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3,85

sur 1123 notes
Entrer dans ce roman de Théophile Gautier c'est plonger dans la langue française, s'immerger dans un univers auréolé de gourmandises stylistiques. C'est suivre une ribambelle de personnages chatoyants et si attachants. Pas à pas, on visite, à cloche pied on déguste, à grandes enjambées on se laisse porter par des péripéties toutes plus épiques les unes que les autres. On aime la gentille Isabelle et ses pruderies, on soutient Sigognac et ses amis, on déteste Vallombreuse et ses effronteries. Bref, on déguste, et on se demande pourquoi on avait pas ouvert ce satané pavé avant. Foncez.
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A la fois "roman comique" et roman historique de cape et d'épées, ce brave Capitaine Fracasse déploie bien des talents pour peu d'effets.

L'auteur nous fait découvrir la société du roi Louis XIII et de ces baronnies aussi flatteuses que désargentées.
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J'ai trouvé le début très prenant et l'histoire m'a intéressée. J'ai parfois été troublée par les transitions abruptes, certainement dues à la version abrégées.
Ensuite, j'ai trouvé que ça traînait en longueurs, qu'on tournait en rond, et malgré les scènes de combats, je me lassais. Par contre, j'ai trouvé cela très cinématographique, ce qui est assez étonnant vu la date à laquelle ce roman a été écrit ! Je voyais tout à fait Jean Marais tenir son rôle à merveille !
La fin propose un rebondissement qui relance un peu l'histoire et qui la termine de jolie façon.
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ce roman je l'ai lue après avoir vue le film avec jean marais est je peux vous dire que c'est un très bon roman et que je le conseille au amoureux de cape et d'épée
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au départ je croyais à une histoire de chevalerie classique, non , il n'en est rien, un châtelain déchu devient saltimbanque , il rencontre un fille , un homme en est jaloux mais il s'avère que c'est son frère, au final , les amoureux se rencontrent et trouvent un trésor dans les ruines du vieux château, mais au début on imagine pas le contenu de cette façon,à découvrir...........
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Signognac, jeune baron descendant d'une famille noble ruinée, vit dans son château, seul et n'ayant point de gout à la vie. Tout change quand il croise un troupe théâtre et comme il devine que ce n'est pas en restant dans son domaine décrépit et qu'une actrice au doux nom d'Isabelle lui fait battre le coeur, il tente le coup et part avec eux, ou ils connaîtrons milles mésaventures.
Théophile Gautier parvient à nous décrire une époque régie par les duels et ou les comédiens n'étaient pas vu d'un bon oeil. On suit le héros se battre contre un rival ayant kidnappé sa bien-aimée. Puis on s'étonne d'une révélation presque abracadabrante mais qui apporte au récit, son happy end.
Quel rafraîchissement de classique ! Lisez le.
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un pur roman de cape et d'épée qui a enchanté ma jeunesse.
J'ai bien du le lire 3 fois avant mes 13 ans.
Ce n'est pas si facile que cela à lire (plus difficile que le "roman de la momie" par exemple) mais la langue est très riche quoiqu'un peu déroutante pour un lecteur de nos jours.
Et quelle éloquence ,quel joie de lire de bons mots voire de calembours.
Et l'hisotire est moins simpliste qu'à l'habitude.
Et il ne faut surtout pas oublier l'hommage rendu à la Comedia del Arte et le théâtre en général, peut-être le thème principal du livre au-delà des intrigues, de la vengeance ou de histoires d'amour.
Pour les cinéphiles, se laisser tenter par la version d'Abel Gance de 1943 vec Fernand Gravey, plutôt que celle trè connue de Pierre Gaspard-Huit de 1961 avec Jean Marais
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Un récit qui n'est pas qu'une simple aventure. C'est aussi une jolie histoire romantique. Témoin le retour des Sigognac dans la grande salle vide du début où le baron vivait seul et désargenté. Mais Il n'attendait qu'Isabelle et les nombreuses péripéties pour retrouver le bonheur.
L'écriture est si belle...
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Cela faisait longtemps que j'avais envie de le lire car le nom de Fracasse avait sa part d'aventure, ce petit goût d'authentique qui tient une place dans notre imaginaire, comme un lien vers l'enfance. Encore fallait-il le courage de plonger dans une oeuvre de 700 pages plutôt dense ? Et puis, je me suis lancé, conscient que je ne faisais là que combler une lacune dans une bonne éducation littéraire et artistique.

Le choc fut rude… le livre de Gauthier n'est pas un livre pour la jeunesse. Ou la jeunesse a drôlement changé. Car il faut rentrer dans ce livre compact qui n'a rien de moderne. Gauthier est un écrivain prolifique qui se gargarise de mots, il se lance dans des pages et des pages de descriptions. C'est aussi dense que la forêt vierge, et vous n'avez pas de coupe-coupe, sauf à tourner les pages, ce que à quoi je ne peux me résoudre. Il se complait aussi dans le misérabilisme, en particulier au début du roman dans un château en ruine ou dans une scène un peu plus tard où les saltimbanques pris dans une tempête de neige se font attaquer par des loups. L'action n'est jamais fluide. Si un quidam apparaît, Gauthier met bien deux ou trois pages à nous décrire son accoutrement, sa physionomie, ce qu'il a mangé, voire ses embarras gastriques… C'est une littérature où l'accouchement se fait au forceps, dans la douleur. le lecteur souffre. Surtout, j'imagine, le lecteur contemporain.

Mais Gauthier fait de son Capitaine Fracasse un récit hors sol qui relève plus d'un mythe que de la réalité. Tous ses personnages, grands seigneurs comme spadassins issus de bouges sordides, sont bavards, ont la même faconde perlée de références mythologiques, et le même esprit chevaleresque. Gauthier ne change jamais de registre de langue. C'est donc l'expression d'un rêve social où l'aristocratie est portée aux nues, et où les petites gens, même en situation de famine, sont elles-aussi guidées par de hautes considérations humaines.

Peut-être avons-nous là la raison du maintien dans la postérité de cette oeuvre un peu ampoulée qui ne passerait plus aujourd'hui le moindre comité de lecture d'un éditeur ? Il y a là un souffle littéraire indéniable. le reflet d'une époque aussi où l'on découvre que la virginité chez une femme est élevée au rang d'un capital à ne pas dilapider. Gauthier est finalement un grand moraliste. Ce qu'on découvre aussi dans le personnage de Chiquita, une jeune fille qui joue un rôle de bonne fée refaisant surface tout au long du roman. Ou dans la rédemption des méchants. Car personne ne meurt dans les duels à l'épée du Capitaine Fracasse. Seul un pauvre hère meurt en fin de roman. Et encore, il bénéficie par la providentielle Chiquita d'une mort rapide pour abréger les souffrances du supplice de la roue.

Au final, cela reste un beau morceau de littérature. D'ailleurs, si un jour, quelqu'un se mêle d'une conversation dont il était le centre, plutôt que de lui dire « tes oreilles ont dû siffler », dites-lui à la manière des comédiens du Capitaine Fracasse :

« Si par quelqu'un de ces onguents magiques dont parle Apulée tu t'étais muée tout à l'heure en oiseau et fusses venue, te posant au bord du toit, écouter la conversation que je tenais avec Blazius, il te serait arrivé cette chose rare pour les absents d'entendre ton éloge sur le mode lyrique, pindarique et dithyrambique. »

Lien : http://calembredaines.fr
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Souvenir de lecture d'enfance... ma période de "Cape et d'épée" avec les "Trois mousquetaires" bien sûr mais aussi tous les vieux films en noir et blanc du ciné-club...
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