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EAN : 9791090175600
242 pages
Serge Safran éditeur (05/01/2017)
3.17/5   9 notes
Résumé :
Ursule, riche héritière, a un grand dessein : organiser une mirifique réception en souvenir de sa défunte mère.
Très vite, elle s’adjoint les services d’une agence de communication événementielle et jette son dévolu sur Julien Pulmel, jeune cadre prometteur souvent en retard, stressé, désordonné, souffre-douleur de son entourage.
Si la personnalité d’Ursule se prête aux soupçons, l’organisation de l’événement vient les alimenter. Alors, Ursule, véritab... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une famille entière est minée par cet appétit de vivre une autre vie que celle misérable qui est la leur, faite de souffrances et d'envies inassouvies. Mûri un projet ambitieux mené par Ursule de reprendre la place qui devait être la leur : faire partie de l'aristocratie du petit Duché de Hohenstofür. Pour cela cette charmante Ursule Viroët en compagnie de Caroline, son amie indéfectible, et aidée de son « petit » frère qui travaille modestement dans un hôpital, vont demander à une agence de communication évènementielle d'organiser leur grand retour sur la scène des célébrités. L'agence, intriguée par la demande d'Ursule qui n'était jusqu'alors que leur voisine de palier, une femme un peu bizarre et d'aspect modeste, accepte cependant de relever le défi, alléchée par les espèces sonnantes et trébuchantes que leur livre cette « très chère Ursule » sur un plateau. Mais d'où provient cette fortune ? Serait-elle réellement une riche héritière déchue ? L'aventure commence...
Très chère Ursule de Mano Gentil est un roman qui parle de la folie, de la folie douce, de la folie de l'argent, de la folie qui s'étale dans le luxe suranné de palaces mais aussi dans les journaux people et des escrocs qui grenouillent dans ces milieux, avides de paraître. Il évoque également les failles des familles sans amour et j'ai trouvé particulièrement touchante la dérive d'Ursule, notamment au travers de ses échanges avec sa mère. Mais ce livre évoque également les proies que sont les êtres en souffrance et combien pour une personne fine psychologue il est aisé de commettre un abus de faiblesse et d'escroquer des familles de tous milieux sociaux. J'ai apprécié la structure de la trame et ai relu avec plaisir le prologue après avoir terminé ma lecture.
Je remercie Babelio et les Éditions Serge Safran, non seulement pour cet agréable moment de divertissement mais également pour l'objet « livre » car la couverture est très douce au toucher et le papier et l'impression sont très bien choisis pour une lecture plaisante.
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Ursule, une riche héritière, souhaite organiser une somptueuse réception en l'honneur de sa mère, décédée. Pour cela, elle contacte une agence de communication et fait affaire avec Julien Pulmel. Cependant, au fil de l'histoire on en vient à s'interroger sur la véritable qualité de cette femme à la personnalité ambiguë.
Mano Gentil est une auteure que je découvre avec la lecture de ce livre qui est son huitième roman. Dans un style littéraire maîtrisé, elle met en scène l'histoire d'Ursule Viroët, une femme intrigante qui se présente comme une personne aisée issue de l'aristocratie, sa mère étant la comtesse de Hoherstofür. Célibataire, Ursule ne travaille pas et vit dans un appartement à Grenoble avec son frère, archiviste à l'hôpital. Sa principale activité est de contacter des gens dans la détresse pour les convaincre de verser de grosses sommes d'argent au bénéfice de son association [...].
Au fur et à mesure que les pages se tournent, on découvre sa véritable personnalité qui n'est pas très rassurante. Dès les premiers chapitres, on se rend compte que son esprit est confus, que ses pensées sont altérées et que ses idées ne sont pas très logiques. Elle passe ses journées à discuter avec sa mère comme si elle était auprès d'elle. Elle lui raconte alors tout ce qu'elle fait, lui rappelle des souvenirs, lui reproche certaines paroles et va même jusqu'à lui mentir pour lui cacher ses sorties.
Puis, elle passe beaucoup de temps avec sa meilleure amie, Caroline, avec laquelle elle a une relation privilégiée [...]
Cependant, Caroline est une poupée...
Nous découvrons également le personnage de Julien Pulmel qui travaille dans l'événementiel. C'est un homme peu sûr de lui et angoissé, s'inventant souvent des problèmes médicaux pour fuir ses responsabilités professionnelles. Il travaille dans la petite agence qui se trouve sur le palier juste en face de l'appartement d'Ursule. C'est ainsi que tout naturellement leurs chemins se sont croisés. Julien devient son principal interlocuteur et se voit confier la mission d'organiser la fameuse soirée où bon nombre de personnalités seront invitées.
Mais, petit à petit, Julien se rend compte que quelque chose ne va pas, les doutes s'installent et il en vient à se demander si Ursule n'a pas tout inventé ou, pire, si elle est en possession de toutes ses facultés mentales.
Malgré le gros contrat qu'ils ont signé, que doit-il faire ? Doit-il révéler à son patron ses doutes ou doit-il les ignorer ? Peut-être se trompe-t-il finalement, Ursule a tout de même beaucoup d'argent. Elle s'habille certes avec de vieux vêtements (parfois troués), mais peut-être est-elle simplement une femme extravagante.
Les dialogues et les pensées d'Ursule sont au début déconcertants ce qui nous amène rapidement à comprendre que son esprit est troublé. Avec une plume fluide et un style humoristique, le récit est agréable à lire. Les chapitres sont très courts et alternent successivement les (més)aventures des deux principaux personnages.
Abordant les thèmes de la folie et des troubles psychologiques, j'ai trouvé ce roman intéressant et prenant. Les pages se tournent très vite jusqu'au dénouement final. L'histoire est bien construite, les troubles se multiplient de plus en plus et la fin du livre est prévisible.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Ah très chère Ursule ! Quels moments savoureux passés en votre compagnie !

