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Bernadette Emerich (Traducteur)
EAN : 9782277234982
252 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3/5   13 notes
Résumé :
"La portière s'ouvrit d'un seul coup. Byron hurla de terreur. Des bras le garrottèrent comme des tentacules, arrachèrent ses vêtements. Des crocs le déchiquetèrent pendant que des langues avides lapaient son sang..."
Gare aux lézards de nuit, ces étranges jeunes femmes peu farouches qui rôdent sur les parkings pour routiers. Des filles de joie ? Pas vraiment ! Plutôt des filles d'horreur qui cachent dans leur bouche pulpeuse deux crocs acérés...
La fam... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Les tapineuses vampires... voilà un titre... dont je me serais passée. Pourquoi l'avoir lu alors? Voilà ce qui arrive quand on se retrouve prise d'insomnie chez un ami, en ayant oublié son livre et n'ayant que ce mince volume sous la main pour patienter. Alors plutôt que me retourner en vain à la recherche d'un sommeil en fuite, et bien, j'ai lu... A défaut d'autre chose, les grosses ficelles et les invraisemblances de l'intrigue ont prêté à sourire. L'auteur a voulu mêler Eros et Thanatos en une spirale vampirique et enneigée. Sauf que ça ne prend pas du tout et que l'ensemble retombe très très vite avec le "splof" du soufflé effondré. L'écriture est... à l'image de la couverture. Guère besoin d'en dire plus. Les personnages sont plats, sans recherche ni profondeur.

Une série Z littéraire comme il en existe beaucoup. Je ne recommanderai pas ce roman. Sauf à se retrouver coincé et insomniaque avec rien d'autres sous la main. Entre deux maux...
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Bill Ketter est routier et se sent seul. Sa femme l'a quittée avec ses enfants, depuis plusieurs mois . Esseulé, il décide de profiter des charmes d'une fille peu farouche dans un restoroute. Mal lui en pris, la jeune femme n'en voulait pas seulement à son argent. Depuis ce temps, il se sent transformé avec des envies bizarres. Mais il a pu remarquer un semi-remorque qui semble relié à la jeune femme. Et il est bien décidé à se venger.

Des vampires qui ont trouvé le moyen de passer presque inaperçues tout en pouvant s'alimenter. Mais, une tempête se profile.

Une histoire originale de vampire avec une montée croissante vers une fin pleine d'action.

J'ai beaucoup aimé.
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Il m'amuse de commenter ce livre. J'étais chez un petit bouquiniste inconnu, en voyage et devant reprendre le train quelques minutes plus tard, j'étais très fatigué, triste et , en prime, peu inspiré par ce que je voyais. Surgit ce titre improbable qui me fait sourire et m'intrigue : peut-on vraiment écrire un livre et intituler sa traduction "Tapineuses vampires" ? Je le sors du rayonnage, vois la couverture, merveilleuse elle aussi... Il est vendu, sans surprise, pour une somme dérisoire et je me laisse tenter. Je l'ai lu dans le train, parfois hilare, et prête volontiers depuis cette "petite merveille" à des ami(e)s choisi(e)s qui s'en amusent fréquemment. Ah oui, et le titre est tout à fait exact, nous parlons bien de tapineuses...vampires. La couverture est tout aussi honnête et il est difficile de lire Garton sans penser à Ed Wood.
*
Au premier degré et sauf si vous aimez un ouvrage racoleur, mêlant horreur, sexe (enfin, sexe vu par le prisme du lectorat majoritaire en Amérique du nord, donc assez convenu et peu troublant), personnages caricaturaux et écriture "appliquée" (cet écrivain est plus un bon artisan qu'un créateur de génie) vous risquez de vous ennuyer ferme et/ou de vous agacer. Mais si, comme moi, il vous arrive d'avoir des curiosités aussi loufoques qu'assumées pourquoi pas ? C'est rapide à lire et peut distraire.
