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Un si fugitif éclat
Résumé :
«Sur votre visage, il n’y aura plus d’ombre», dit le psaume.
Roger Gonnet, lui, écrit contre la «décoloration du temps» quand «tout s’atténue, s’adoucit, s’efface» : «Sur la joue un fugitif éclat / comme si le bonheur / perçait sous les larmes».
Il y a de la nostalgie dans cette poésie qui ramène le propos à l’essentiel, car tout poème vrai vient du silence pour y retourner : «à de telles profondeurs / tu crois toucher l’éternité».