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sur 6406 notes
Il fallait bien que j'en lise un, pour voir. Et j'ai vu. Je ne fais pas parti du public visé, autant le dire de suite. C'est une histoire sentimentale. Il paraît que ça aide à digérer les ruptures. Mouais...

Je l'aimais, c'est l'histoire d'une gonzesse qui vient de se faire larguer avec ses deux gamins, la trentaine passée, pour une minette superficielle. Forcément, elle va squatter chez ses beaux-parents et doit cohabiter avec beau-papa qui semble être un vieil ours mal léché. Sauf que beau-papa va lui raconter avec emphase et émotion comment il a cocufié sa femme pendant des années, cherchant ainsi à convaincre la malheureuse que son ex est un type bien courageux et qui a eu bien raison de la planter. [...]
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Huis-clos très intimiste, très psychologique. Pas mal du tout. Les sentiments sont bien décortiqués, et pour une fois, ce sont ceux d'un homme. J'ai quand même un petit doute : les hommes sont-ils capables d'analyser leurs états d'âme de cette façon?
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Une très belle réflexion sur le courage nécessaire pour tout plaquer et abandonner une personne que l'on n'aime plus et un couple où il ne reste plus que des souvenirs et des habitudes... Un roman pas très gai mais qui fait réfléchir. Un de mes préférés d'Anna Gavalda.
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J'aime Anna Gavalda d'amour.

Voilà, c'est dit.

Je l'aimais, c'est l'histoire de Chloé, qui vient de se faire larguer par Adrien, le fils de Pierre, et de Pierre, qui, bien que dévasté par le chagrin de sa belle-fille adorée, salue la décision de son fils. Pierre, un vieux con selon sa belle-fille, décide d'emmener Chloé et ses deux filles quelques jours au chalet pour tenter de la réconforter. Au fil de ce petit roman d'à peine cent-cinquante pages, ils se livreront l'un à l'autre tout doucement.

Je l'aimais, c'est l'histoire d'une rupture amoureuse douloureuse où sont abordés les sentiments que peuvent ressentir les deux anciens amoureux. Qui souffre le plus? Celui qui est abandonné? Celui qui quitte l'autre? Quelle souffrance est le mieux? La vive, telle celle ressentie lorsqu'on arrache un pansement adhésif rapidement ou la longue et douce, comme celle ressentie lorsqu'on arrache ledit pansement lentement?

Ce roman restera dans ma bibliothèque avec mes autres romans de l'autrice. Je le prêterai, mais toujours, il devra revenir.

Si une trousse de premiers soins existait pour les coeurs brisés, ce roman y aurait surement une place de choix, au même titre que la boite de papiers-mouchoirs, le chocolat et la doudou.
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Valérie chroniqueuse LE GUIDE DU LIVRE

Je l'aimais d'ANNA GAVALDA

« Chloé est chez son beau-père Pierre, le père de son mari Adrien qui vient de la quitter. Elle n'a pas du tout le moral et pleure souvent. Elle se retrouve perdue seule avec ses deux filles, dans cette maison. Elle est si fatiguée. C'est dans la cuisine qu'un soir, Chloé et son beau-père entament une conversation, ou plutôt un monologue de Pierre, qui se poursuit devant la cheminée. Cet homme qu'on ressent tout d'abord froid, raconte toute sa vie sentimentale. "Je l'aimais". Il parle de Mathilde, cette femme traductrice d'anglais de métier, parcourant le monde entier. Chloé écoute avec attention et grand intérêt cet homme qu'elle ne connaissait pas vraiment. Qu'elle belle histoire d'amour, lui raconte son beau-père, alors qu'elle même est abandonnée brusquement par son fils. Elle trouve qu'il raconte super bien sa vie avec ses amoureuses, sa femme Suzanne, sa secrétaire Françoise et cette femme Mathilde si belle et si rayonnante.

Page 94 : « Ecoutez, Pierre, pendant des années, j'ai vécu avec un homme qui ne tenait pas debout parce que son père ne l'avait jamais épaulé correctement.»


Page 103 : «Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir m'en défendre, et puis...

Il se raclait la gorge. - Et puis je l'ai perdue. de la même manière.»

