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4,29

sur 439 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tel un serpent tentateur, Gruz m'avait agité sous le nez ce thriller, le faisant onduler devant mon regard hypnotisé et, comme Eve, j'ai succombé aux charmes du roman, vanté par lui dans sa chronique.

Gilberti, l'auteur, s'est transformé, quant à lui, en python, m'enserrant l'esprit dans les anneaux puissants de son thriller, les resserrant de plus en plus autour de moi, jusqu'à me faire lâcher prise et quitter le monde réel.

Plongée dans le métro à la page 480, je fus tirée de ma lecture par mon homme qui me donnait un coup de coude. Quoi ? C'était pour me signaler que le métro arrivait à notre station de destinations. Sans lui, et bien j'aurais fini au terminus !

Ce qui m'a plu, dans ce roman, c'est qu'il soit constitué de deux récits qui, comme des crochets venimeux du Cobra, se sont plantés dans ma gorge, distillant un venin addictif.

D'un côté, Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie qui traque les criminels les plus dangereux et les plus déviants qui sévissent dans l'Hexagone. La voici confrontée à un tueur particulièrement brutal qui éviscère ses victimes avant d'emporter leurs organes.

De l'autre côté, en alternance "un chapitre sur deux", nous avons Ange-Marie Barthélemy, commissaire à l'antiterrorisme qui lui traque un groupuscule islamiste radical, ultra-violent, qui parcourt les grandes villes d'Europe : An-Naziate, dont les membres ne laissent dans leur sillage que mort, ruines et chaos.

Cette alternance de chapitres est diabolique et délicieusement frustrante : je râlais de quitter la commissaire Sanchez et son enquête mais je me réjouissais d'en apprendre un peu plus sur celle de Barthélemy, râlant lorsque je devais le quitter, et ainsi de suite.

Frustrant, mais j'adore les romans écrits de cette sorte parce que je trépigne d'impatience et que le suspense est maintenu durant toute la lecture.

Point de vue personnages, Cécile Sanchez (surnommée Torquemada) n'a rien à voir avec la commissaire Julie Lescaut. Non, Sanchez, c'est du costaud et ayant étudié la synergologie, elle tiendrait plus d'un Patrick Jane de par son talent de "Mentalist"; le côté "borderline", fantasque et irrespectueux des règles en moins, ce qui est dommage parce que je l'ai trouvée un peu trop "too much" et que j'ai eu du mal à m'attacher à elle au départ.

Par contre, le commissaire Barthélemy, Ange-Marie de son prénom (l'auteur a-t-il pensé à la douleur de porter un tel prénom dans la vie courante et surtout à l'école ?), lui, j'ai aimé son côté froid et bourru, plus en adéquation avec le personnage. Surnom : l'Archange.

On se doute qu'à un moment donné, leurs enquêtes respectives vont se télescoper, mais "quand" ? Et surtout quel sera le dénominateur commun entre les éviscérations et le terrorisme ?

Lorsqu'elles ont fusionnées, j'ai compris qui était l'Éventreur, mais j'étais loin d'avoir compris le "pourquoi" de ces meurtres... Pire, lorsque Cécile Sanchez comprend et l'explique à ses hommes, elle tiendra le pôvre lecteur dans l'ignorance, ajoutant par-là encore plus du suspense.

Suspense qui devient plus fort dans les cent dernières pages, faisant monter l'adrénaline, l'angoisse et la fébrilité du lecteur, agrippé à son livre comme un vampire assoiffé.

A-t-on idée de torturer son lectorat de la sorte ? de lui faire sortir ses tripes de cette manière, de faire un suspense qui serait insoutenable pour le coeur d'un cardiaque ?

Ce que j'ai aussi apprécié aussi chez cet auteur, en plus de son écriture correcte et agréable, du suspense qu'il sait distiller correctement, de son réalisme dans l'action, de sa manière de construire son récit et d'expliquer les choses, de cette impression qu'il m'a donné de maîtriser tous les sujets abordés dans le roman ?

Et bien, c'est le fait qu'il n'ait pas sombré dans certain travers : considérer que tous les musulmans sont tous des extrémistes et des Islamistes enragés.

