Si le grain ne meurt

Dans ce texte, Gide âgé de 46 ans, revient sur ses jeunes années jusqu'à son mariage avec sa cousine. Je suis toujours étonnée du style de Gide qui sonne très 19ème pour ne pas dire antérieur. Ce style m'évoque celui du Rousseau des confessions, auteur que mentionne le narrateur. Les sujets abordés sont par contre modernes, en particulier à propos de son homosexualité. J'ai surtout apprécié la première moitié du texte sur ses années d'enfance décrites avec humour. Je regrette peut-être que la naissance de sa vocation littéraire ne soit pas plus développée.

Andre Gide est un de mes ecrivain prefere.Ici encore,il fait dissocier le style et le fond qui est plus discutable voir genant.Le style par contre est superbe et fait passer le tout agreablement.Bonne decouverte de l'auteur si c'est votre cas et bonne lecture pour les autres.

André Gide nous livre ici une autobiographie profonde, sincère, avec ses hauts et ses bas, ces moments qu'il ne nous appartient pas de juger comme bons ou mauvais : laissons à l'auteur ses appréciations.
Il peint sa famille, particulièrement sa mère, ses amis, ses maîtres, Paris, la Normandie, le Sud de la France, l'Algérie d'avant la décolonisation.
Lecture intéressante de par sa profondeur, le style et le langage.
André Gide, c'est de la bonne littérature française. Quel bonheur de lire ce que l'on appelle un auteur classique pour entendre les merveilles de notre langue ! Donc, j'en conclus : lecture intéressante.