La vie en mieux

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La Vie en mieux est un chef-d'oeuvre sur la dépendance, la rémission, le bonheur, le malheur, la résilience, le hasard, le risque, le succès, l'inconnu, que vivent Mathilde et Yann, dans deux histoires dont Anna Gavalda a eu l'intuition.

Mathilde vit à Paris, elle a 24 ans. Elle est alcoolique. Il ne faut pas avoir peur de mots. Elle n'en a pas peur ; d'ailleurs, elle les met à l'envers, parfois, comme sa vie, quand elle se fait draguer par un garçon, « un jeune qui l'avait raccompagnée chez lui. »

Parce qu'elle a parfois la tête pas nette, dans ses moments de descente éthylique, voilà qu'elle oublie son sac contenant 10000 euros à la terrasse d'un café et qu'il disparaît. Elle veut alors mourir : « ce n'était pas avec deux comprimés de Donormyl qu'on pouvait espérer ce genre de miracle, mais bon… »

Pourtant, alors qu'elle revient sur les lieux de sa perte, un serveur lui annonce qu'on a retrouvé son sac et qu'on va le lui rendre. Son sauveur est peu loquace, son surnom c'est Roméo, tout un programme, mais il s'appelle Jean-Baptiste : un précurseur.

« Tu sais, Mathilde… Si tu tiens vraiment à quelque chose dans la vie, eh bien, fais ce qu'il faut pour ne pas le perdre. » C'est tranchant, direct. Elle ne s'apercevra qu'après que cette phrase vient de faire basculer sa vie.

Elle va alors se lancer à corps perdu dans une quête dont elle s'ignorait capable. Elle arrête de boire, une rémission à l'alcoolisme qu'elle mène seule. Bien sûr, elle a un espoir maintenant, et le risque ne disparaît pas. Mais, la vie, c'est une belle addiction.

Yann vit aussi à Paris, il a 26 ans. Surdiplômé ou diplômé comme tout le monde – finalement, ça revient au même – il est vendeur. « Tu es jeune, tu es Européen et tu es gentil ? Eh bien, tu vas prendre cher, mon ami ! » N'est-ce pas ce que nous pensons tous ?

Clin d'oeil à son éditeur, mais aussi à un art de vivre, Anna Gavalda nous offre de merveilleux bijoux : « Lors de mes innombrables entretiens d'embauche : – En somme, jeune homme, vous êtes un dilettante. – Merde. C'est grave ? »

Bref, Yann est en couple, avec Mélanie. Elle n'est pas à Paris, ce soir-là, quand il rentre chez lui et qu'une armoire en Formica bleu encombre un des paliers de son escalier. Les filles de ses voisins : « Maman ! Maman ! Y a un monsieur qui est coincé ! »

Truculent, le père s'exclame : « Vous voulez que je succombe sous le poids de cette horreur pour toucher mon héritage ? Jamais ! Jamais, vous m'entendez ? Jamais je ne vous laisserai les curiosa de Grand-Papa ! »

Yann aide Isaac a monter le meuble et ses voisins l'invitent à un dîner, unique, qui fera aussi chavirer Yann vers la vie, en mieux, plutôt que de laisser en lui « le travail de sape de sa vermine intérieure. »

La grâce d'Anna Gavalda, c'est de nous donner du ressort quand la morosité, l'habitude nous tiennent fort. « Je ne savais pas que l'on pouvait vivre ainsi » dit Yann, alors qu'il aurait pu sangloter, comme Mathilde : « Je saigne aussi. »

« Il arrive un moment où il faut provoquer le destin (…) en misant le tout pour le tout (…) son confort, sa retraite, le respect de ses pairs, sa dignité, tout (…) comme un coup de poker. » Il y a la vie avant La Vie en mieux, et après, il y a…

Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1F-YBsw

J'ai la fâcheuse habitude de prendre un livre sans en lire ni résumé, ni critique, ni 4ième de couverture. "Tiens le nouveau Gavalda" , "oh celui-là trop original!!" et je ne parle pas du fait d'être happée par des couvertures accrocheuses (telle que l'adorable chat bonneté de Legardinier) ou par des titres (tel que le cercle des amateurs d'épluchures de patates, la tristesse du gâteau au citron (j'y reviendrai d'ailleurs sur celui-là). Bref, là c'est Gavalda et je venais de finir Billie quand j'ai lu La vie en mieux. Et j'ai été déçue. Déçue car je n'avais pas compris qu'il s'agissait de deux histoires indépendantes. J'ai passé un bon moment à essayer de faire le lien entre Matilde et Yann. Et sans doute un peu trop longtemps car ces deux personnages du coup en ont perdu de leur superbe et de leur étoffe. Et je le regrette car j'aime tellement Anne Gavalda. Tout y est pourtant, son style, sa tendresse, son humanité et le fait qu'on a toujours l'impression qu'elle est là parmi nous, que ses personnages sont là tout près, notre voisin de palier, cette fille qui boit un café à une terrasse.
Je fais donc la promesse de relire ce livre dans quelques mois et de refaire une critique. Promis, Juré ....

