Une fois n'est pas coutume... Ah, je sais même pas par où commencer ! Et si vous comptez rire en lisant cette critique, passez votre chemin (enfin, on verra bien, après tout). En plus c'est pas une critique (mais peut-être que si, finalement). Et j'ai même pas terminé ce putain de livre. Et en plus j'ai remercié
David Geselson il y a à peu près quinze jours sur une page FB. Enfin au lieu de dire juste merci, j'ai écrit deux paragraphes, ce qui équivaut à un roman sur FB. J'ai remercié
David Geselson et toute l'équipe du théâtre concerné (je me suis pas forcée, je le pensais vraiment), du coup je suis gênée de dire que je suis un peu déçue par le livre. Un peu comme Béatrice (allez voir la citation).
Sauf qu'au moment où j'écris ça, au moment où vous lisez ça (pour les premiers arrivés), non seulement j'ai pas terminé le livre, mais j'ai pas non plus vu les lectures publiques. Aujourd'hui (on est le 4 juin), j'ai terminé de lire les lettres, et j'en ai vu certaines être lues, par
David Geselson, par des comédiennes, par d'autres auteur.trice.s, dans deux lieux différents. Et que je pense que ça vaut le coup, pour le projet, pour les lettres dans le livre (bon, pas toutes, on a forcément tous des sensibilités différentes), pour les lectures publiques qui peuvent parfois donner une autre dimension à ces lettres (David Geslson tourne depuis des années avec ce concept, il maîtrise très bien le truc). Ce que j'ai trouvé incroyable, sur scène, c'était la résonnance de certaines de ces lettres avec chaque personne du public.
Ma mère, que j'avais emmenée pour une de ces lectures, était, je le sentais à ses réactions, très sensible à tout ce qui touchait aux troubles psychiatriques. Et moi, j'ai pleuré à la fin d'une des lectures, avec une lettre que vous ne trouverez pas dans le livre. Ca parlait d'un arbre. Ca parlait de plein de choses. Ma mère m'a dit "Ah bon, t'a pleuré ?" (ah, l'insensible génitrice que voilà !!!!) Tout ce qu'elle avait retenu, c'était que la personne qui était venue faire écrire sa lettre par
David Geselson était devenue aveugle et que donc, c'était pas gai. Mais de mon côté, je trouvais que, justement, cette lettre était tout sauf amère. Et puis il y avait une mère qui avait voulu écrire à sa fille, qui voulait la consoler, lui dire que la vie, c'était parfois dur, mais que c'était aussi merveilleux, et que sa fille pouvait se reposer sur elle. Il y avait dans cette lettre une très belle métaphore, celle d'un cerisier qui, un jour, parce qu'il a gelé, ne donne pas de fruits. Mais qu'on ne doit pas couper, parce qu'il va refleurir un jour. C'était une très belle lettre, comme celle de la personne aveugle (et l'on voit ici que je suis particulièrement sensible à tout ce qui parle d'arbres). Et puis à la lecture suivante, j'étais seule, et assise à côté d'une personne qui avait participé, comme moi, aux
lettres non-écrites. On faisait toutes les deux partie des gens de la ville qui avaient décidé de s'inscrire et d'aller raconter une histoire, d'aller demander à un.e parfait.e inconnu.e de nous écrire la lettre qu'on n'avait jamais écrite et qui nous tenait à coeur. Et elle aussi, elle a fini par pleurer. Elle avait pas de mouchoir, moi si, ça tombait bien...