Un passage dans le livre illustre bien le fait qu'il ne faille pas mettre tous les musulmans dans le même sac, que le Coran est une religion d'amour et que bien que le Livre possède quelques passages violents, il fait dire par Barthélemy que la Bible n'en est elle-même pas exempte.

Bref, Gilberti est un cobra et il m'a fasciné par son histoire : j'apprécierais fortement revoir les deux commissaires pour une autre enquête... et qu'il ne leur arrive rien de fâcheux, sinon, je hurle !

Transformée en Anaconda vorace, je viens d'avaler tout cru ce pavé de 552 pages et de le digérer, assimilant toutes les données. le menu était copieux mais pas indigeste.

Un vrai festin, je vous jure ! Je m'en suis léchée les babines et les canines... Pardon, les crochets !

EDIT : Par contre, après cette lecture prenante, je pense que je vais lire la collection des "Tchoupi"... Oui-Oui serait trop dur pour moi...

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Maîtrise.
C'est le mot qui résume le mieux cet étonnant thriller.
Maîtrise des innombrables sujets traités, maîtrise de la psychologie des personnages, maîtrise de l'intrigue, maîtrise de l'écriture.
Pour un premier roman papier (après un roman paru au format électronique, « Dynamique du chaos »), une telle maîtrise est tout bonnement exceptionnelle.
Et pourtant, le moins que l'on puisse dire, c'est que Gilberti ne s'est pas facilité la tâche, les domaines abordés foisonnant dans son roman. Mais qu'on soit clair, ce bouquin est tout sauf un vaste fourre-tout, les éléments s'imbriquent au millimètre pour donner une cohésion de l'ensemble assez impressionnante.
Deux histoires qui démarrent en parallèle (schéma classique), une histoire de serial killer et une histoire de terrorisme international (schéma beaucoup moins classique).
Deux histoires, deux personnages de flics vraiment hors-normes, aux capacités hors du commun, mais qui vont devoir aller au bout d'eux-même (et même bien au-delà).
Gilberti a étudié ses sujets à fond pour rendre le tout crédible. L'action est d'un réalisme rarement atteint (sans jamais le faire au détriment de l'aspect romanesque).
L'auteur donne l'impression de maîtriser tous les sujets qu'il touche :
- lutte contre le terrorisme (avec une description des arcanes des services de renseignement et de lutte antiterrorisme assez bluffante),
- procédures policières (avec un traitement tout aussi poussé),
- études psychologiques,
- religions et croyances (avec des citations de textes religieux bien trouvées),
- synergologie (l'étude du langage corporel, popularisé par une récente série TV à succès),
- techniques de combat,
- … (j'en passe et des meilleures).
Une masse d'informations qui a clairement demandé un travail de documentation considérable.
550 pages bourrées jusqu'à la moelle sans que jamais la sauce ne devienne indigeste. Parce qu'en plus, l'homme sait raconter une histoire et sait écrire. Une écriture fluide, qui fait que les pages défilent à toute vitesse, jusqu'au final d'une tension extrême.
Voilà très exactement le genre de thriller qui pourra faire changer d'avis les gens qui pensent que thriller ne rime qu'avec action.
Oui de l'action il y en a. Mais il y a tellement plus, jusqu'à une étude sociologique au scalpel de notre environnement actuel.
Au final, on sort de cette lecture estomaqué, en se disant qu'avec des auteurs comme Gilberti, le thriller « made in France » est en train d'écrire de bien belles pages.
Ghislain Gilberti, un nom à noter d'urgence.
A signaler, la très belle couverture, bien trouvée.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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"La tête du monstre est sortie de l'eau. Il est temps d'affûter la lame qui lui tranchera le cou."

***

Intrigue dense, accrocheuse et habilement construite, réalisme bluffant, personnages principaux comme secondaires travaillés avec soin - le moins que l'on puisse dire est que pour un roman écrit en début de carrière, le festin du serpent témoigne déjà d'une remarquable maîtrise. Inaugurant une trilogie dont les tomes peuvent se lire séparément, ce thriller au rythme effréné tient le lecteur en haleine de bout en bout. Aucun temps mort ni longueur, les sept cent pages annoncées se tournent toutes seules et on en demanderait presque davantage!

