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sur 835 notes

J"ai été surpris en flagrant délit de lecture du dernier roman d'Anna Gavalda. Avouez, qu'il y a de quoi se cacher, le bourriquet de la couverture, gambadant dans un champs de pissenlits (?) n'est pas aussi classieux que la couverture crème de chez Gallimard. C'est ainsi que je me suis attiré les remarques perfides de mon entourage, du genre :
- Ah bon ! Tu te remets à lire Gavalda ? T'avais pourtant juré, craché qu'après "Ensemble c'est tout " on ne t'y reprendrait plus.
Ou aussi :
- Toi tu t'es fait avoir par la promo ultra léchée. Tu es faible quand même ! Il suffit qu'on te sorte le grand jeu de l'écrivain qui entend la voix de l'héroïne lui dicter le roman, qu'elle a travaillé sur les mots, les sonorités et qu'en plus tu vas être surpris ....hop, tu fonces !!!
Que voulez-vous, j'ai craqué pour l'âne, il est si mignon....
Même s'il y a une part de vérité dans ce qui précède, je pensais réellement que lire "Billie" allait me permettre d'écrire un billet rigolo et méchant sur la reine actuelle du roman.
Raté ! C'est raté !! La Gavalda m'a cueilli dès les premières pages comme au bon vieux temps de " Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part".
Oui, je l'avoue, j'ai lu "Billie" d'une traite, en une soirée et j'ai aimé ça ! Entendons-nous bien , ce n'est pas le livre de l'année, ni quelque chose qui restera gravé en mémoire jusqu'à ma mort, c'est juste un bonbon acidulé, bien troussé, qui se déguste gentiment un soir gris d'automne.
La promo dit que les lecteurs habituels d'Anna Gavalda allaient être surpris. Sans doute qu'après la lecture du premier chapitre, ils seront sur un terrain un peu mouvant car nous retrouvons l'héroïne, Billie (en souvenir de Bambi Jackson...), allongée au fond d'une ravine du parc des Cévennes, la cheville brisée. Auprès d'elle, Franck, tout aussi cassé, dont la principale préoccupation est de savoir si la chute qu'ils ont faite, n'a pas provoqué une lésion de la moelle épinière. Après quelques pincements bien placés, prouvant sa capacité à réagir, il ne lui reste plus qu'à savoir si sexuellement il pourra toujours assurer. Il demande donc à Billie de s'occuper de son membre viril afin de vérifier sa bonne tenue.
Ce démarrage un soupçon hard pour la number one de nos romancières est couplé à un style gouailleur et cru, montrant ainsi sa capacité à se renouveler. On allait voir ce qu'on allait voir ! La suite se révélera tout de même pétrie avec sa célèbre farine de solidarité, mélange ingénieux de bons sentiments et d'une observation assez fine de nos moeurs actuelles.
La fin sur le blog
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Enorme déception à la lecture du dernier roman de cet auteur.
Je l'ai emprunté car plusieurs collègues l'avaient lu et n'étaient pas d'accord entre elles....Je dirais juste que c'est très caricatural, les personnages sont stéréotypés, les dialogues sont tartes, les descriptions sont au mieux naïves sinon carrément pas crédibles du tout. Par exemple, l'auteur mentionne une fille qui vient d'un milieu très défavorisé et qui a tout de même des tas de références en matière de cinéma classique, de jazz, de littérature, de théâtre etc...bah non, moi, je n'y crois pas une seconde !
Et le style est soit plat par moment, soit vraiment faux, on croirait un exercice de style du genre : "et si vous écriviez comme un jeune complètement inculte en faisant exprès plein de fautes de grammaire mais en mettant des expressions qui n'existent plus depuis 1930 et en décrivant des situations bien vulgaires et glauques pour faire vrai..."
Certains pourront y voir une gentille fable, moi, je me suis juste ennuyée et la qualité médiocre de l'écriture m'a gâché le peu de plaisir que j'aurais pu avoir à lire une histoire optimiste, bien que quand même très "cul-cul la praline".
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Billie et Franck, « ces deux êtres si imparfaits et si affreux ».

