"Dans un bistrot poussiéreux du port de Pusan, entre des marins aux dents dorées et des prostituées désabusées qui empestaient le "makkoli", j'ai réalisé que le meilleur du cinéma coréen se trouvait là, qu'il ressemblait vraiment à ce décor qu'il avait tant filmé, qu'il sentait l'ail et le choux mariné, le piment et le poisson séché."
Dans les années 1990-2000, le cinéma coréen, dont Séoul, avec tous ses pièges et ses fantasmes, était devenu le centre bouillonnant, connait une explosion spectaculaire. Les années 1980 avait été marquées par des répressions sanglantes. Dans une société qui s'ouvre désormais, de jeunes réalisateurs n'hésitent plus à bouleverser les codes et l'espace. Dans cet essai
Adrien Gombeaud évoque les premiers films de Kim Ki-duk, Hur
Jin-ho, Jang Sun-wo, Ryu Seung-wan, Im Sang-soo,
Lee Chang-dong, Park Chan-wook, Hong Sangsoo, Kim Jee-woon, Bong Jun-ho et d'autres encore.
Antoine Coppola dans "Le cinéma coréen. du confucianisme à l'avant-garde." avait étudié les décennies précédentes. D'une certaine manière cet essai d'
Adrien Gombeaud le complète parfaitement.