Bon, c'est parti, je vais vous raconter un autre truc sur ma vie, qui vous aidera, peut-être, à comprendre le projet des
lettres non-écrites de
David Geselson. Il y a presque trente ans, je reçois une lettre et je sais pas quoi en faire. J'étais tellement contente de l'avoir reçue alors que je ne l'attendais même pas, j'étais tellement contente de lire la première ligne et puis... Et puis ça s'est gâté, j'étais très agacée, la personne qui m'avait écrit savait que j'allais être agacée (c'était écrit dans la lettre), et puis ça partait en vrille, et puis c'était pas clair, et puis rien n'avait été clair dans toute cette histoire et je me retrouvais avec une lettre dont je ne savais pas quoi penser et dont je ne savais pas quoi faire. J'aurais pu répondre, évidemment. J'aurais pu téléphoner, aussi. J'ai pas téléphoné, j'ai jamais répondu. Mais j'ai gardé la lettre. Durant tout ce temps. L'été dernier, je fais une espèce de crise de la cinquantaine, je pars en mode "J'ai raté ma vie", ça tourne en boucle, je relis cette lettre, j'en lis une autre (comme si une ne suffisait pas...), celle-là d'une copine japonaise à qui j'ai jamais répondu non plus (bon là, vous êtes en train de vous dire "Oh la gourde !!! Elle le fait exprès, et après elle vient pleurnicher...", ou vous allez vous le dire bientôt), la lettre de ma copine japonaise était toute mignonne, avec des fleurs séchées, bref, j'éclate en sanglots. Mon copain me voit pleurer tous les jours, bon, au bout d'un moment il me demande de lui raconter ce qui ne va pas et que je veux pas lui raconter, parce que, bon, c'est plus possible que je pleure à longueur de temps, je lui refile la lettre, il la lit et je lui raconte mon histoire. Là, il me dit : "Tu devrais écrire, d'abord pour toi, et ensuite écrire à D." Bon, il me propose d'écrire un truc que je trouve un peu con, et qui n'est pas le genre de truc que j'écrirais de toute façon. Mais il y a un autre problème : aucun moyen de faire parvenir la lettre à son destinataire potentiel. J'ai pas d'adresse mail, rien qui puisse permettre de lui écrire. Passons.
En janvier de cette année, je tombe par hasard sur le programme d'un théâtre (je ne suis plus allée au théâtre depuis... Ben depuis avant le covid, c'est simple) et là je lis :
« Si vous avez un jour voulu écrire une lettre à quelqu'un sans jamais le faire, parce que vous n'avez pas osé, pas su, pas pu, ou pas réussi à aller jusqu'au bout, racontez-la-nous et nous l'écrirons pour vous.
Avec les
Lettres non-écrites, les auteur·rice·s réinventent l'art de l'écrivain public. Elles·ils se mettent à l'écoute et recueillent la parole de personnes qui portent une lettre en elles, qu'elles ont toujours voulu écrire à quelqu'un sans jamais l'avoir fait, parce qu'elles n'ont pas osé, pas su, pas pu…
Gustave Akakpo,
David Geselson,
Kevin Keiss et
Julie Ménard les écriront pour elles.
À partir de rencontres de 35 minutes dans l'intimité, les lettres seront écrites par les auteur·rice·s, lues et remises 45 minutes plus tard aux personnes concernées le jour même. Si la lettre rédigée leur convient, elle sera gardée et la personne repartira avec. Cette lettre pourra être intégrée au corpus de lettres lues lors de la présentation publique de cette fiction de l'intime. Si à l'inverse, elle ne convenait pas, la lettre écrite sera effacée.»
Donc là je fais "Oh !" et puis "C'est dingue, c'est pour moi !" Je m'inscris, je me dis que c'est mieux d'être avec une femme - je sais pas trop pourquoi - je prends rendez-vous avec J., il y a une embrouille, je me rends compte que mon inscription n'est pas prise en compte, j'envoie un mail au théâtre, S. me répond (oui, c'est pénible ces initiales, j'en ai conscience, mais si j'écris "L'autrice associée" ou "La responsable des Relations Publiques", vous allez trouvez ça encore plus chiant), donc il reste une date avec J. mais j'ai rendez-vous chez le vétérinaire ce jour-là, donc S. me dit "Il reste des dates avec G.", je me dis "Fait chier, c'est un mec" et puis "Bon, tant pis, j'y vais, de toute façon j'y vais" et je m'inscris.
