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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
CHALLENGE NOBEL 2013/2014 (13/15)

Encore un auteur que ce challenge m'aura permis de découvrir, malheureusement, le charme de son écriture tant vanté dans les nombreux avis de Babelio n'a pas opéré sur moi. Je suis restée totalement hermétique à cette histoire soi-disant passionnelle sous fond d'Inquisition. Amour ? Sûrement pas filial puisque les parents (une mère folle, un père démissionnaire) appliquent à leur fillette le principe suivant : "qui veut noyer son chien l'accuse de la rage". Passion ? Entre une enfant de 12 ans et un prêtre de 36 ans, sous d'autres cieux et en d'autres temps, on aurait appelé cela de la pédophilie. Mais, comme il est dit sur la quatrième de couverture, c'est sans nul doute " l'univers fantastique et rebelle du grand écrivain colombien", qui m'a échappé. Autre reproche, l'histoire est totalement résumée sur cette dernière page, ce qui nuit à la découverte de toute surprise en cours de lecture. 5/20
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Ce petit roman faisait partie d'une box thématique, entre deux thrillers, j'ai eu envie d'un peu plus de "fantastique".
Dès le départ, l'auteur nous explique d'où est partie son écriture, basée sur une légende. Cela m'a mis l'eau à la bouche ! Je m'attendais à quelquechose de mystique.
Mais je dois dire que j'ai été déçue, je n'ai pas réussi à avoir d'émotions pour les personnages, si ce n'est pour la petite Servia Maria, qui du haut de ses 12 ans va vivre un enfer. Pour avoir été mordue par un chien enragé, elle va terminer exorcisée...
Je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire finalement.
L'écriture est belle, certes, pour cela je mets 2 étoiles.
Ce n'est pas un livre que je recommanderai autour de moi.
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Quand on s'adresse à un récipiendaire du prix Nobel, on le vouvoie et on lui donne du Monsieur.
Donc, Monsieur Garcia Marquez, nous emmène au temps de l'Inquisition quelque part en Amérique du Sud (ou bien est-ce simplement l'Espagne ?). J'avoue ne pas avoir bien cerné ni l'époque (XVème, XVIème siècle ?) ni les lieux. Peu importe. L'intérêt est ailleurs puisque de tels faits se sont produits dans tous les pays et à n'importe quelle époque.
Quand l'Homme ne sait pas, il invoque des esprits supérieurs pour lui donner les réponses qu'il cherche désespérément (sans se rendre compte que la question est plus importante que la réponse). Parfois, c'est Dieu (afin d'expliquer ce que la science ne pouvait pas élucider), d'autres fois le Diable (pour déterminer la cause de troubles intérieurs). Evidemment, Darwin et Freud ont largement réduit leur champ d'action. Mais, à bien y regarder, avons-nous réussi à nous débarrasser de toutes ces vieilles croyances ancestrales ?
Sierva Maria, fille d'un marquis, est une petite fille de 12 ans qui a été mordue par un chien enragé. Sa cheville enfle, la blessure ne guérit pas. le marquis convoque un médecin un peu atypique pour l'époque, Abrenuncio : premier personnage qui illumine les pages du roman, après la fillette, personnage central.
Très vite, on s'aperçoit qu'elle passe le plus clair de son temps avec les esclaves dont elle parle les différentes langues africaines, qu'elle ment pour le plaisir de mentir, bref qu'elle est un peu « dérangée «. A cela, rien d'étonnant, sans être un champion de la psychanalyse : son père l'aime mais ne lui montre guère et sa mère la hait courtoisement. Là-dessus, petite explication du couple que forment ces aristocrates.
Convaincu que sa propre fille est possédée par le Diable, le marquis la fait interner dans un couvent où la mère supérieure la prend en grippe d'emblée. Un évêque ordonne à un prêtre exorciseur, Don Cayetano Delaura, d'enquêter sur le cas de la fillette : est-elle réellement possédée ?
Second personnage fort du roman. Cayetano va devoir se débattre face à une foule de sentiments divers comme chez Bernanos. Je n'en dirai pas plus.
L'ensemble est captivant, mais peut-être aurait-on gagné en se focalisant sur les relations ambigües du prêtre et de la fillette, sous la forme de simples visites dans son cachot, par exemple. Cette lutte du bien contre le mal qui masque mal les accès de ces sentiments et émotions qui nous bouleversent sans que le Diable ne soit pour rien là dedans. La dernière page tournée, je persiste dans l'idée que la religion a fait beaucoup de mal à l'âme humaine, à commencer par la sexualité (honte & culpabilité) et toutes les manifestations de nos sensations mal gérées.
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Lo mejor que tiene este libro desde luego es el título. No puedo ponerle más de dos estrellas por muchas razones. No creo que un libro deba pasar la mitad para recién introducir la trama principal y a personajes importantes, esa primera mitad es la más aburrida que me ha tocado leer hasta ahora y vaya que he leído libros "difíciles" como "Guerra y Paz" o "Nuestra señora de París". También debo decir que como intento de novela histórica es uno de los más bajos que he leído, puedo recordar ahora más de 30 superiores a esta obra. Las licencias históricas apenas aparecen y sobre todo los personajes son bastante planos, muy poco profundos, similares entre sí. Bajo esta premisa, el de presentar una historia pasada, ambientada en el virreinato, cualquier libro de Dumas y su romanticismo histórico se lo lleva bastante de encuentro, tanto en trama como en emoción. Creo que sólo un fragmento de los Tres Mosqueteros (particularmente uno en que Milady enamora a un joven) tiene mucha pero mucha más emoción y carga pasional de lo que a mi parecer García Márquez ha querido volcar en la pasión del protagonista masculino.En cuanto al tema de amor como "demonio" que muchos han querido ver desde luego he leído otros libros que están muy por encima como "Manon Lescaut", "Carmen" y desde luego "Nuestra señora de París", donde vemos el envilecimiento de los curas de una manera más desgarradora y palpable.La historia nos cuenta el destino prácticamente de Sierva María de todos los Ángeles, hija del marqués de Casalduero y su segunda esposa Bernarda Cabrera quien luego de ser mordida por un perro es internada en un convento, la muchacha a cargo de la religión pasará por trances impensables. En realidad muchos de estos elementos explorados como la crianza de la niña por esclavos africanos, la abyección del sistema cristiano en el virreinato, la despreocupación por su propia madre me parecen tibiamente abordados y pudieron explotarse mucho más.Hasta Gaskell en "La bruja Lois" hace una novela mucho más ejemplificadora digamos de lo pernicioso que puede ser la religión pero de una manera mucho más entretenida pero no menos sorprendente.Los detalles del realismo mágico me pasaron casi desapercibidos y como obra de madurez me ha sorprendido bastante aunque de manera negativa. Estoy seguro que otras obras del autor me gustarán más. Esta obra me la recomendó una buena amiga a la cual considero bastante pues es muy versada en literatura.
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