*

2010, Paris. Un groupuscule islamiste ultra-organisé et violent vient de frapper après avoir semé la terreur à travers l'Europe. Spécialiste de l'antiterrorisme, le commissaire Barthélémy est missionné pour mettre fin coûte que coûte au périple meurtrier d'An-Naziate. Au même moment, la capitale sert de nouveau "terrain de chasse" à un tueur en série éviscérant ses victimes après les avoir égorgées. Psychologue criminelle, mentaliste et chef de section à l'OCRVP (Office Centrale pour la Répression des Violences aux Personnes), le commissaire Sanchez est réquisitionné sur  l'affaire.

*

Ce sont deux enquêteurs hors pair, aguerris, et charismatiques auxquels le lecteur s'attache,  se réjouissant par avance de pouvoir les retrouver au sein des opus suivants. Lancé à corps perdu dans une traque impitoyable, chacun d'entre eux doit faire face à une cible expérimentée ne laissant pas de trace derrière elle si ce n'est la mort et le chaos.  Harponnée dès le prologue, je me suis prise au jeu de cette périlleuse course contre la montre. Des planques de surveillance aux interrogatoires,des réunions d'équipe aux filatures et interventions musclées, du plongeon dans l'esprit du Mal à celui de nos policiers, l'immersion est réussie, glaçante par bien des aspects mais passionnante. La tension monte progressivement jusqu'à un final explosif et l'intérêt, lui, ne faiblit jamais. Chapeau bas à Ghislain Gilberti qui, on le devine, a effectué en amont un travail de recherche important. Si son souci évident du détail frôle parfois le "trop", je pense notamment au grand nombre d'administrations, de sigles et d'intervenants, le résultat est juste saisissant…

Palpitant et terriblement efficace! Pour les amateurs du genre, un auteur à découvrir/suivre assurément!


