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3,72

sur 334 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre qui m'a procuré une grande déception.
La situation initiale était pourtant prometteuse. Un couple reconstitué après avoir convolé chacun de leur côté pose les jalons d'une déstabilisation maritale par l'entremise de l'arrivée d'Otton, le capitaine, ami du mari (Edouard) et d'Odile, nièce de la femme (Charlotte).
Très vite, la chimie des relations se modifie et Edouard est attiré par Odile comme l'oxygène et l'hydrogène. de même, Charlotte s'éprend du calme et stoïque Otton. Les convenances et la raison forment autant de conditions physiques empêchant les ruptures de liaisons chimiques.

Dans ce laboratoire des relations humaines, se dévoile un chateau, des jardins, une maison d'été, des collines, un cimetière et de nombreux (très nombreux) ajouts et modifications auxquels se joignent moult commentaires et atermoiements.

Si la première partie qui met en place la situation et les premiers émois amoureux est agréable et laisse espérer un dénouement complexe et dramatique, la seconde partie sombre dans l'invraisemblable.

Un enfant bâtard meurt sans faire couler de larmes, la culpabilité se limite à des refus d'amour pendant que les morts et révélations s'enchainent dans les derniers chapitres sans émouvoir.

Une grosse déception donc tant Faust et Werther m'avaient d'agréables souvenirs littéraires, je vais d'ailleurs m'y replonger pour ne pas rester sur une impression négative de Goethe, ce pré-romantique.
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J'aime beaucoup la littérature romantique de toute l'Europe. Je devrais apprécier le pré-romantisme, et surtout son auteur principal, Goethe. Sauf que, après trois lectures différentes, je n'y arrive toujours pas, trouvant les récits très larmoyants et moralisateurs.
L'idée de départ qui donne son nom au titre est originale, traiter des sentiments amoureux comme d'un phénomène chimique, scientifique donc, qui aurait ses propres lois naturelles. On pourrait donc s'attendre à un marivaudage, à une ronde amoureuse. Ainsi, autour des deux personnages féminins, gravitent un Capitaine, un Architecte, un Professeur, un Chirurgien... Ils ne sont d'ailleurs jamais nommés, comme s'ils n'étaient que des types, les variables de l'expérience. Sauf que, loin d'être un récit de jeux amoureux, de séductions, de badinage ou de désir, les Affinités électives finissent mal, comme beaucoup d'histoires d'amour dans le préromantisme. Dans cette oeuvre, je n'ai donc pas échappé aux larmes et au pathétique - mort d'un enfant, noyade, folie, suicide...
Mais surtout, que cela m'a semblé daté. Ottlie est présentée comme une jeune fille charmante et digne d'amour, parce qu'elle est réservée, modeste, qu'elle n'exprime pas son avis, et surtout parce qu'elle dirige bien le foyer. Sa grandeur vient de ce qu'elle accomplit parfaitement les tâches domestiques. Charlotte semble avoir un peu plus de caractère, mais pour ne faire finalement que ce que lui demande son mari. le pasteur ne parle que du mariage comme un lien indissoluble seul à même de permettre une vie ordonnée.
Je sais que Goethe écrit bien, je connais sa place dans la littérature mondiale, mais je n'arrive pas à apprécier ses oeuvres.
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Honnêtement j'ai plutôt bien aimé enfin surtout j'en arrive à un stade de lecture de Goethe je pense que le type avait un souci avec le suicide mais j'adore ce trope donc j'adore la manière dont Goethe amène ça me plait beaucoup. Et la théorie des affinités électives et des amants attirés comme des aimants qui détruisent tout ce qui les entoure quel beau trope
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Je connaissais déjà Goethe car j'ai eu le plaisir de lire Faust il y a deux ans. Les affinités électives est une oeuvre totalement différente. Lorsque j'ai commencé ma lecture, j'ai eu l'impression de me plonger dans un roman de Jane Austen par son côté huis clos amoureux et ses chassé-croisé. Mais cette impression s'est vite dissipée à la lecture des considérations morales ou philosophiques des différents personnages (discussions autour des sciences, de l'Homme, de l'amour…).
Même si je n'ai lu que la traduction et que le texte original est sans aucun doute meilleur, j'ai beaucoup apprécié l'écriture plutôt poétique, les phrases harmonieuses et travaillées.
Dans la deuxième partie, j'ai moins aimé les pages, trop nombreuses à mon goût du « journal d'Odile », qui provoquent une rupture dans le récit.
Lien : http://metamorphoses-de-psyc..
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Un roman écrit en 1809 qui offre peu de dialogues, mais où les passions et les émotions, toujours présentes, sont parfois contrôlées, parfois consommées.
Des relations interpersonnelles qui se calquent sur les éléments de la nature, qui s'attirent ou se repoussent, qui parfois ont des affinités ou qui n'en ont pas du tout.
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