Deux écorchés vifs que la vie n'a pas épargnés et que rien de prédestinait à se croiser. Billie qui vient d'une cité, la Cosette des dépotoirs. Franck qui n'aimait pas les filles, le petit pédé souffreteux. Tout les oppose et pourtant ils s'attirent. Malgré des parcours qui s'entremêlent et se démêlent, l'amour et le respect qu'ils ont l'un envers l'autre n'arrête de croitre et de les réunir. Je ne parle pas d'un béguin entre un homme et une femme, c'est bien plus intense, bien plus fort. Il s'agit d'une Amitié unique, comme il en existe peu. Entre ces deux Êtres existe un lien sincère qui va au-delà de l'amour.

Un soir, à la suite d'un accident stupide, Billie et Franck se retrouvent au fond d'un ravin. Franck est gravement blessé. Tant bien que mal, Billie tente de lui porter secours. A la belle étoile, isolés de tout et de tous, Billie se blottit contre son petit Prince dans l'attente des secours mais Franck sombre rapidement dans un coma. Dans ce froid et cette interminable attente, Billie va entamer un long monologue avec sa petite étoile. Une conversation à sens unique qui lui permet de faire son mea culpa, de raconter sa vie, sa descente aux enfers, sa rencontre et sa passion indescriptible pour Franck. Elle se livre pour mieux se délivrer. Elle se raccroche à cet astre comme à son dernier souffle d'espoir. Elle lui demande la clémence envers la personne qu'elle admire et qu'elle aime le plus au monde. Billie est prête à mourir mais non sans avoir expliqué le déroulement de son parcours qui l'a mené dans les bas fonds de la prostitution et celui de Franck qui a étudié le droit comme pour se faire pardonner son homosexualité. « Il n'aimait pas ce qu'il étudiait pour obéir à un père qu'il aimait encore moins.»

Anna Gavalda rend inoubliable l'amitié entre ses deux personnages. Dans un langage plutôt actuel, elle nous parle de la différence, de l'intolérance et des dérives qui peuvent être liées au milieu social dont on est issu. L'écriture se veut un peu crue puisque c'est l'héroïne qui raconte mais c'est drôle, tendre, émouvant et on en ressort heureux et grandi. D'une histoire sombre et dramatique, elle arrive à nous faire rire et pleurer. Ce n'est certes pas l'histoire du siècle mais un petit roman comme une grande bouffée d'oxygène.

Un soupçon de Billie Holiday, un grain de Billie Jean, mais surtout une attachante jeune femme pleine de fougue et de sincérité. Billie et Franck «ont souffert souvent, se sont trompés parfois, mais ils aiment à la folie».

Billie, comme une embellie…

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Il n'est pas toujours simple quand nous aimons par dessus tout un auteur de rester objectif et de donner une opinion juste une fois la lecture achevée, lorsque celle-ci ne nous a pas transportée, « comme avant »...
Parmi les lecteurs assidus, et fans absolus, il y a ceux qui ne lui passent rien (à l'auteur) et qui n'attendent que « la perfection ou le pilon ». Ils deviennent alors bien souvent plus incisifs et durs que de raison. C'est que quand l'admiration est à son comble, la déception amplifie, déforme les sentiments et les exacerbe, au point de ne laisser aucun filet pour amortir la chute !
Il y a aussi ceux qui lui pardonnent tout, et argumentent jusqu'au désespoir pour transformer un raté en un essai qui frise le génie, à l'originalité si novatrice, qu'elle ne sera évidence que pour les générations futures. « Trop en avance sur son temps. » CQFD
Puis il y a les autres. Ceux qui hésitent entre le silence de la gêne allié à une certaine politesse, et préfèrent reposer ledit livre sur l'étagère, en espérant qu'il ne laissera qu'un si vague souvenir, qu'ils arriveront à en oublier les manques et les quelques échappées, tuées dans l’œuf juste avant l'envol...