Cet homme aimait trois femmes si différentes et elles étaient au courant de l'existence des autres. Mais il ne voulait pas divorcer de sa femme Suzanne qui elle même n'avait pas le courage de le quitter. Il aimait aussi sa secrétaire Françoise qui organisait sa vie professionnelle de directeur d'entreprise. Il aimait aussi cette belle Mathilde.

Chloé est intriguée par toutes ces histoires. Pierre son beau-père lui dit page 125 : « Non, qu'Adrien s'éloigne. Je pense que tu vaux mieux que ça...Mieux que cette gaieté un peu forcée...Je pense qu'Adrien n'était pas à la hauteur. Il avait chaussé un peu grand avec toi. Voilà ce que je pense !»


Page 127 : « - Moi, si j'étais ton amoureux, je t'attraperais par la peau du cou et te remonterais à la lumière.»


Pierre aime sa belle-fille Chloé et lui remonte le moral en lui racontant une belle histoire d'amour, la sienne avec Mathilde, qu'il rencontre la première fois lors d'une réunion d'affaire.

Page 153 : « J'aimais cette Mathilde. J'aimais le son de sa voix, son esprit, son rire, son regard sur le monde, cette espèce de fatalisme des gens qui se sont beaucoup promenés.»


Pierre et Mathilde étaient deux amoureux qui se retrouvent uniquement dans les hôtels aux quatre coins du monde. Elle aimerait vivre tous les jours avec lui, mais lui propose un jeu de rencontres hypothétiques non programmées pour qui lui seul avait le choix des lieux comme les halls d'aéroports et des jours improbables.


Page 193 : « Une vie en pointillée...Rien, quelque chose. Puis rien de nouveau. Puis quelque chose. Puis rien encore... Une espèce de mirage....Ils nous manquait la vie quotidienne. C'est de ça dont Mathilde souffrait le plus je crois...»


Page 201 : « Tu vas me quitter ? - Non - Tu n'es pas heureuse ? - Pas très.»

Chloé adore le récit que raconte son beau-père.


Page 209 : « Tu veux m'entendre radoter encore !? - Oui - Pourquoi ? - Parce que j'aime les belles histoires. - Tu trouves que c'est une belle histoire ? - Oui.»


Page 215 : « Alors c'est une connerie l'amour ? C'est ça, ça marche jamais. - Si ça marche. Mais il faut se battre... - Se battre comment ? - Se battre un petit peu. Un petit peu chaque jour, avoir le courage d'être soi-même, décider d'être heur... - Oh ! Comme c'est beau ce que vous dites là !»


Ce livre Je l'aimais d'ANNA GAVALDA son premier roman, est une bonne leçon de vie à propos des amours d'un homme un peu perdu : l'amour conjugal qu'on vit tous les jours chacun de son côté, l'amour de certains soirs dans différents lieux avec une femme qu'on ne voit en fin de compte que rarement et l'amour avec sa secrétaire qui organise ses journées de travail. Cet homme aime les femmes telles qu'elles sont, les trouve magnifiques et ne peut pas les quitter. Il est bien amoureux de plusieurs femmes et aime aussi sa belle-fille Chloé. Quel beau livre magnifique.»

Valérie chroniqueuse LE GUIDE DU LIVRE

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"Je l'aimais" d'Anna Gavalda est un petit roman qui se lit rapidement mais qui reste gravé dans notre esprit longtemps après sa lecture.

Ce livre est basé essentiellement sur un dialogue entre Chloé et son beau-père. Chloé est en pleine rupture conjugale, son mari l'a quitte pour une autre femme. Situation classique, banale, mais qui, sous la plume d'Anna Gavalda, va prendre une certaine profondeur.
Le beau-père de Chloé lui propose de l'emmener avec ses deux filles dans la maison de campagne familiale. Au fil des conversations, Chloé et son beau-père vont s'apprivoiser et se dévoiler. Cet homme qu'elle pensait froid, distant et égoïste va lui livrer son histoire d'amour, adultère, qu'il a vécu il y a bien des années. A cette époque, il n'a pas osé quitter sa femme et ses enfants.
Cette histoire fait écho à celle de Chloé car contrairement à son fils qui a osé quitter Chloé pour une autre femme, lui, est obligé de vivre avec ses regrets.
D'où la petite phrase qui va donner le titre à ce livre et qui n'est pas prononcée par la personne que l'on peut supposer aux premiers abords...