Deux histoires sans rapport. La première, celle de Mathilde, paumée ne m'a pas accroché. La seconde en revanche, celle de Yann m'a réconcilié avec Anna Gavalda dont les derniers ouvrages ne m'ont laissé aucune émotion ! Yann s'ennuie, Yann survit sans même s'en rendre compte jusqu'au soir où il rencontre son voisin, après l'avoir croisé maintes et maintes fois dans les escaliers. Voisin qui en une soirée va changer le cours de son existence, voisin qui va en une seule soirée lui faire réaliser à quel point sa vie ne lui ressemble pas !
Et si ce voisin était le votre ? ...

Il suffit parfois de peu de chose pour changer le cours d'une vie : perdre son sac et avec lui, tous ses papiers et une petite fortune, trouver une armoire au beau milieu des escaliers ou sortir d'une cabine d'essayage en collants roses en imitant Sophia Loren dans « La Diablesse en collants roses »…
Mathilde n'aime pas la vie qu'elle mène mais elle est persuadée qu'elle ne peut prétendre à aucune autre jusqu'au jour où le destin facétieux la plonge dans le désespoir : elle perd son sac ! Ce sac perdu va l'envoyer sur une route nouvelle.
Les journées de Yann se déroulent tranquillement sans exotisme ni folie. Il a un travail et une copine qui le loge dans un confortable appartement. Mais un soir, il trouve une armoire dans les escaliers…
En grimpant quelques marches de plus, il fera la rencontre qui bouleversera sa grise monotonie et bousculera ses habitudes.
On croit être heureux, on s'installe dans le quotidien et un jour, une étincelle surgit et vient éclairer notre grisaille. Mais a-t-on toujours le courage de mettre le feu aux habitudes pour se lancer dans l'inconnu et abandonner une routine rassurante ?

Ce n'est pas le meilleur de Gavalda , et pourtant je l'ai bien aimé.

Les personnages sont attachants, même si l'écriture est un peu moins bonne et un peu moins précise que dans d'autre écrits de cet auteur.

En même temps, le format court d'une histoire rend toujours plus difficile qu'elle soit de qualité.

Une jeune femme, célibataire, vivant avec deux soeurs en colocation, perd son sac à main dans un café à Paris. Un jeune homme le récupère et lui propose de lui rendre lors d'un rendez-vous dans ce même café. Surprise, rien n'a été volé.

Un jeune homme, Yann, rentre chez lui. Dans l'immeuble, la montée d'escalier est bloquée par un meuble. Il propose d'aider son voisin à le monter chez lui. Ce voisin et sa femme lui offrent de rester dîner. Jusque tard dans la nuit, Yann regardera cette famille épanouie. Quand il rentre chez lui, sa décision est prise.

Anna Gavalda raconte deux changements de vie radicale. Pas forcément sensés, les deux personnages apprennent à obéir à leur instinct en faisant fi des traditions et du quand dira-t-on. Leur objectif : continuer à vivre leur vie, mais en mieux.

Avis personnel

Ces deux nouvelles sont très bien écrites, dans un style contemporain qui change un peu. La première a des moments très drôles. J'ai aimé d'autant plus que je connaissais déjà cette auteure et je trouve que son style a bien évolué.
Lien : http://christine-lecture.blo..

l'humour et la vivacité d'Anna Gavalda...

Je me suis laissée un peu de temps pour émettre une critique car je n'étais pas très clémente envers cette lecture...Mais une semaine après, rien n'a changé. J'aime en général les romans d'Anna Gavalda mais là, pour moi, c'est du réchauffé! On prend des personnages cabossés par la vie, on les fait parler avec un langage peu élaboré, voire trivial, et au final il ne se passe pas grand chose...Bref, pour moi, c'est du Anna Gavalda en moins bien que d'habitude...
J'ai le net sentiment que nous sommes devant un livre à but uniquement commercial et que cette magie qui opérait si bien avec "ensemble, c'est tout" est aujourd'hui révolue.
Alors si on découvre l'auteure, je pense qu'il est peut-être possible d'accrocher mais si ce n'est pas le cas , c'est la déception qui prime...Enfin, c'est mon cas...

Un livre qui regroupe 2 histoires : Mathilde qui a perdu son sac contenant 10 000 euros te toute sa vie et qui court après lui, celui qui veut le lui rendre et un amour perdu ; Yann qui retrouve au cours d'une soirée avec des voisins un sens à sa vie et le courage de la changer pour enfin vivre selon ses aspirations.
Deux introspections révélatrices de la détresse humaine de savoir qui nous sommes vraiment et de ce que à quoi l'on asprire.

Comme d'habitude avec cet auteur. C'est un bon moment, léger, mais qui malheureusement ne me laisse aucun souvenir ... Celui -ci encore moins que les autres hélas, j'ai du mal à retrouver la page, je suis obligée de relire derrière moi. Enfin, c'est enlevé et facile et ce sera vite lu.
Et je n'irai pas à la fin ! La première histoire m'a suffi.