La date prévue me paraissait terriblement lointaine, je retournais chez ma psy que j'avais pas vue depuis 15 ans, je me sentais mieux mais y'avait quand même des jours sans et même carrément sans, et bon, je me dis qu'il faut essayer, après tout aller chez ma psy (à qui j'ai parlé une seule fois de cette putain de lettre et qui trouve toujours moyen de me faire parler d'autre chose) n'empêche pas le truc des
Lettres non-écrites. Un peu avant la date, je dis à mon copain "Au fait, je me suis inscrite à un truc au théâtre", je lui explique le truc et il fait "Oh !", je lui réponds "Ben ouais, oh !" Et le jour dit, j'y vais, mais le coeur léger, disons - je comptais plus sur ma psy que sur G. que je ne connaissais absolument pas, et puis je devais être dans une bonne semaine. J'y vais même en courant parce que je suis limite en retard, sauf que je frise la crise d'asthme en arrivant (et hop, Ventoline) et qu'en voyant la lourde porte fermée, je me dis "Oh merde, j'ai cru que c'était là et à tous les coups c'est ailleurs, t'es trop conne", mais en fait non, c'est bien là, la porte n'est pas complètement fermée et M. (allez, encore une initiale !) est adorable avec moi (elle m'a cocoonée pendant trois heures).
Alors pourquoi je vous raconte tout ça (alors que j'ai même pas encore parlé de la rencontre avec l'auteur), de toutes ces choses qui paraissent complètement inintéressantes ? Parce que ça fait partie du processus. Aller à une rencontre comme celle des
Lettres non-écrites, c'est pas anodin. Dans mon cas, ça collait étonnamment avec ce que m'avait conseillé de faire mon copain (et que je n'avais pas fait, naturellement, mais c'est pas simple, croyez-moi, c'est pas simple, même en y mettant la meilleure volonté du monde, c'est un parcours semé d'embûches). Et puis ça restait compliqué, ne serait-ce que de raconter mon histoire en 35 minutes, je voyais même pas comment j'allais y arriver (je l'avais bâclée en moins que ça chez ma psy, je l'avais racontée en long et en large à mon copain et à deux copines tellement ça me travaillait, mais 35 minutes pour raconter ça à un parfait inconnu, bouuuuuh!) Et finalement ça a été une bouffée d'air que de la raconter - j'ai fait lire la lettre que j'avais conservée à G., j'ai fait comme avec mon copain, sauf que Gustave (je suis revenue sur les initiales en faisant la MAJ de ma critique),
Gustave Akakpo, donc, l'a lue à haute voix -, et finalement ça a été une bouffée d'air que de l'entendre me poser des questions, et finalement ça a été une bouffée d'air de l'entendre me dire ce qu'il en pensait. Sa lettre, elle m'allait bien ; évidemment, c'était pas ce que moi j'aurais écrit ; c'est assez bizarre, cette écriture avec le style de l'auteur à partir de mes mots, c'est un drôle de mélange mais ça colle assez bien à mon histoire (deux mois plus tard, j'allais expérimenter quelque chose d'autre mais qui relevait aussi d'un processus à deux, c'est marrant). Et évidemment, je n'enverrai jamais cette lettre parce que... bon... c'est, comment dire... délicat. Et puis là, tout de suite (on est le 15 avril), j'aurais plutôt envie d'engueuler le destinataire de la lettre - on pourrait inventer des tas de variantes de lettres à partir d'une seule histoire, selon l'humeur du moment.
Bon, pendant que G. était en train d'écrire la lettre, j'ai dit que j'allais rester sur place et écrire, moi aussi. Je pensais écrire ma propre lettre (enfin !), c'est pas du tout ce que j'ai fait, j'étais crevée, j'avais dormi cinq heures, j'ai écrit des trucs, bon... C'était pas terrible, quoi, c'était même nul, j'avais écrit des machins qui m'étaient venus en tête, c'était plus des inepties qu'autre chose. Mais comme je n'avais pas vraiment écrit depuis longtemps, c'était déjà quelque chose (c'est ce que j'ai écrit sur la page FB du théâtre, entre autres).
