Isabelle Gaul
EAN : 9782896331956
Editions Pierre Tisseyre (01/09/2011)
/5
3 notes
Editions Pierre Tisseyre (01/09/2011)
Résumé :
De 12 à 17 ans
J’ai seize ans et j’ignore bien des choses. Une seule certitude : Dieu n’existe pas. Il n’y a, dans mon ciel, que des nuages gris, du grésil et une pluie d’ennuis qui me tombent dessus, ruinant ma vie et ma mise en plis…
Si Dieu existait, la blonde de mon père arrêterait de répondre aux questions que je ne lui pose pas et papa m’écouterait quand je parle. Si Dieu existait, ma mère n’ouvrirait pas notre porte à tous les paumés du... >Voir plus
J’ai seize ans et j’ignore bien des choses. Une seule certitude : Dieu n’existe pas. Il n’y a, dans mon ciel, que des nuages gris, du grésil et une pluie d’ennuis qui me tombent dessus, ruinant ma vie et ma mise en plis…
Si Dieu existait, la blonde de mon père arrêterait de répondre aux questions que je ne lui pose pas et papa m’écouterait quand je parle. Si Dieu existait, ma mère n’ouvrirait pas notre porte à tous les paumés du... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Au Salon du livre de Montréal de 2012, Isabelle Gaul avait remporté pour son roman jeunesse "Le yoga c'est pas zen" le prix Cécile-Gagnon.
Un très bon roman pour adolescents, il met en exergue leurs préoccupations majeures : le sens de leur vie, leurs conflits avec leurs parents et leurs flirts souhaités (mais pas toujours concrétisés). Tout cela dramatisé avec des pointes d'humour.
On relève au passage l'amitié de l'héroïne Marianne avec une jeune musulmane qui porte le voile au début du récit, puis l'abandonne. Il est à noter que Marianne pour ennuyer sa mère demande à son amie Lamia de devenir musulmane.
En France pour commander ce livre, on peut passer par la Librairie du Québec située à Paris non loin des jardins du boulevard Saint-Michel. Sinon passer par le site de l'éditeur.
Un très bon roman pour adolescents, il met en exergue leurs préoccupations majeures : le sens de leur vie, leurs conflits avec leurs parents et leurs flirts souhaités (mais pas toujours concrétisés). Tout cela dramatisé avec des pointes d'humour.
On relève au passage l'amitié de l'héroïne Marianne avec une jeune musulmane qui porte le voile au début du récit, puis l'abandonne. Il est à noter que Marianne pour ennuyer sa mère demande à son amie Lamia de devenir musulmane.
En France pour commander ce livre, on peut passer par la Librairie du Québec située à Paris non loin des jardins du boulevard Saint-Michel. Sinon passer par le site de l'éditeur.
Un roman très agréable à lire dans lequel l'humour ne manque pas! Une belle découverte pour moi. Voilà un joli livre à mettre entre les mains des ados.
Citations et extraits (5)
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Avec tes copains, t’es rendue complètement cinglée, maman. Tu te fais manipuler, ils t’utilisent. Ils vont te prendre tout ton argent et ensuite te laisser là, comme une dinde. Et une fois le duplex vendu, moi, je n’aurai nulle part où aller. Y as-tu pensé ? Ce n’est pas juste. Je pourrais appeler au DPJ si je voulais.
( la DPJ est la direction de la protection de la jeunesse et l’héroïne a une quinzaine d’années)
( la DPJ est la direction de la protection de la jeunesse et l’héroïne a une quinzaine d’années)
Parait-il que monsieur Étienne est toujours porté à faire des allusions sexuelles, qu’il ne pense qu’à "faire la chose" et que Mac trouve ça bien rigolo. Or, Justine prétend savoir que, moi, ça m’agacerait. Ah oui ? J’ai envie de lui répondre que ça m’agacerait pas du tout. Au contraire.
(l’héroïne a une quinzaine d’années)
(l’héroïne a une quinzaine d’années)
À seize ans, je crains que l’existence ne m’ait offert plus de questions que de réponses. Mon cas n’a rien d’original si je me fie à l’ensemble des personnes qui gravitent autour de moi. Apparemment, aucune d’entre elles ne possède la vérité sur le sens de la vie.
Disons que plusieurs lettres se sont échangées entre ma mère et moi depuis le party … On a conclu que je n’avais pas besoin de porter le hijab pour vivre mes croyances. Mais je pourrai y revenir si je le souhaite. C’est mon droit.
( Lamia ne porte plus le voile à la fin du récit )
( Lamia ne porte plus le voile à la fin du récit )
J’avais dix ans. Ma mère pleurait tout le temps. Tout le temps, je vous dis : lorsqu’elle remplissait le lave-vaisselle, quand elle se brossait les dents, même à l’épicerie, au rayon des fruits et légumes.
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