Certes vous êtes une femme pour le moins déroutante, et vous côtoyer a laissé la part belle aux doutes, qui ont pris le pas sur les sourires qui se sont accrochés à mes lèvres devant les interrogations qui ne pouvaient manquer de surgir dans mon esprit au fur et à mesure où nous faisions plus amplement connaissance.


Je n'oserais pas dire que je devine un grain de folie vous envelopper , pour ne pas dire plus, mais la réalisation de petits bonheurs n'est elle pas suffisante pour laisser filtrer cette douce folie ?

Certes, vous laissez dans votre sillage des manifestations de stupeurs et de surprises qui, paradoxalement, vous rendent attachante, quand bien même vous nous entraînez dans des scènes surréalistes, sur un fond d'humour pétillant et parfois décalé.

Votre folie pourrait passer pour un doux aparté dans votre vie, et au final dans la nôtre, si elle ne s'avérait pas être, bien malgré vous,, qui est loin d'être celle que vous nous avez laissé supposer tout au long de votre histoire : car comment aurions nous pu en deviner la chute avant de l'atteindre ?

Très chère Ursule, vous incarnez l'histoire d'un brin de folie peu ordinaire qui nous entraîne et nous amène, tout au long de la lecture, à une foule de suppositions toutes aussi absurdes et rocambolesques à la fois.

Vous lecteur, qui passez par là, laissez vous séduire par ce roman et envelopper par cette atmosphère surréaliste, et oh combien plaisante.


J'ai lu ce roman dans le cadre d'une opération Masse critique, et je voudrais remercier l'éditeur, non seulement de m'avoir permis de découvrir Mano Gentil, mais également pour avoir choisi d'éditer ce roman dans un format de livre très agréable, ainsi que sur un papier non transparent, rendant la lecture plus confortable et donc encore plus agréable
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La 4ème de couverture annonce une enquête policière mais lecteurs de polars, sachez qu'elle n'intervient qu'au dénouement de cette entreprise de manipulation menée par notre Ursule. Elle se dit héritière d'un titre de noblesse et tente de rendre un hommage posthume à sa mère. Certes, mais elle détourne surtout les fonds d'une association basée sur la compassion. C'est ce que nous fait découvrir l'auteure, qui nous décrit avec beaucoup d'humour, les dessous d'une entreprise de communication et d'événementiels, à Grenoble. Un style agréable, des personnages pour le moins originaux et quelques situations cocasses pour ces 230 pages qui se lisent facilement, comme une pause entre deux thrillers sanglants.
Merci aux éditions Serge Safran et à l'opération "masse critique" de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage.
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Ce livre ne m'a pas amusé, les personnages m'ont tous paru pathétiques ou mesquins en tout cas pas très sympathiques, à part peut-être le héros. L'histoire se laisse lire mais ne m'a pas particulièrement emballée.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- N’en rajoute pas, je t’en prie. Imagine l’embrouille… C’est facile pour Gérard, il donne les ordres et j’exécute. Tu sais très bien les prouesses que j’ai fait pour avoir ce rendez-vous.
- Que j’ai « faites ».
- Oh ! Ça va ! Ne cherche pas à détourner la conversation. Bon, je m’y colle. J’appelle chez B&P.
- N’empêche que c’est « que j’ai faites »...
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Seulement, dans "famille", et j'ai fait la faute si longtemps, lorsqu'on enlève la lettre M, il reste le mot "faille".
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Une autre époque peut-être, un autre monde sûrement... Ursule m'a fait peur et j'ai retrouvé ce délicieux frisson de ne pas savoir ce qui va se passer jusqu'à la fin de la lecture, et même pas la tentation d'aller au dernier chapitre tellement je voulais suivre le chemin. Ce sont vraiment de belles heures que j'ai passées mais en espérant ne jamais la croiser dans les rues de Grenoble. Mythomane, schizophrène, tueur(se) en série mais encore, qui est-elle vraiment ? ma réponse est très personnelle alors je la garde. Merci très chère auteure, pour cette nouveauté si différente. A quand le prochain ?
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Tu sais combien je m'inquiète vite, Maman. Je me souviens durantvta longue maladie, je ne parvenais pas à me concentrer. Je suivais mes cours sans cesser de penser à toi, de t'imaginer mourante5, de te supposer te tordre dans une subite douleur. Et le mal qui te gagnait m'envahissait à mon tour. Ce que j'ai pu souffrir sur les bancs de cette école où j'ai appris surtout que le meilleur enseignement était celui de la réalité.
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Aimer c'est aussi savoir exprimer les sentiments, savoir consoler, savoir souffrir pour l'être aimé.
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Videos de Mano Gentil (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mano Gentil
"Dans la tête des autres" de Mano Gentil, aux éditions Calmann-Lévy. Rédaction et lecture de la chronique littéraire : Karine Fléjo.
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