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Citations sur Dark Moon (41)

- Cela me rend malade, dit-elle. La violence et la mort me rendent malade.
- Tu as raison d'en être dégoûtée : c'est un boulot ignoble. Quand au but... ? Demande à ceux qui sont vivants. Il y a des foules qui scandent ton nom, là-dehors... Enfin, pas ton nom exactement. Ils t'appellent ''la Reine de Glace'', maintenant. Ils croient que les dieux t'ont envoyée pour les délivrer. C'est mieux que ''la Chienne de Guerre'', en tout cas.
- Je me fous de ce qu'ils pensent.
- Tu devrais en tenir compte. Car c'est d'eux qu'il s'agit : les boulangers, les charpentiers, les rêveurs et les poètes. Mais cela ne t'intéresse pas, aujourd'hui, n'est-ce pas Karis ?
- Que me veux-tu ? demanda-t-elle en se hissant hors de l'eau.
Elle descendit les marches. Les domestiques avaient laissé de grandes serviettes à proximité de la baignoire. Karis se recouvrit le buste avec l'une d'elles et en prit une seconde pour se sécher les cheveux.
- Alors ? insista-t-elle.
- Je ne sais pas. Quel effet a eu l'eau chaude sur ta peau ?
- Quelle est le rapport ?
- Ça t'a fait du bien non ? Ca t'a lavé et détendu les muscles. S i les Daroths étaient passés, nous seront tous morts. Plus de bains. Plus de vin. Plus d'amour. Ils ne sont pas passés, Karis. Tu les as arrêtés. Et nous voilà. La vie est belle ! Et demain... Eh bien, demain pourra se débrouiller tout seul. Ce que je veux te dire, que je te désire pour l'éternité. Nous pouvons très bien n'avoir qu'un jour devant nous. Mais si on n'en profite pas, les Daroths ont déjà gagné.
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Il y eut une autre secousse, et une petite fissure apparut sur le mur opposé au balcon.
- Fils de chienne ! siffla Giriak en revenant d'un bond dans la pièce principale.
Karis sourit et se retourna pour lui faire face. Elle écarta ses bras et lui fit signe.
- Viens ! s'exclama-t-elle. Fais moi l'amour sur le balcon, avant qu'il ne tombe.
- Ne sois pas stupide, lui conseilla-t-il vivement.
Karis laissa tomber la robe verte qu'elle portait. Son corps nu luisait au clair de lune. Une autre secousse frappa, et la fissure s'élargit dans la pierre, inscrivant une épaisse ligne noire qui remontait jusqu'au plafond.
- Rentre ! hurla Giriak.
- Sors ! le railla-t-elle. Montre-moi que tu es un homme.
- Tu es folle. Est-ce que tu veux mourir ?
- Ramasse tes affaires et va-t-en, dit-elle en se détournant de lui avec mépris.
Elle grimpa sur la rampe de bronze. Elle y progressa en équilibre délicat et sentit le métal froid et lisse sous ses pieds. Une secousse de plus, et elle tomberait. elle le savait et une délicieuse sensation d'excitation l'entraîna. Ça c'était la vie ! Elle resta ainsi quelques instants, les bras levés.
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Duvodas extirpa son esprit de la chaleur de ces souvenirs et baissa les yeux sur le chasseur. Sans les eaux guérisseuses, la peste et d'autres affections avaient déchiré le pays.
Il souleva sa harpe. Ses doigts grattèrent les cordes et produisirent une série de notes légères et ondoyantes. Une odeur de roses en fleurs envahit la cabane, riche et entêtante. Duvodas continua à jouer, crescendo. une lueur dorée émanait de sa harpe. Elle baignait le meurs, coulait par l'embrasure des portes, et projetait des ombres dansantes sur le plafond bas. En suspens, des grains de poussières brillaient tels de minuscules diamants. L'atmosphère de la cabane - qui avait été jusqu'ici imprégnée de l'odeur de la maladie - redevient fraîche, propre et vive comme la brise de printemps.
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- Au fond de toi, Duvodas, tu sais bien que j'ai raison. Votre race a une imagination qui n'est limitée que par la petitesse de vos appétits. Envie, luxure, cupidité - telles sont les énergies qui motivent l'humanité. La seule chose qui vous rédime, c'est qu'en chaque homme et chaque femme, une petite graine peut grandir et devenir l'amour, la joie, ou la compassion. Mais vous ne laissez jamais cette graine s'épanouir en terre fertile. Elle doit se battre pour survivre dans le désert de rocaille qu'est votre âme. Du moins, c'est la conclusion à laquelle ont abouti les Eldarins.
(L'Oltor)
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- Tu parles de courage, Duvo, où est passé le tien ? Je sais à quel point la vie peut être dure. Deux de mes frères sont morts dans cette guerre insensée, et ma vie entière a été faite de douleur. A partir du jour où la roue de ce chariot m'a écrasé la jambe - jusqu'à ce que tu joues pour moi - , j'ai rarement connu de moment où je ne ressentais pas le raclement des os pendant que je marchais. Mais je continue, Duvo. On continue tous. La vie est dure, la vie est cruelle, la vie est indifférente. Mais on continue.
(Shari)
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On ne réalise pas l'importance de l'amour jusqu'à ce que quelque chose nous en prive.
(chap. 14)
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- A quoi dois-je faire attention, monsieur ? avait-il demandé.
- A la colère et à la haine - ce sont les armes du mal. Et l'amour aussi, Duvo. L'amour est à la fois merveilleux et périlleux. L'amour est un portail par lequel la haine - déguisée et ignorée - peut passer.
- Comment est-ce possible ? L'amour n'est-il pas la plus grande des émotions ? (Duvodas)
- En effet. Mais il perce toutes les défenses, et nous laisse ouverts à des sentiments très profonds. C'est vous, humains, qui êtes la race qui en souffre le plus. L'amour chez votre peuple peut mener à la jalousie, à l'envie, au stupre et à la cupidité, au désir de revanche et au meurtre. La plus pure des émotions porte en elle les germes de la corruption; ceux-ci sont durs à détecter. (Ranaloth)
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- Tu sais ce que j'aime bien chez les jeunes ? rétorqua le vieil homme. Leur passion pour la vie, et leur aptitude à voir au-delà du quelconque. Ils ne regardent pas le monde pour y voir ce qui ne peut pas être accompli. Ils essaient d'accomplir. Ils sont souvent arrogants, et leurs idées tombent du ciel comme des oiseaux fatigués, mais ils essaient, Tarantio.
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S'il n'y avait que des héros, on ne les admireraient pas autant. Dans l'ensemble, les gens sont lâches.
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qu’un enfant lorsqu’il est mort.
— Ce n’est pas une belle façon de partir, convint Tarantio.
— À ce jour, personne ne m’a dit qu’il en existait de belle, fit observer Forin.
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