*
Comment conclure sans vous offrir le lien vers l'équivalent filmique à mes yeux et sans vous proposer un petit site fort sympathique ? http://www.nanarland.com/Chroniques/chronique-plan9-plan-9-from-outer-space.html
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Bill Ketter est un chauffeur de poids lourd séparé depuis pas très longtemps de sa femme et de ses enfants. Tout triste, il décide de se consoler une nuit avec une mystérieuse prostituée... mais la nuit dégénère bien rapidement. A son réveil, il constate qu'il a bien changé : sa peau est plus pâle et il éprouve une étrange soif... Un an plus tard, on retrouve sa femme, l'amant de celle-ci et ses enfants victime d'un grave accident les contraignant à se terrer dans un relais routier, alors qu'une tempête de neige sévit. Sauf que malheureusement, ils se rendront bien compte que des choses affreuses les guettent à l'extérieur, avide de sang frais... Bill revient aussi, retrouvant sa famille mais tous ce beau monde devra lutter toute la nuit contre des créatures abominables...
Une couverture assez singulière et sulfureuse, un titre tapageur et le tour était joué, titillant en plus mon addiction aux vampires. Et comment ? Bien mais sans plus.
L'histoire nous rappelle sans surprise le film génial de Tarantino, Une nuit en enfer. Un groupe se claquemurant dans un endroit isolé, en compagnie de vampires bien décidés de leur vider le sang, une lutte acharnée pour la survie jusqu'à l'aube, des geysers rouges... effectivement, l'influence est grande. Même s'il subsiste des différences.
Le livre a une ambiance sombre et tendue, entrecoupé de terreurs et de suspense. On se demande qui survivra de cette nuit, qui s'en sortira au delà de la neige et des crocs des filles...
Parlons de ces vampires ! Complètement à ce que le titre affirme, ce ne sont pas vraiment des prostituées de trottoirs mais des filles de joies arpentant les routes, (donc pas vraiment des "tapins") et qui sont sensuelles... Elles vendent leurs charmes pour mordre leurs victimes et sucer leur sang. J'ai trouvé cela un peu originale, des prostituées vampires ! Il est rare de voir des vampires appâtant des clients sur leur charme... Pourtant, si elles sont expertes en caresses, elles donnent bien la mort. Et elles ne font pas dans la dentelle ! Les morsures sont sanguinolentes comme on les aimes. En revanche, elles sont assez classiques ici : les crois et l'ail sont leur faiblesses ainsi que le jour... Quoique l'auteur a rajouté une nouvelle faiblesse assez innovante et qui peut leur être fatale mais je vous laisse lire le livre...
Malheureusement, les personnages sont un peu trop stéréotypés, même si leur psychologie est légèrement poussé. On a la petit famille prise au piège, la mère tiraillée entre le souvenir de son ex-mari et la présence de son amant, le fils qui se souvient de son père et qui va servir de victime, le noir colossal qui va crever à la fin (désolé mais c'était attendu)... même Bill n'est pas très développé, ce malgré son ressenti face à sa transformation est bien exploité ainsi que son envie de vengeance.
L'écriture est pas vraiment au top hélas. Alternant des termes familiers parfois vulgaires avec un langage courant banal et si quelques phrases m'ont marqué, le reste n'est pas exceptionnel. Peut-être est-ce du à la traduction mais je n'ai pas été sensible à la plume...
Certaines scènes sont juste assez frappantes comme la rencontre avec la Reine (brr) où l'attaque finale mais beaucoup sont un peu à plat, notamment les fameuses scènes de sexe bien peu revigorantes qu'on ne le croit...
En revanche, la fin est spectaculaire, on ne s'y attend vraiment pas tant elle semble être un twist.
Voilà un livre vampirique agréable mais pas vraiment mémorable. Quelques bonnes idées mais pas assez exploités à mon goût.
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Eclectisme, voici un mot qui convient admirablement au Californien Ray Garton. On pourrait également ajouter prolifique puisqu'il débuta sa carrière par le sympathique SEDUCTIONS (un mélange d'érotisme et d'horreur sanglante publié dans la collection « Gore ») avant d'embrayer avec une soixantaine de romans. A côté de récits d'épouvante (avec quelques rares publications françaises comme le très chaud EXTASE SANGLANTE, l'oppressif CRUCIFAX ou encore ALLIANCE MALEFIQUE), on le retrouve derrière de nombreuses novelisations (L'INVASION VIENT DE MARS, FREDDY 4 et 5, etc.) sans compter des bouquins inspirés de séries télévisées comme « Buffy » ou « Sabrina l'apprentie sorcière ». Bref, la quasi-totalité de son oeuvre reste méconnue du public français alors qu'il a été couronné outre-Atlantique d'un Horror Grand Master Award.
