia !...

Intrigué par la Corse, ses mystères, sa maffia, ses imbroglio politiques entre nationalistes et indépendantistes, j'ai pensé trouver dans ce roman une réponse à mes questions.

Que nenni ! Non seulement je n'ai rien compris, mais la narration de ce gloubiboulga politico-romantique est d'une totale indigestion. La présentation des personnages est incompréhensible, on ne parvient pas à mémoriser qui est qui, souvent on se demande qui parle, et quand les protagonistes parlent, ils s'expriment souvent en corse ou en charabia marocain. Même le style d'écriture de la romancière est lourd et parfois à la limite de la correction !

J'ai tout de même poursuivi ma lecture jusqu'à la moitié du livre. Aucune envie de connaître la fin... Ne perdez pas votre temps ! Mais allez passer vos vacances en Corse... c'est superbe !
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J'ai parcouru ce livre en ayant un sacré doute des le départ sur le scénario .
L'auteur ,qui n'est pas corse ,s'autorise un roman de politique fiction et quelques arrangements avec la mentalité et la morale Corse.
Quelle idée se fait elle des élus de Corse ?!?
Ou souhaite t'elle vraiment en venir ?
Pense t'elle seulement avoir compris la Corse et ses hommes ?
Bref meme si le style est parfois plaisant , il n'est pas donné à tout le monde le droit
de peindre ainsi négativement ( en toile de fonds )une île et ses hommes .
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Sa planche de salut avait été la Corse de son père. Il en était imprégné. Elle et lui indivis, comme chaque maison, comme la dernière des maisons du dernier lieu-dit avant la fin de la route. Comme elle, il appartenait à une foule, à trois cent mille habitants qui se chamaillaient, se bloquaient, s'empêchaient de vivre en changeant d'avis, en se contrariant, en s'invectivant et en créant, paradoxalement, le feu ardent qui les motivait et les tenait en vie, en famille. (p. 228)
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Licurgue, unique garçon parmi sept enfants, était le seul resté sur l'île. Ses soeurs , parties pour l'Indochine, le Sénégal, Paris et même Jérusalem, lui avaient cédé dans les années soixante leurs terres marécageuses de bord de mer. En vertu de quoi elles l' avaient chevillé à leurs vieux parents restés au village, et à la Corse où il s'était trouvé condamné à réussir. (p. 72)
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Toussainte... elle avait beau être communiste invétérée, elle n'en était pas moins d'ici et, ici, on part avec la bénédiction de la Vierge ou bien on ne part pas. (p. 13)
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La solidarité n'était pas un mot en l'air mais au contraire un terme lourd, qui avait encore aujourd'hui le goût du pain de châtaigne, de la porte qu'on ouvre et du silence. (p. 166)
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D'ordinaire, les dieux allaient réussir ailleurs dans le monde et ne revenaient sur l'île que pour mourir ou morts. Les gens admiraient ceux qui réussissaient loin, leur brio retombait en pluie sur tout le pays. (p. 257)
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