La punition qu'elle mérite est le premier partenariat que j'ai reçu dans le cadre de mon statut Sherlock Holmes sur BePolar. Je remercie sincèrement BePolar et les Éditions Presses de la Cité pour cet envoi.
Placé en garde à vue, un diacre, Ian Druitt soupçonné de pédophilie, est retrouvé pendu. L'affaire est classée en suicide. Mais le père de l'homme d'Eglise ne croit ni aux accusations portées contre son fils, ni à la cause de sa mort. Il est appuyé par un député qui fait rouvrir l'enquête.
La commissaire Isabelle Ardery est dépêchée sur place avec le sergent Barbara Havers. C'est l'occasion pour elle de mettre sa subordonnée à l'épreuve. Cette dernière est en sursis. Tous ses faits et gestes sont surveillés.
La commissaire, qui se débat avec des problèmes personnels, est pressée de rentrer chez elle. Or, Barbara estime que les faits ne sont pas si clairs. Elle reforme son duo avec Lynley.
C'est le vingtième opus des enquêtes de Lynley et Havers, mais le soufflé ne retombe pas. J'ai commencé la série par le douzième tome (
Un nid de mensonges). J'avais tellement aimé que j'avais repris la série au début, en commençant par
Enquête dans le brouillard, puis en lisant tous les tomes dans l'ordre. Depuis, je lis chaque livre à sa sortie. Comme je l'ai déjà dit, c'est
Elizabeth George qui m'a donné le goût des polars.
Lorsque j'ai lu
La punition qu'elle mérite, j'ai eu la sensation de retrouver, avec joie, des amis chers. Même si les tomes peuvent se lire de manière indépendante, je pense que le fait de connaître Harvard et Lynley apporte du plaisir en plus. Ils ont beaucoup évolué au fil des enquêtes et leur personnalité est ce qui rend ces livres différents des autres. Je suis très attachée à eux. Ils apportent une touche British savoureuse.
Dans cet opus, Barbara Havers se révèle de plus en plus attachante et émouvante. Elle est au premier plan. Isabelle Ardery dévoile ses nombreuses failles et souffrances. Thomas Lynley est toujours un gentleman qui fait preuve de très grande élégance dans sa façon d'être.
L'enquête est très complexe. Sans la sagacité de Barbara et l'audace de Thomas Lynley, elle aurait été bâclée. J'ai eu beaucoup de noeuds dans le cerveau,
Elizabeth George m'a emmenée sur beaucoup de pistes. En effet, les investigations de mes limiers adorés ont mis à jour d'autres délits et crimes. Mais qu'est-ce qui les relie ? Je peux dire que je n'ai pas le talent d'Havers et Lynley, car je n'avais tiré aucune conclusion. J'ai adoré me torturer les méninges, soupçonner tout le monde de mentir et ne pas réussir à trouver les mobiles et les coupables, ni les liens entre les différents personnages.
Elizabeth George explore la vie d'une petite ville et met à jour son mode de fonctionnement et ses travers. Elle analyse les relations familiales, les agissements de la police, les moeurs des étudiants, etc.
Je suis fan de la façon dont le duo mène les interrogatoires, leur façon de mettre face aux contradictions, le tout avec un brin d'humour britannique...
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