Après m'avoir donné ma lettre, G. m'a demandé si je voulais lui envoyer ce que j'avais écrit, j'ai dit oui car je suis d'une inconséquence qui frise l'idiotie, j'ai eu honte de ce que j'avais écrit quand j'ai tout relu, j'ai réécrit le texte mais sans essayer de faire de la littérature, toujours façon divagations, sans tenter d'écrire un truc sérieux et bien structuré - je parle du multivers dans mon texte, c'est dire -, cinq jours plus tard il me répond en me disant qu'il arrive pas à ouvrir le fichier et me demande si je peux le lui renvoyer en pdf, je le renvoie en pdf, et depuis, ça fait plus de dix jours, j'ai pas de nouvelles, argh, arghhhh, aaaaarrrrgggghhhhhhhh !!! (C'est une torture, je m'attendais franchement pas à ce qu'il me dise que c'était génial, mais bon, pas de réponse c'est pire que tout !) En plus toute l'équipe avait l'air super heureuse que je sois restée sur place pour écrire (quelle bande de comédiens !), et là, plus rien (je les déteste, sauf M., qui a tellement été gentille avec moi).
Aujourd'hui (on est le 4 juin), je tiens à rajouter ceci : j'ai relu le mail que j'avais envoyé avec mon texte, où j'avais précisé que je ne voyais pas l'intérêt que mon texte pourrait avoir pour quelqu'un d'autre que moi, et j'avais ajouté quelque chose comme "Lis-le ou ne lis pas" (ça change la donne, et je repense évidemment à vos commentaires, à mon stress de ne pas recevoir de réponse, etc.) J'ajoute que depuis le jour où j'ai écrit cette "critique", j'ai appris que G.. et moi n'avions pas suivi le protocole. Moi, je savais pas vraiment en quoi consistait ce protocole, donc bon. Mais G. n'aurait jamais dû me proposer de lui envoyer ce que j'avais écrit sur place. le protocole, c'est pas plus d'une heure pour écrire la lettre, tu la lis à la personne qui est venue te voir, elle te dit oui, elle te dit non, elle te dit "Bon là, c'est pas tout à fait ça", mais tu ne dois pas, jamais, laisser le lien qui s'est créé se développer. Ca doit s'arrêter là. Seulement voilà, Gustave (vous inquiétez pas, je suis pas en train de le dénoncer - quelle horreur ! -, j'en ai parlé avec quelqu'un d'autre qui m'a expliqué le protocole et qui m'a dit que ça n'aurait pas dû se dérouler comme ça. Bon, dans mon cas, c'était pas si grave - parce qu'il ya des lettres sacrément chargées, croyez-moi, or ça n'était pas le cas de la mienne -, donc, bon. Il y a juste fallu que j'intègre que le protocole n'avait pas été suivi et que je puisse enfin réagir en conséquence.), seulement Gustave, disais-je, a été probablement pris de court en apprenant que j'allais rester écrire, et moi j'ai été prise de court quand il m'a proposé de lui envoyer mon texte alors que j'avais pas prévu de le montrer à quelqu'un, et voilà comment on n'a pas suivi le protocole, et voilà comment je me suis retrouvée avec un énorme stress sur les bras (deux mois plus tard,
Kevin Keiss allait me dire "Mais t'es une grande angoissée, toi !" ; faut dire qu'il a passé pas mal de temps à me rassurer, j'étais une boule de nerfs à ce moment-là, et pas à cause des
Lettres non-écrites, mais à cause d'un autre truc qui pourrait paraître beaucoup plus anodin et surtout beaucoup plus marrant, et qui m'a étrangement permis de boucler la boucle, si l'on peut dire.) Donc, les protocoles, des fois, ça sert vraiment à quelque chose.