Peut être que dans une vie de lecteur ou de lectrice « bien remplie » nous passons tous, bon an mal an, par ces trois « phases » ?
Aujourd'hui, c'est ce que m'inspire Billie d'Anna Gavalda : Dés les premières pages lues, devant mon incapacité à faire miens ses personnages, je lui murmurais tout bas (à Anna) : « non pas ça ! Tu ne m'as pas fait cela !! J'y crois pas ? » Et de reposer avec force et détermination le petit livre sur l'étagère de ma bibliothèque. Pour le reprendre quelques temps plus tard, en m'écriant intérieurement de la manière la plus enjouée possible « allez Anna, cela va aller, là, on y croit, je suis avec Billie et Franck dans la galère, et l'ami Musset va nous sortir de là ! Ils va les réunir ces deux-là, à la vie, à la mort ! Même si je ne suis pas ENCORE convaincue, je te soutiens et j'y crois, car ne pas y croire, ce serait tout foutre en l'air, moi et ma belle admiration pour toi ! Et ça, moi vivante, c'est pas PEN-SA-BLE !! »
Et petit à petit, je suis arrivée à la fin, sans vraiment m'en apercevoir et j'ai pensé que cela aurait pu être grand, que cela aurait pu être sublime, mais que voilà ! C'était juste plaisant. Et que c'était déjà cela !
Puis se dire qu'aimer lire une auteure contemporaine, c'est aussi ça : accepter de la suivre sur les sentiers qu'elle a décidé d'emprunter et sur lesquels nous n'aurions jamais mis les pieds sans elle, accepter qu'elle nous embarque parfois sur des chemins qui nous égarent au risque de nous perdre.

Et se réjouir à la prochaine lecture, de sillonner de nouveau côte à côte...
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A une époque, elle n'avait encore écrit qu'un livre ou deux, Anna Gavalda rédigeait une chronique régulière dans le journal du dimanche. Elle y racontait avec une certaine insolence et une bonne acuité visuelle ce qu'était la vie d'une jeune parisienne BCBG. C'était futile, rigolo et acidulé. Sympathique, pour tout dire, cette Anna Gavalda qui ne se prenait pas au sérieux. Avec Ensemble c'est tout, elle a, semble t-il, atteint le niveau le plus haut auquel elle puisse prétendre avec des thèmes qui lui tenaient à coeur et des personnages fracassés qu'elles faisaient remonter du fin fond de la piscine, façon de parler. Billie lui ressemble pas mal, sur le fond, en tous cas. Son héroïne vient du quart monde, son meilleur copain, à la vie à la mort, a des penchants sexuels qui défrisent son entourage. Des êtres en souffrance qui vont bien finir par s'en sortir, on lui fait confiance pour ça à la Gavalda. Déjà que le sujet sent le réchauffé au micro-ondes, ça n'incitait pas à l'indulgence. Mais le pire c'est que la romancière a voulu se glisser dans la peau de Billie, une caillera qui va passer par toutes les humiliations et expérimenter le sordide de la vie avant, bingo, de se reprendre en main et de sauver son grand ami par la même occasion. Alors voilà, le style oral et les grossièretés à tire-larigot, ça va bien dix pages mais c'est désespérant à la longue. La vulgarité n'est pas excusable. Pas plus que l'idée pêchée chez Kechiche que la rédemption et l'illumination passent par la découverte du théâtre classique, ici celui De Musset. On ne badine pas avec la littérature, madame Gavalda. Billie, c'est du travail bâclé, un recyclage éhonté et rudimentaire de vos livres précédents et par la même occasion une claque dans la face des lecteurs qui ont goûté, peu ou prou, vos autres ouvrages et qui vous aiment bien, malgré tout. On va dire que c'est une grosse faute de goût et oublier vite fait cette ânerie (référence pas très fine à la couverture du livre).
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Billie, c'est l'histoire d'une jeune fille fracassée par la vie.
À sa naissance, aucune bonne fée ne s'est penchée sur son berceau. Elle n'avait pas encore un an quand sa mère est partie la laissant à la seule garde de son père. Celui-ci s'est remis très vite en ménage avec une autre femme ayant déjà sa propre tribu. Ils vivent tous entassés dans une caravane et partagent les coups, les insultes, l'alcool, la saleté, la misère mais surtout pas l'amour.
Billie a bien compris, grâce aux cours de géographie, qu'elle faisait partie du quart-monde. Mais l'école ne lui apporte pas grand chose. Elle n'y a pas sa place, elle se sent rejetée. Et comment apprendre quand les conditions de vie sont à ce point ténues ?
Pourtant c'est au collège qu'elle va faire la connaissance de Frank...

