Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière

Histoire sympathique qui se lit facilement et rapidement . On s'attache à Henriette et Auguste, Claire et ses chihuahuas… J'ai moins apprécié la partie sur Tony ( je trouve que cela arrive comme un cheveu sur la soupe). Et personnellement j'aurai bien voulu voir le jardin en images !!

Comme j'oublie tout ce que je lis, j'ai fait un résumé sur un cahier après chaque chapitre, est-ce à cause de ça que je n'ai pas apprécié plus que ça le nouveau roman de Raphaëlle Giordano !?! Trop fleur bleue ? Trop nian nian ? Pas la même claque qu'à la lecture de son 1er roman ? Pourtant je me suis reconnue plus d'une fois dans les personnages (j'ai beaucoup apprécié la lecture après l'épilogue). Mais même si ce livre ne m'a pas emballé, je continuerai à me jeter sur les livres de Raphaëlle Giordano.

Henriette, architecte d'intérieur créative et talentueuse, a peu confiance en elle, elle doute souvent de ses capacités. Pourtant, à l'extérieur, avec ses tenues décalées, elle laisse paraître tout l'inverse, mais ses failles sont bien présentes et chaque jour elle doit lutter contre des peurs qu'elle juge insurmontable. A la demande d'une cliente, elle s'associe à un architecte paysager, Auguste, personnage ambitieux et imbuvable. de quoi faire monter en flèche le stress de la jeune femme.

J'ai beaucoup apprécié les deux personnages principaux, Henriette et Auguste. le lecteur peut aisément s'identifier à eux. En apparence, ils paraissent forts, sûrs d'eux, professionnels en tout point et pourtant à l'intérieur d'eux-mêmes, ils doutent, s'angoissent à la moindre contrariété. Un peu comme nous tous finalement. Qui n'a jamais tenté de masquer son stress avant de prendre la parole ou de contenir la colère qui bout en nous parce que rien ne se déroule comme prévu ?

La plume de Raphaëlle Giordano est fluide, agréable à lire. Sitôt plongée dans Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière, je n'ai pu me détacher de ces personnages, de leurs histoires, leurs péripéties. Une fois encore Raphaëlle Giordano signe un roman entre le feel-good, la romance et le développement personnel.
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Avant de lire le livre, si vous avez de l'humour, vous ne pouvez pas ne pas aimer le titre !
Vous vous dites, pfff, encore des histoires de vieillards avec cette Henriette et cet Auguste, mais sans en dire trop, vous allez vite vous sentir bête de penser cela..
Une histoire toute mignonne, qu'on lit en spectateur d'une vie qui démarre, dans l'honnêteté et la sincérité.
J'ai déjà lu du Giordano et j'avais déjà aimé !

Je recommande !!

Le commentaire de Lynda :
Ce n'est pas le premier roman de cette auteure que je lis, et je peux dire que j'ai reconnu sans peine, sa plume. L'auteure nous offre, encore une fois, un roman qui se lit bien, qui se lit rapidement, un doux mélange de romantisme, d'espoir, d'humour, malgré les thèmes pas vraiment facile. Des personnages que l'on aime, c'est bien certain.
Henriette, dès le départ, elle n'aime pas vraiment son prénom. On peut aussi dire que celle-ci, désire passer le plus inaperçu possible, pourquoi ? À cause de son anxiété, de son hypersensibilité et disons qu'elle n'a pas beaucoup de résistance, et surtout un gros manque de confiance en elle, en bref, elle a peur, et elle a peur de tout, Henriette souffre de trophobie... Donc tout est toujours trop. Solitaire, presque anti-sociale, elle évite les situations et les autres, jusqu'à ce que… Auguste !
Alors qu'elle doit se retrouver à travailler avec une équipe, ce qu'elle n'aime pas, mais ne laissera rien paraître, elle est experte dans le faire-semblant, elle se rend compte en apprenant un peu plus sur chacun d'eux, que tout le monde a ses petites peurs. L'un a peu des chiens, malgré sa stature presque de géant, qu'un autre a peur du noir, et vous quelles sont vos phobies ?
Bien sûr, il y a romance sous roche, on n'a qu'à être un peu patients, mais encore là chacun devra mettre ses petites peurs de côté.
En bref, c'est un roman qui se lit tout seul, de belles touches d'humour également qui viennent alléger le roman qui est loin d'être dramatique.
Une lecture légère comme Raphaëlle Giordano est capable de nous offrir, avec une thématique qui peut toucher tout le monde, nous y compris.
La plume est douce, tendre, drôle par moments, émouvante à d'autres moments, en fait, c'est une petite lecture légère juste à temps pour l'été.
Un roman qui fait du bien au coeur et à l'âme, je vous recommande sans hésitation !
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Tout d'abord tous ma parut aller trop vite, y compris les passages clé qui ne sont que peu développés. L'auteur à pris le parti de nous parler des problèmes de ces différents personnages, y compris les secondaires. le hic c'est qu'avec cette rapidité des faits on a pas le temps de ressentir une quelconque émotion envers eux. Sans même parler que tous résolvent leur soucis avec une facilité déconcertante rendant le tout vraiment peu plausible.