G. m'avait dit de lire, si je voulais, le bouquin de
David Geselson, je l'ai trouvé, j'ai lu certaines lettres, pas toutes, et je me suis dit "Ah mais heureusement qu'on est pas tombés ensemble, ça m'aurait pas convenu" (j'en suis plus si sûre aujourd'hui, je crois que n'importe qui aurait convenu dans l'équipe, j'ai d'ailleurs fait flipper, je pense,
Julie Ménard en lui disant qu'on aurait dû se rencontrer et qu'au départ, je voulais pas de mec, elle m'a demandé "Mais ça s'est bien passé ?", elle a dû croire que j'avais une histoire hyper lourde, enfin peut-être que je me fais des films et qu'elle m'a demandé ça par politesse, mais je crois pas, parce qu'après elle m'a demandé mon prénom et elle a parlé de moi à
Kevin Keiss, bref, j'ai dû la faire flipper, faut que je fasse plus attention à ce que je dis.).
J'ai relu la lettre qu'avait écrite G., j'ai pleuré un bon coup (ben oui, ben oui). Et puis je me suis dit, là tout de suite, enfin tout à l'heure plus exactement, enfin maintenant tout à l'heure est devenu hier (je sais pas si vous suivez, on est le 15 avril) que si je devais écrire cette lettre à ce moment précis, je commencerais par quelque chose comme "Mais merde, merde, t'as foutu quoi ? Tu fais chier, tu fais chier !" (Ce qui correspond à peu près, mais pas tout à fait, enfin on s'en fout, à ce que j'ai dit au potentiel destinataire de ma lettre non-écrite la dernière fois qu'on s'est vus, il y a presque trente ans. En fait j'ai dit "Mais merde, t'étais où, je t'ai cherché partout ?!") Et j'ai commencé à écrire ma variante de cette lettre non-écrite. La première, peut-être la seule. Ou peut-être qu'il y en aura d'autres. Même si je sais pas trop à quoi elles pourront bien servir. Et qu'en plus cette version-là (que je viens de terminer, on est toujours le 15 avril) me fout le bourdon.
Pour finir, voilà ce que j'avais écrit sur la page FB du théâtre (au cas où ça vous intéresserait, ce qui est peu probable, mais tant pis, allons-y quand même) :
"J'ai rencontré G. vendredi. Ma lettre non-écrite concernait une histoire somme toute insignifiante au vu de certains drames qui ont dû être dévoilés dans certains de ces échanges. Une histoire qui aurait pu rester parfaitement insignifiante dans mon parcours de vie, et qui l'est peut-être (sans doute ?) devenue, au fil des années, pour la personne à qui je n'avais jamais écrit, jamais répondu. Et pourtant ça me travaillait depuis presque trente ans sans que j'en sois consciente, et pourtant ça m'est même revenu comme un boomerang l'année dernière, sans que je m'y attende.
Je ne sais pas ce que ça changera dans ma vie, mais vendredi a été l'occasion d'un échange qui m'a fait beaucoup gamberger et qui m'a décidé à me remettre à écrire. J'ai écrit pendant que j'attendais ma lettre, j'ai écrit une fois rentrée chez moi. C'est déjà quelque chose, pour moi. Je n'avais plus écrit depuis des mois.
Et on verra bien si, un jour, je retrouverai la personne à qui est adressée la lettre écrite par G.
Donc merci à M., à vous, D., à G., à M. aussi, qui m'a chaleureusement accueillie, à S.
À toute l'équipe, quoi !"
P.S. : Et si vous n'écrivez pas de commentaires après m'avoir lue, après tout ce que je viens d'écrire, je vais sombrer dans le désespoir et je vous maudirai. À vous de voir !!!
(Écrit initialement le 15 avril 2023, modifié le 4 juin 2023)