Dans un premier temps, je tiens à remercier les éditions Plon pour ce partenariat.
Je ne sais pas si j'ai toujours eu de la chance dans ma vie ou bien si cette jeune fille Lhéa à la pire poisse au monde, mais en lisant ce témoignage, j'ai pris une bonne claque, j'ai découverts à travers ce livre un monde que je ne connaissais pas. Ce monde de la misère où se côtoient à la fois l'alcoolisme et violence familiale. Lorsqu'on pense que cette pauvre gosse et ses soeurs sans sortent, leur mère tombe sur un autre genre de sale type, en gros du pareil au même avec un cran de plus dans l'ignominie.
L'auteur qui est aussi l'autre narrateur de ce témoignage tire à boulets blancs sur l'administration et l'éducation national blasé ou bien aveugle de ce qui se passe dans un grand nombre de foyers français. Il n'est pas non plus tendre avec lui-même, il se demande comment lorsqu'il était instit en maternelle, il fut incapable de voir ce drame familial qui touchait la famille à Lhéa.
Je peux aimer un roman noir, un thriller, mais j'ai du mal à dire que j'ai aimé ce témoignage, car au contraire des romans, les faits ici sont réels, bien que Lhéa par force de caractère semble aujourd'hui prendre le dessus sur son passé avec en 2017 une mention bien au bac et poursuivant son rêve de devenir un jour Pompier. Elle a vécu, elle et ses soeurs de moments atroces que ne devrait vivre un enfant. Ce livre m'a ouvert les yeux sur ce monde, « ces enfants abandonnés par le système, nés dans la misère, victimes de l'échec social et scolaire, maltraité » il y en a quelques-uns comme Lhéa qui s'en sorte, mais combien d'entre eux en meurent ?
C'est mon côté « petit-bourgeois » qui n'a pas aimé ce livre car Pierre Gemme et Lhéa m'ont mis devant les yeux une réalité que je ne soupçonnais pas ou bien que je ne voulais pas voir.
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