La cuisinière d'Himmler

A 100 ans passés, après avoir reçu une mystérieuse lettre d'Allemagne lui faisant part du décès de Renate Fröll, Rose, personnage haut en couleur, et cuisinière encore en fonction, décide d'écrire le récit de sa vie mouvementée, depuis l'Arménie, sa terre natale, en passant par Marseille, la Provence, Paris, puis l'Allemagne nazie, les Etats Unis, la Chine maoïste, pour revenir à Marseille, la ville qui lui a offerte toutes ses chances.C'est qu'il lui en est arrivé des choses à la truculente Rose. Elle est drôle, touchante. On est embarqué dans ses (més)aventures, au gré de l'Histoire du XXème siècle.
Le style est fluide, ce roman se lit vite et m'a fait sourire à plusieurs reprises. Évidemment, c'est caricatural, mais c'est ce qui fait tout le charme de l'histoire de vie de Rose.


Et en plus, son pragmatisme face aux situations extrêmes qu'elle traverse donne une grande leçon de vie. Elle garde le sourire, la joie de vivre. C'est vraiment un délicieux personnage, touchant.


Bref, une belle lecture.

une suggestion de lecture après avoir fini mamie luger, même style, écrit un peu différemment. l histoire d une femme qui a fait ce qu elle a pu pour survivre dans des périodes noires, le passage en début de livre sur son origine et le peuple Arménien est instructif.

A voir le titre, j'imaginais un livre sur ce qu'entendent l'air de rien les oreilles discrètes d'une cuisinière (et celle d'Himmler devait avoir des choses à raconter, reste à savoir si on voulait vraiment savoir...). PAS DU TOUT !
Enfin si, un peu tout de même, mais le titre est vraiment réducteur par rapport à la vie incroyable et trépidante de Rose. Trépidante et dramatique, mais à cent cinq ans Rose n'a pas perdu de sa force et se met à raconter son histoire, celle d'une femme pendant "le siècle des assassins"... Terrible, mais joyeux et enthousiasmant aussi. Ce personnage est fabuleux et je ne peux que trop vous conseiller d'aller découvrir l'aventure que fut sa vie.

N'hésitez pas à aller lire l'article sur Bavardages.blog :)
Lien : https://bavardages.blog/2020..

Excellent roman où les pages se tournent les unes après les autres avec un plaisir tout le long, sur la vie de cette "cuisinière" Rose, au parcours hors du commun ! Arménienne, orpheline, elle a une vie hors norme et au fil de ses aventures, elle va de l'avant quoi qu'il arrive, elle a connu plusieurs amours, amants, et entre Paris, Marseille, l'Allemagne nazie, New York, Chicago, la Chine, on suit sa vie. On la retrouve à 105 ans en 2012 à Marseille où elle continue de tenir un restaurant et d'être la justicière qu'elle a toujours été !

Entre la verve décalée de Nadine Monfils et la poésie de l'insomnie des étoiles, jubilatoire!
Sans revenir une fois de plus sur l'histoire, voici un roman plus que plaisant, mèlant allégrement plusieurs styles et ce, avec grand succès. Passant de l'humour noir à la poésie, de la tristesse à l'esquisse d'un sourire en coin, visitant plusieurs passages important de l'histoire, on ne s'ennuie pas une seconde.
De plus, l'écriture est parfaite, pas de temps mort, pas de phrases en trop mais une poésie et des réflexions régulièrement parfaitement placée.J'ai juste adoré et le recommande vivement.

formidable, émouvant, marrant, historique...

Un régal ! Un livre qui satisfait tous nos sens. Je ne peux en dire plus si ce n'est : lisez et appréciez. Vous en ressortirez rassasiés. A consommer sans modération.

Pioche de mai 2016, choisie par AudreyT.

un bijou !

Un livre agréable à lire, oui agréable en dépit de la violence de certaines pages.
Le scénario rédigé est remarquable, la rédaction bien faite. Ce qui m'a séduit c'est cette alternance de violence et d'amour, de cruauté et de tendresse. Frantz-Olivier Giesbert, FOG pour les intimes, votre livre est superbe, on en redemande!
P. Dumoulin

Une perle perdue dans mes tours de livres à lire, un petit bijou à relire pour ne pas oublier et surtout à partager pour que la mémoire ne se résume pas à quelques lignes dans les livres d'histoire.
Très bien écrit, super bien documenté, c'est le roman macabre du XXème siècle à l'aune d'un panier gourmand. Ici, l'amour et la haine sont un seul sentiment qui guide une vie comme certaines recettes que l'on cueille dès son plus jeune âge et qui toujours feront partie de notre moi intime.
Si la lettre de Guy Môquet est un hommage aux résistants de la première heure, le livre de Franz-Olivier Giesbert est la mémoire des horreurs commises au nom de la pureté des peuples, la mémoire des hommes qui se complaisent dans le rôle du mouton, la mémoire de ceux qui retournent facilement leur veste mais aussi, de ceux dont on ne parle pas dans les livres d'histoire, et qui pourtant ont sauvé par leur action des milliers d'innocents. Un livre au vitriol plein d'humour et de tendresse qui devrait donc être lu en « humanités » car c'est bien d'humanité qu'il s'agit ici.
Et comme le roman se termine par quelques recettes, j'ai fait hier « Le plaki de ma grand-mère », facile à réaliser et pas mal du tout pour accompagner un barbecue :-)