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Décidément, s'il est un maître français dans l'art consommé du polar noir, c'est bien Ghislain Gilberti.
J'avais découvert cet auteur débordant de créativité dans son premier grand succès - Dynamique du chaos -.
Je m'étais fait la promesse de le retrouver dans un bouquin acquis après lecture plus que satisfaite du premier, bouquin qui patientait sagement dans les rayonnages de ma bibliothèque, et qui avait pour titre - le festin du serpent -.
Il y a quelques jours j'ai ressenti le titillement singulier, signal d'une envie de polar.
Pas un polar classique "Simenon", "Dard", auxquels je me suis réabonné avec gourmandise ces derniers mois.
Non, un polar "New Age" comme seul Gilberti est capable de nous en offrir.
Ce passionné des armes - fin connaisseur ... le Serpent en est un échantillon de catalogue -, cet expert en "came" - le Serpent en use et en abuse à la limite de l'overdose -, est aussi un puits de science, une mini-encyclopédie pour les "nuls" dont je suis, sur tous les organes nationaux et internationaux de police... criminelle, moeurs, narcotrafics, grand banditisme, terrorisme etc etc, un écrivain avisé sur les arcanes du monde politique, un homme en prise avec l'actualité de son époque et les rouages qui font que ce monde est dans l'état où nous supposons savoir qu'il est.
Ne vous étonnez pas alors qu'il lui faille pour chacun de ses romans un minimum de 700 pages pour ne nous dire au fond qu'une partie de ce qu'il aurait voulu nous dire.
Dans cet opus, il introduit deux personnages qui vont devenir des habitués de son oeuvre.
Une femme, la commissaire Cécile Sanchez... " commissaire d'une section spéciale de l'OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes) à la Direction centrale de la police judiciaire est également psychologue, spécialisée dans la criminologie, la victimologie et dans la synergologie (étude des gestes inconscients, des micro-expressions et des mouvements impossibles à simuler ou à surjouer face à un observateur formé et aguerri)."
Un homme, "Ange-Marie Barthélemy, dit l'Archange, chef d'un groupe de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT)."
Donc dans cet opus qui fait fonction pour l'un comme pour l'autre "d'introduction", de baptême du feu, leurs routes vont se croiser à travers un personnage - le Serpent -, un serial killer, qui laisse à travers l'Europe des cadavres de jeunes femmes égorgées et éviscérées.
C'est Cécile Sanchez qui est en charge de l'enquête.
Ange Barthélemy de son côté fait face à une internationale terroriste antisioniste qui sème la mort à grande échelle, elle aussi, à travers l'Europe.
Chacun dans leurs services respectifs, Sanchez et Barthélemy ne savent pas encore que les routes, les étapes, les dates des terroristes et du psychopathe se superposent, coïncident...
Y-a-t-il un lien entre eux ?
Si oui, lequel ?
À vous de suivre les aventures de ces brigades et de leurs personnages... il y en a beaucoup... mais un peu à l'instar d'un James Ellroy, Gilberti ne se perd jamais... pas davantage son lecteur.
C'est d'une grande maîtrise ( un petit bémol concernant Cécile Sanchez dont je vais vous parler ), c'est riche, c'est travaillé, c'est documenté, c'est alerte, haletant, passionnant... bref, 700 pages qui se dévorent.
Mon petit bémol :
à la page 61, la commissaire est âgée de 32 ans.
À la page 120, elle en a 35... sans qu'il ne se soit écoulé plus d'une semaine dans le même espace spatio-temporel.
Par ailleurs, la commissaire qui a fait de brillantissimes études est détentrice d'un master de droit privé, droit pénal, sciences criminelles et droit aux victimes, d'un master en sciences humaines et sociales, spécialité psychologie, psychopathologie, pathologies cliniques et criminologie, d'un DESS dans le même domaine, d'un doctorat en psychologie clinique, d'un certificat universitaire de criminologie obtenu à l'IHEC, quelle a ensuite passé le concours externe de l'École nationale supérieure de la police, l'école des commissaires à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or... le tout en... 9 petites années !!!
Là Ghislain, pour quiconque a pointé le bout de son nez à la fac ou y a (eu) ses enfants, sait que pour réaliser un tel cursus... il faut une bonne quinzaine d'années... au bas mot...
Si j'ajoute qu'à toutes ces performances universitaires, ces concours... il faut ajouter que Cécile travaille depuis cinq ou six ans pour l'État... difficile d'imaginer qu'elle soit âgée de 32 ou 35 ans.
Bon, tu t'es un peu pris les pieds dans la tapisserie, mais ton héroïne mentaliste, ton "Archange" veuf, tiraillé entre son deuil et son attirance pour la jolie commissaire, ton "Serpent" qui nous siffle sur nos têtes et tes terroristes plus vrais que nature... tous nous font passer un super moment de lecture.
Ce n'a pas dû être chose facile que de réaliser l'exploit que tu as réalisé en écrivant ce super bouquin.
Moi, je te dis merci et à très vite !
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Le festin du serpent de Ghislain Gilberti est un thriller de grande qualité avec deux affaires qui ont en fait des points communs.

Grand plongeon dans l'antiterrorisme avec des enquêteurs hors pair.

Écriture efficace et suspense vous permettront de dévorer les 700 pages de l'ouvrage avec addiction.

Merci à vous ami(e)s de Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre et son auteur !
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Le départ idéal pour découvrir Cécile Sanchez.

Après avoir été tentée à de nombreuses reprises, j'ai lu mon premier Ghislain Gilberti... Et j'ai adoré !

Une intrigue bien ficelée, inventive, brillante, ultra-réaliste, maîtrisée dans les moindres détails.

2 enquêtes délicates qui ont évidemment un lien et viennent s'imbriquer.

D'une part, Cécile Sanchez, psychologue criminelle, un petit côté "Mentalist" saupoudrée de "Lie to me" (l'étude du langage corporel) traque de manière intense les psychopathes. Et le nouveau n'est pas un petit joueur : il éventre et éviscère ses victimes...

De l'autre, un homme Ange-Marie Barthélemy, surnommé "l'archange" est un spécialiste de l'anti terrorisme. Lui, son travail consiste à mettre hors d'état de nuire un groupuscule islamiste qui multiplie les attentats.

