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Citations sur Billie (116)

On le savait, que c'était notre dernière chance et qu'on tenait là notre revanche sur toutes ces années de solitude passées au milieu des nazes et des morues du monde entier.
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J'ai hurlé, j'ai ri et j'ai vécu.
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Le monde n'est qu'un égout sans fond où les familles les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange, mais il y a pour nous une chose sainte et sublime qu'elles n'auront pas et qu'elles ne nous prendrons jamais : le courage.
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Depuis ma naissance, je ne tiens que par ma volonté de tenir et le premier qui touche à mes tuteurs, si fragiles soient-ils, je le démolis.
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Oui. Je l'ai vu. Ce fut rapide et bien vite camouflé, mais moi, à cause de mon enfance en self-défensive, je suis très forte pour détecter les moindres pensées secrètes dans le regard des gens qui m'envisagent.
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Comme c'est très important et que j'en ai marre de nous rapporter en indirect avec tous ces "que" qui nous plombent le récit, je te le fais en dialogues.
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Ce n'était pas à lui que je m'adressais, c'était à moi. A ma bêtise. A ma honte. A mon manque d'imagination. Lui ne m'aurait jamais abandonnée et s'il se taisait, c'était uniquement parce qu'il avait perdu connaissance.
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Personne n’a applaudi parce qu’ils étaient tellement sous le choc que leurs crétins de cerveaux
ne trouvaient plus le bouton « bras » sur la
télécommande.Le pire, c’était celui de la prof. Alors lui, il avait
carrément fondu dans la boîte… Sérieux, ça a duré longtemps, longtemps… 1…
2… 3… on aurait même pu compter les secondes
comme un arbitre de boxe. Nous, on ne bougeait
pas. On ne savait plus trop si on avait le droit de
ressortir pour aller nous changer ou si on devait
retourner à nos places avec nos déguisements et
puis il y a eu une petite détonation dans le fond et,
bien sûr, tous les autres ont suivi.Tous. Fous. Déchaînés.Comme un énorme pétard qui nous aurait sauté
à la gueule.Et… Oh…Que c’était joli…

Mais le plus beau, pour moi, c’était maintenant :Quand la cloche a sonné et qu’ils se sont tous
barrés en récré, la prof est venue vers nous pendant qu’on remballait nos accessoires et elle nous
a demandé si on était d’accord pour la rejouer
devant ses autres classes. Et même d’autres profs
et le directeur et tout ça.Moi, je ne disais rien.Je ne disais jamais rien à l’école, je me reposais.Je ne disais rien, mais je ne voulais pas. Pas
parce que j’avais eu le trac, mais parce que la vie
m’avait appris à ne pas lui en demander de trop.
Ce qu’on avait vécu là, c’était cadeau. Maintenant,
voilà. Il était déballé et basta. Laissez-nous tranquilles avec. Je ne voulais pas prendre le risque de
l’abîmer ou de me le faire chourer. J’avais si peu
de jolies choses à moi et celle-ci je l’aimais tellement que je ne voulais plus jamais la montrer à
personne.
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« Adieu, Camille. Retourne à ton couvent.
Et lorsqu’on te fera encore de ces récits hideux
qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais
te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux
ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les
femmes sont perfides, vaniteuses, menteuses,
curieuses et dépravées ; et le monde entier n’est
qu’un égout sans fond où les phoques les plus
informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a dans ce monde une
chose sainte et sublime, c’est l’union de deux
de ces êtres si imparfaits et si affreux… On est
souvent trompé en amour, souvent blessé et
souvent malheureux, mais on aime. Et, quand
on est sur le bord de sa tombe, on se retourne
pour regarder en arrière et on se dit : J’ai souffert
souvent, je me suis trompé quelquefois, mais
j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un
être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
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Mais
c’est vrai que c’est dommage parce que le plus
beau de cette scène, tu verras, c’est tout à la fin,
quand Perdican s’énerve et explique à Camille que
oui, tous les hommes sont des nazes et que oui,
toutes les femmes sont des morues, mais qu’il n’y a
rien de plus beau au monde que ce qui se passe
entre un naze et une morue quand ils s’aiment…
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