Je le dis tout de suite, j'ai été bluffée par ce roman. J'ai pris une grande claque à sa lecture. Je n'y ai pas pris garde au début, j'ai même failli laisser tomber dès les premières pages, avec ses dialogues crus et incisifs. Et puis, la rencontre improbable de Billie, Franck et d'Alfred de Musset m'a cueillie tout simplement.

C'est une histoire dure et tendre à la fois. C'est une magnifique histoire d'amour et de respect. C'est une histoire pleine de tendresse et de fureur. C'est une histoire qui vous prend aux tripes et ne vous lâche pas.

Laissez tomber vos à-priori, comme moi, et plongez dans cette lecture. Même si elle n'est pas exempte de clichés, elle dresse cependant un tableau réaliste des différences de tous bords.

"Marions-nous... Ils sont tous en train de nous casser les pieds avec leur mariage pour tous, leur manif pour tous, leur contre-manif pour tous, leur haine pour tous, leurs préjugés pour tous et leurs bons sentiments pour tous... Alors pourquoi pas nous, hein ? Pourquoi pas nous ?"
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Billie et Franck sont dans un ravin, paumés en plein coeur des Cévennes, et Franck présente de multiples fractures. A l'occasion d'un pluie d'étoiles filantes, Billie veut croire en sa bonne étoile. Elle retrace, pour s'en attirer les bonnes grâces, leur passé commun dans une zone rurale profonde, elle, la petite fille qui grandit sous les coups dans un no man's land, et lui, l'homo distingué de bonne famille.

Billie est ma première incursion dans les livres d'Anna Galvada, et c'est plutôt une réussite, même si ce n'est pas un coup de coeur. J'ai trouvé cette lecture plutôt sympathique et drôle, même si les ficelles sont un peu grossières... Musset au secours de la jeunesse ? Aimer est le grand point, qu'importe la maîtresse ? Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ? (La coupe et les lèvres). Après tout, pourquoi pas, c'est l'un de mes poètes favoris !
Pour en revenir à Billie, j'ai trouvé le ton et le contenu du roman assez justes, bien menés, bien amenés. L'écriture est dynamique, vivante. le portrait au vitriol de la bourgeoisie bien pensante, et notamment des bobo parisiens, est particulièrement saisissant. Je suis en revanche déçue par le final, qui détonne avec le reste...
Et maintenant, il ne me reste plus qu'à replonger dans "On ne badine pas avec l'amour".
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Billie est un livre que j'ai dû abandonner.

J'ai été exaspérée par le style caricaturant le "parler jeune" utilisé par l'auteure, ainsi que les personnages qui m'ont paru exagérés au possible.

Grosse déception donc, car depuis Ensemble, c'est tout, l'écriture d'Anna Gavalda se pare d'une syntaxe qui me déplait totalement. Et je ne parle pas du lexique !


Lien : http://justelire.fr/billie-d..
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J'ai beaucoup aimé les romans précédents d'Anna Gavalda, mais bizarrement, lorsque son dernier livre est sorti, je n'ai pas eu envie de l'acheter. D'autant que la couverture, avec ce petit âne court sur pattes dans cette herbe trop verte m'intriguait sans m'attirer.
On me l'a prêté.
Et bien mon intuition était bonne.
Je l'ai lu sans me départir d'un certain détachement et je n'ai pas pu adhérer vraiment à l'histoire ni m'attacher aux personnages.
Billie, une adolescente paumée, en marge de la société, ne trouve appui et reconnaissance qu'auprès de Frank, un camarade de classe rejeté lui aussi.
« On ne badine pas avec l'amour », pièce que la classe de troisième doit jouer, va les réunir dans les rôles de Perdican et de Camille. Et c'et le début d'un amour/amitié indestructible.
La vie va les séparer sans qu'ils se perdent vraiment de vue, et ils se retrouvent adultes.