Le suspense est insoutenable. On comprend les différents services, leurs procédures, leurs méthodes grâce à un travail de documentation soigné.

C'est mon premier roman de cet auteur mais sûrement pas le dernier !
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Le festin du serpent ... pour un premier roman, c'est une réussite !
L'auteur avait mangé du lion (de Belfort évidemment).
la construction est relativement classique avec les 2 enquêtes ... terrorisme et tueur en série ... menées en parallèle, avec un personnage phare
pour chacune, Cécile Sanchez la psy policière aux super pouvoirs (un peu trop peut-être), et Ange-Marie le costaud bourru.
Les 2 enquêtes vont être mises en relation par un logiciel spécialisé utilisé pour déterminer des points de concordance.
Reste alors à comprendre ce qui peut bien lier des fondamentaux islamistes radicaux et un détraqué qui vide ses victimes féminines méticuleusement.

J'ai bien aimé ... le récit est fluide, attractif, même si les scènes de crime sont gratinées.
Ce que j'ai moins aimé ... Cécile omnipotente, et la fin un peu too much ...
Mais j'ai déjà réservé "Sa majesté des ombres" ... à suivre !
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J'ai découvert G . GILBERTI avec « Dynamique du chaos » : une sacrée claque ! Du coup, en attaquant « Le festin du serpent » je m'attendais à quelque chose de la même trempe… et pas du tout. Nous sommes ici dans une intrigue policière classique sur fond de terrorisme et de serial killer. Deux enquêtes différentes menées par deux flics opposés : un homme et une femme, tous les deux malmenés par la vie. Leurs enquêtes finiront par se rejoindre pour n'en faire qu'une et ils se rapprocheront l'un de l'autre immanquablement. Je ne dirai pas que ce livre est nul car je mentirais : la trame est bien construite mais je m'attendais à autre chose. Quelque chose de plus original, de plus cash. Quelque chose qui provoque de l'émotion. Là, j'ai passé un agréable moment de lecture mais sans plus. Je ne suis plus sûre à ce jour de vouloir lire la suite (Le baptême des ténèbres et le Bal des ardentes)… je vais me laisser du temps.
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une super découverte pour moi de cet auteur qui aborde avec force le sujet si délicat du terrorisme. un très bon roman
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Ghislain Gilberti signe avec ce Festin du serpent son premier roman édité (Dynamique du chaos, refusé par les maisons d'édition, a été publié par l'auteur sur la toile). Pourtant, l'impression donnée est globalement très positive. On pourra éventuellement reprocher au jeune Belfortain (né en 1977) d'être un peu bavard dans l'aspect procédural (fonctionnement des différents services de police, acronymes à gogo, etc.).

Incontestablement, il s'est documenté. Mais la qualité de l'intrigue et le rythme insufflé au récit font qu'on oublie assez vite ce bémol. Les deux intrigues, on s'en doute, vont être amenées à se croiser. Cela est très bien fait et la rencontre des deux protagonistes donne une nouvelle dimension au récit. A défaut d'être vraiment attachants les personnages des deux policiers sont plutôt réussis même si le côté « parfait » de Cécile Sanchez pourra déplaire à certains lecteurs. « Synergologue » et psychologue, elle sait interpréter le moindre mouvement de ses interlocuteurs, à tel point que ça confine quasiment au super-pouvoirs. Un peu too much peut-être ?

La plongée dans le groupuscule terroriste islamiste est particulièrement intéressant – on suit un membre d'An-Naziate en parallèle à l'enquête de Barthélémy – et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'entre ça et le serial killer, on est servis en matière d'action et de suspense. Déjà plutôt rapide, le rythme s'accélère encore dans le dernier tiers du roman, que l'on referme surpris d'avoir avalé si vite ce pavé – plus de 550 pages tout de même.

On oublierait presque en terminant ce thriller costaud qu'il s'agissait là d'un galop d'essai. le festin du serpent connaît apparemment un certain succès, très encourageant pour Ghislain Gilberti, que l'on relira sans doute avec plaisir.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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