Les personnages sont à mon sens peu développés ne se résumant qu'à leur peurs, angoisses… accentuant ainsi le détachement du lecteur envers eux. Je n'ai personnellement pas réussi à m'identifier à l'un d'eux, bien qu'ayant moi aussi des peurs/angoisses.

Ce livre reste totalement en surface, devenant parfois terriblement cliché dans les péripéties rencontrées. Ce roman qui traite pourtant de sujets importants, et sensible devient finalement agaçant et gnangnan. J'ai finalement eu la sensation de lire un brouillon de livre.

Un flop vous l'aurez bien compris, je ne retiendrais clairement pas ce livre.

Ce livre me tentait depuis un moment, surtout en raison de son résumé et pourtant… petite déception.

Je n'ai pas accroché plus que ça, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire (je ne suis pas certaine d'y être parvenue, en fait).

Si on suit surtout Henriette et Auguste, contraints de travailler ensemble et qui, de prime abord, ont du mal à s'entendre. Il y a bien sûr une romance en trame de fond… on devine aisément la fin.

Ce roman traite surtout des peurs des uns et des autres, que nous nous évertuons tous à cacher à notre prochain, par crainte d'être jugés, discrédités, rejetés, et qui peuvent nous empêcher d'avancer dans notre vie. Ce livre est déculpabilisant, car il montre que tout le monde a des peurs, des faiblesses et qu'il ne faut pas en avoir honte, mais plutôt avoir le courage de les avouer et d'accepter que les autres nous aident.

Il y a de nombreux personnages secondaires. Évidemment, chacun d'eux a des peurs (ça fait un peu too much, à force). Celui qui m'a le plus touchée, c'est Tony qui, sous ses airs de gros durs, est adorable (tant avec sa femme qu'avec ses amis).

Bref, je suis passée à côté. Ça arrive.

J'avais beaucoup aimé "Le Spleen du popcorn qui voulait exploser de joie" j'ai adoré ce nouveau roman.
Un nouveau coup de coeur, Raphaëlle Giordano ayant cette écriture si sincère, si sensible qu'il m'est impossible d'y résister.

Dans cette histoire il est question de faire face à nos peurs les plus profondes qui peuvent parfois nous faire douter, nous donnent envie de nous camoufler.

J'ai adoré les personnages, leur description les rend tellement humains. Un côté excentrique pour l'une, plutôt beau gosse pour l'autre et pourtant derrière ses tenues d'apparats, tenues de clown ce sont des personnalités touchantes que j'ai découvert.
Il en est de même pour ceux qui les entourent, mais je vous laisse découvrir leur côté pile et face.

Le milieu de l'architecture botanique dans lequel j'ai évolué m'a donné des envies d'évasion.
C'est un milieu que je ne connais pas et que j'ai apprécié de découvrir.
Ça sent bon rien que d'y penser, ça donne envie de flâner, de se poser ...

Vous l'aurez compris j'ai vraiment eu un coup de coeur pour ces fêlés.
Un livre qui m'a fait du bien.
Merci Raphaëlle Giordano de nous embarquer dans l'histoire de personnages plus vrais que nature et auxquels j'ai pu m'identifier.
Un livre que je vous conseille bien évidemment !

Auguste travaille dans un cabinet d'études. Il se voit obligé de travailler avec Henriette, jeune architecte imposée par leur riche cliente pour refaire entièrement son jardin. Les débuts sont mitigés, lui bourru, elle paniquée mais peu à peu ils se découvrent et chacun apprivoise les failles de l'autre et de leur entourage professionnel (hypersensibilité, peur des chiens, du noir, syndrome de l'imposteur...). Car c'est le but de ce roman, nous rappeler que chacun a des failles, différentes les unes des autres, inexplicables mais essentielles pour créer qui nous sommes car elles laissent passer notre lumière.
Un roman sympathique mais trop prévisible au final et même si j'ai passé un bon moment, je n'ai pas été transportée.
La lecture masculine m'a un peu déstabilisée, je m'attendais à une voix féminine pour ce type de lecture, mais au final ça passe bien.
Par contre le post-épilogue recensant des histoires vraies reçues par l'auteur n'était pour moi pas utile et j'ai fini par en zapper quelques-unes. J'avais préféré le bazar du zèbre à pois et surtout le spleen du pop corn qui voulait exploser de joie.

Cette lecture audio est un concentré de douceur.
Henriette est architecte d'intérieur. Elle est hypersensible et ses rapports avec les autres ne sont pas simples la plupart du temps. Quand elle doit travailler avec Auguste pour concevoir le jardin d'un couple de clients riches, Henriette se retrouve en dehors de sa zone de confort. Ce qui la mènera plus loin qu'elle ne le pensait.
Ce roman est très bien lu, ce qui permet une immersion facile au sein du duo improbable.
Le plus, c'est l'alternance des points de vue qui permet de comprendre ce qui se passe dans la tête des protagonistes principaux, mais pas seulement. Nous sommes aussi embarqués dans les pensées des autres personnages sur la route de nos héros.
Ainsi, on découvre que le gros dur a peur des chiens, que la riche cliente a peur du noir, que le jeune prometteur ne sait pas s'exprimer à l'écrit... On découvre une palette de ces peurs inavouables qui nous paralysent et qui, on sent rend bien compte au travers de l'histoire, nous touchent tous, sans exception !