"Je l'aimais" est un roman léger, par sa construction, et profond à la fois, pour le sujet sensible de l'adultère et de ses conséquences.

Un livre que je classe dans ma liste des livres à lire dans sa vie.
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Chloé vient de se faire larguer avec ses deux filles par son mari , son beau père Pierre lui propose un séjour dans leur maison de vacances à la campagne pour se ressourcer .
Là , alors qu'une histoire s'est éteinte une autre se crée , une complicité belle fille / beau père qui naît suite aux confidences de ce dernier jusque là si froid et si secret .
Il lui confie être tombé follement amoureux il y a de cela des années et de n'avoir jamais eu le courage de renoncer à son mariage malgré cela , quitte à sacrifier son bonheur .
Il fait comprendre à sa belle fille à travers son histoire personnelle que ce qui lui arrive n'est pas facile mais salutaire .
Chloé est d'abord présentée comme une victime mais ensuite au fil du roman , le point de vue de l'auteur nous apparaît , il n'y a en réalité pas un goujat et une victime mais deux êtres en souffrance et la fin d'une couple , d'un mariage , ce qui n'est jamais facile .
L'auteur met en avant le courage qu'il faut pour partir lorsque l'on sait que son bonheur est ailleurs .
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Parce qu'Isabelle, sa belle-fille, vient d'être quittée par son fils, Pierre l'emmène à la maison de campagne familiale pour tenter de lui redonner goût à la vie. Taciturne, arrogant, ne se souciant que peu des gens qui l'entourent, pour la première fois Pierre va livrer des choses qu'il n'a jamais dites à personne. Il s'assoit à côté d'Isabelle, la nourrit, la laisse pleurer, et parle de lui... de son impossible amour, celui qu'il n'a pas vécu, celui qu'il a laissé filer, cette femme qu'il a laisser partir par manque de courage.
Une histoire brève, joliment écrite, qui tisse les questionnements que tous ceux qui ont à prendre la décision de quitter se posent immanquablement.
"Avec un charme douloureux et lumineux, AG raconte que l'on peut partir par courage et rester par lâcheté" (le jdd)
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C'est la dernière oeuvre que je lirai de Anna Gavalda.
Et lorsque je penserai à elle, je ne me souviendrai que de son épique "Ensemble, c'est tout", et de rien d'autre. Ni de ses recueils de nouvelles, ni de ce roman plat et vide.

Comment peut-on tourner une aussi bonne idée d'intrigue à un tel degré de platitude ?
Chloé et Pierre ne font que se plaindre, et lorsqu'on croit que le beau père saura sauver l'âme de sa belle fille avec des dialogues et des discussions profondes, on débouche sur une séance chez le psychologue pour traiter des relations extra-conjugales dans l'optique de justifier les mauvais actes. Non, je ne suis pas d'accord.
Gavalda aurait-elle réussi à me faire changer d'avis, que ce petit roman m'aurait touché. Or, ce n'est pas le cas. A part geindre sur un amour passé ou un manque de courage de détruire sa famille, je ne vois pas l'intérêt de parler de bons sentiments hypocrites lorsqu'une femme est à terre. Et si Chloé sort de son chagrin grâce à la vie cachée de Pierre seulement en l'écoutant jaser sur le passé, j'ai envie de dire qu'elle mérite bien son malheur.

Il y a néanmoins de jolies tournures de phrases et de bonnes pensées, mais tout cela s'arrête là.
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui renferme une très belle histoire d'amour, très triste.
J'ai beaucoup aimé le principe du beau-père qui se livre à sa belle-fille afin de lui faire comprendre que même si c'est dur aujourd'hui que son mari l'ait quittée (c'est-à-dire son fils) cette situation est mieux pour tout le monde, et ce, en lui racontant sa propre histoire et la décision qu'il n'a jamais prise.
Ce livre pose de bonnes questions et montre aussi les différences entre 2 générations : alors qu'à une époque quitter femme et enfants était très mal vu se fait à une autre époque.
J'ai bien aimé cette histoire, ainsi que le style d'écriture d'Anna Gavalda.
C'était celui que j'avais le moins aimé jusqu'à présent, mais après avoir vu le film qui en a été tiré je le relirai avec plaisir. C'est un livre qui peut prendre sa force après l'avoir laissé mûrir pendant un certain temps.
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