Ecrit en 1990, TAPINEUSES VAMPIRES fut édité chez J'ai Lu dans leur collection « Epouvante » sous une couverture aussi attrayante que son titre, traduction assez racoleuse du « lot lizards » original. Cette expression argotique désigne les prostituées qui fréquentent les parkings pour routiers aux Etats-Unis.
Récemment séparé de son épouse A.J., le chauffeur de poids lourd Bill Ketter va rencontrer un de ses lézards nocturnes et passer la nuit avec elle. Malheureusement, au réveil, Bill n'est plus tout à fait le même…Il est devenu un vampire. Un an plus tard, désireux de se venger des créatures de la nuit, Bill retrouve sa femme, accompagnée de son nouveau compagnon Doug, et ses enfants, dans un relais routier. Un accident de la route et une tempête de neige oblige, en effet, la famille à s'y réfugier. Or, à l'extérieur, un mal mystérieux s'est libéré…
Classique, le roman de Garton évoque évidemment les classiques récits de sièges (les vampires remplacent ici les zombies de « La nuit des morts vivants » ou les Indiens des westerns à la « Quand les tambours s'arrêteront ») et avance à bon rythme, aidé par une pagination restreinte (250 pages). On pense aussi à des oeuvres ultérieures comme « Une nuit en enfer » (pour le cadre) ou « 30 Jours de nuit » (pour l'environnement glacial). La publication chez Presse Pocket assure d'ailleurs une traduction intégrale, ce qui est appréciable, chez Gore (collection dans laquelle son mélange de sexe et de sang aurait pu le conduire), il eut fallu l'amputer d'un tiers.
Pour épaissir le récit, l'écrivain joue, classiquement, sur les rapports entre les membres d'une famille éclatée : d'un côté la mère et son nouvel amour, accompagné de ses enfants plus ou moins en crise, de l'autre le père qui aimerait renouer avec sa femme et regagner l'affection de sa progéniture. Rien d'original mais, au-delà des stéréotypes le tout demeure crédible et convaincant. Nous avons droit également à la petite fille malade qui « sent » que quelque chose de maléfique s'est libéré. Bien sûr, lorsqu'elle affirme qu'il faut « partir tout de suite » nul ne la croit et on lui rétorque d'un ton condescendant « mon poussin, ne sois pas ridicule ». On devine la suite…Avec une petite variation, sa maladie (laissons le suspense quoique l'on comprenne aisément la direction suivie par l'auteur) permettant finalement de vaincre la reine des vampires, créature monstrueuse et avide proche de la pondeuse de « Aliens ». le dernier acte, ramassé et spectaculaire, emporte ainsi l'adhésion par son énergie en proposant un bel affrontement entre les humains et les vampires. Tradition oblige, la fin laisse la porte ouverte à une suite qui ne fut jamais écrite
Ecrit de manière efficace mais sans beaucoup de recherches ou de fioritures, plaisant à suivre mais moins sanglant ou sexy qu'on ne l'espérait, TAPINEUSES VAMPIRES ne prétend pas renouveler la littérature d'horreur ou marquer d'une pierre blanche l'histoire du vampirisme. le livre assume son statut de divertissement, équivalent d'une bonne série B cinématographique qui se lit rapidement mais sans véritablement marquer les esprits.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La faim se manifestait d'abord dans la gorge. Le tout premier signe était en effet une sécheresse irritante au fond de la gorge. Peu après, sa peau devenait exagérément sensible, puis il était saisi de tremblements. Ensuite, au bout d'un certain temps, ses yeux larmoyaient et le brûlaient, comme s'il était en train de pleurer. Alors, le froid le saisissait. Son corps paraissait toujours glacial aux vivants mais s'il restait trop longtemps sans nourriture, lui aussi sentait cette glace l'envahir, et bientôt il grelottait. Ses lèvres enflaient, se fendillaient. Sa peau partait en lambeaux. Jamais il n'avait dépassé ce stade-là. Il était convaincue que, s'il ne se nourrissait pas, il tomberait dans le coma et finirait par mourir.
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Jon essuya une larme et regarda son papa. Il le vit ouvrir lentement la bouche, l'ouvrir de plus en plus grande. Puis il vit une chose remuer dans sa bouche : quelque chose qui descendait du haut de son palais en grandissant. Deux dents. Des canines. Elles pointaient des gencives comme le crocs d'un serpent. Les extrémités fines comme des têtes d'aiguille brillaient de salive.
Jon éclata en sanglots comme un bébé.
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