le ton est direct, vif, contemporain, mais ça sonne faux.
Les dialogues sont peu crédibles. Billie, peu cultivée, s'exprime parfois dans un langage qui ne lui correspond pas.
Et puis la dernière partie, dans les Cévennes, ne tient pas debout.
Le roman se termine parce qu'il faut bien finir, comme si l'auteur était vraiment à cours d'inspiration.
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J'ai été une lectrice de la première heure d'Anna Gavalda dont j'ai lu pratiquement tous les livres (mais à l'époque je tenais pas de blog donc pas de chronique) et plus récemment de Fendre l'Armure, un recueil de nouvelles que j'avais beaucoup aimé.

Je me souviens que lors de la sortie de Billie la couverture et le format m'avaient poussée à ne pas l'acheter…. Un pressentiment ? J'avais l'impression d'un livre pour la jeunesse…. Je l'ai trouvé en livre d'occasion il y a quelques mois et j'ai décidé de le lire cet été… Après des lectures sombres il me fallait quelque chose de léger…..

Je suis assez déçue….. Anna Gavalda se lance dans le récit d'une pauvre petite Billie, abandonnée de tous, vivant dans ce que l'on appelle le quart-monde, une Cosette des temps modernes, au franc-parler qui va nous relater son existence et sa tendre et belle amitié avec Franck Muller dit Franck Mumu pendant une vingtaine d'années….

Anna Gavalda s'attache dans ses romans aux relations humaines, aux liens qui unissent des personnes qui n'auraient jamais dû se rencontrer, à l'entraide et à l'amitié et c'est encore un peu le cas ici. Mais ce qui m'a gênée dans ce roman c'est le fait qu'elle ait voulu totalement se fondre dans le personnage de Billie et là ça ne marche pas. Elle n'est pas Billie, elle en fait trop.

Voulant prêter sa plume à la voix de Billie, enfant gouailleuse et sans limite, la narration devient pesante avec ses clichés et expressions toutes faites et prévisibles et au final un roman très prévisible, cousu de fil noir blanc et qui n'apporte (pour ma part) absolument rien. On le lit très vite et au final je me demande si elle ne s'adresse pas à des adolescents…. et encore que ceux-ci ont désormais de la littérature de qualité.

Anna Galvada m'avait habituée a beaucoup plus de subtilité, de délicatesse dans l'écriture, dans l'élaboration de ses récits, la profondeur de ses personnages (il faut décidément que je relise ses romans peut-être est-ce moi qui ne suis plus dans ce genre de littérature !). Ici rien de tout cela : elle a peut-être voulu s'amuser à se glisser dans la peau d'une fille avec peu d'éducation, qui a reçu plus de coups que d'amour mais sans parvenir à attirer mon intérêt et ma compassion pour elle.

J'ai malgré tout voulu aller jusqu'au bout, espérant qu'à un moment ou à un autre il y allait avoir un sursaut, un changement de ton au fur et à mesure que Billie grandissait mais non, tout est du même acabit et je ne vous parle pas de la fin qui est tellement prévisible qu'elle en devient affligeante et burlesque.

Une note « A la rigueur » pour ce roman qui ne restera dans ma mémoire uniquement pour le fait qu'une auteure que l'on admire peut également se fourvoyer et décevoir. Un moment d'égarement….. Cela ne m'empêchera pas de guetter ses prochains ouvrages, je relirai aussi les ouvrages non chroniqués pour retrouver l'Anna Gavalda que j'aime ou peut-être me rendre compte que mon univers lecture s'éloigne d'elle, pourtant « Je l'aimais » comme elle l'a si bien écrit.
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