Francisco González Ledesma/5
2 notes
Résumé :
La Vie de nos morts, c'est Barcelone en six histoires. Les trois premières nous plongent dans l'effroi de la guerre civile à travers trois femmes, Nati, Eva et Ana, prises dans la tourmente, mais décidées à résister, à sauver quelque chose.
Les trois autres récits nous ramènent aux années 2000. Derrière les persiennes et dans les rues, des perversions, des crimes. On retrouve le héros fétiche de l'auteur, l'inspecteur Mendez, confronté à des meurtres d'enfant... >Voir plus
Les trois autres récits nous ramènent aux années 2000. Derrière les persiennes et dans les rues, des perversions, des crimes. On retrouve le héros fétiche de l'auteur, l'inspecteur Mendez, confronté à des meurtres d'enfant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Six nouvelles, trois sur fond de guerre civile espagnole, trois plus policières (dont deux avec Mendez). Où il est question de crimes, de meurtres d'enfants et surtout de vengeance (dans la tradition de la "revange tragedy"), surtout pour Mendez qui ne supporte ni les violeurs, ni les assassins d'enfants et qui qui a tendance à exercer sa propre justice. le ton est dur, les descriptions parfois difficilement supportables.
Les fans de Mendez liront avec intérêt "La colère du Père éternel" qui est un bon raccourci de la mentalité, des habitudes et des méthodes assez iconoclastes du vieux flic barcelonais.
Les fans de Mendez liront avec intérêt "La colère du Père éternel" qui est un bon raccourci de la mentalité, des habitudes et des méthodes assez iconoclastes du vieux flic barcelonais.
Citations et extraits (7)
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Parce qu'il y a un temps, Seigneur, où les amis sont dangereux ; il en va toujours ainsi durant les périodes de dictatures ou d'inquisition, parce que si toi, tu sais quelque chose, ton ami lui aussi doit savoir, pensent les inquisiteurs, et si toi, tu es un damné, ton ami doit bien avoir été quelque peu éclaboussé par la malédiction divine.
Comme nul ne l'ignore, Mendez est un inspecteur de police tout proche de la retraite qui n'obtiendra jamais la moindre promotion parce qu'entre autres choses, il laisse très souvent s'échapper de petits délinquants morts de faim, ou des femmes ayant un délit à leur actif et, également à leur actif, un enfant. On dit même qu'un jour, c'est un estropié qui lui a échappé.
D'où la réputation d'homme compatissant dont jouit Mendez.
D'où la réputation d'homme compatissant dont jouit Mendez.
Les bars constituaient l'ultime chance, celle que dans chaque verre on vous serve une fenêtre ouvrant sur une ruelle obscure et une ration d'oubli donnant sur le néant.
Monetro traduisit la lumière des porches, le rire des enfants, les pleurs des femmes et le regard des chiens, autant dire qu'il a réalisé une oeuvre parfaitement inutile sur des choses passagères dont aucune histoire n'a gardé le souvenir.
Il regarda la femme du coin de l'oeil. Cette nana, bon sang, quel dommage... ! Elle avait dû être belle, et peut-être que nue, éclairée par des lumières indirectes, face à des miroirs anciens, elle l'était toujours.
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