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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour une lecture commune quoi de mieux que retrouver une de mes madeleines de Proust? Asterix a bercé mon enfance avec ces jeux de mots, son humour et bonne ambiance. A chaque lecture on découvre des anecdotes, des clins d'oeil que petit on ne remarquait pas.

L'histoire commence à prendre de l'ampleur avec des personnages qui prennent de l'épaisseur. Obélix le bon copain, Panoramix le druide rusé, faux modeste qui va à la forêt des carnudes pour la cérémonie annuelle des druides. Asterix et Obélix accompagnent ce dernier en ces temps où les Goths cherchent un druide pour les aider à envahir l'empire romain. Capturé panoramix est emmené en Germanie.
Des bons jeux de mots, le sens du détail avec des paroles en écriture gothique. le sens de la camaraderie avec le banquet final. Tout est là pour une série de bd chère à mon coeur, toute mon enfance.
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Dire qu'Obélix prend de l'épaisseur dans ce 3ème récit des Aventures d'Astérix pourrait être mal pris par l'intéressé. Je ne m'y risquerai pas. Et pourtant ! Notre livreur de menhir préféré et national tient la palme du meilleur compagnon pour Astérix et de l'humour potache et jubilatoire pour le lecteur. On découvre un peu mieux aussi le caractère de Panoramix. On ne sera d'ailleurs pas surpris de voir la Gaule siège d'un concours pour élire le meilleur druide. Chez les Goths, où nos deux héros vont délivrer l'auteur de la potion magique, on se bat pour le pouvoir dès qu'on se sent - ou croit - le plus fort. Uderzo et Goscinny s'amusent ainsi et nous avec à revisiter différentes époques des relations de la France et son voisin outre-Rhin. Il n'y a pas qu'Obélix, l'histoire aussi prend du poids dans cet album qui garde aussi ses fameuses planches gags.
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Encore une Bande Dessinée des aventures d'Astérix qui donne le sourire !
Même si j'avoue que me parler de Goths, Wisigoths, Ostrogoths, ou que sais-je encore, je ne visualise pas trop l'époque historique. Sur le coup, je suis comme Obélix je n'y comprends rien ! 🤣

Mais sans s'y connaître, cela n'empêche pas de passer un très bon moment et de profiter de l'histoire et des bonnes blagues de ce super duo qui fait très souvent le travail : divertir le lecteur.
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Première aventure à l'étranger pour nos héros gaulois pour aller à la rescousse de leur druide. le passage de la frontière entre la Gaule et la Germanie est d'ailleurs l'objet d'un gag assez réussi qui dure tout l'album.

Cet album voit surtout le développement du personnage de Panoramix. Sa personnalité s'affirme : druide brillant et faussement modeste, il se révèle aussi rusé, roublard et stratège quand c'est nécessaire. Il n'hésite pas à créer le chaos le plus complet parmi les Goths pour protéger la Gaule. Mais on n'aura sincèrement jamais vraiment tremblé pour les petits Gaulois.

Cette histoire manipule les situations absurdes de manière assez drôle, ce qui la rend très sympathique à lire.
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Dans ce troisième album du tandem Goscinny Uderzo, l'élection du meilleur druide gaulois de l'année se prépare dans la forêt des Carnutes. Mais "des Wisigoths, des Ostrogoths et des Goths tout court" tapis dans les buissons sont aux aguets. Ils prévoient d'enlever le vainqueur du concours, ce qui leur permettrait de mener à bien l'invasion de la Gaule et de Rome. Panoramix qui remporte le menhir d'or est capturé par les belliqueux barbares. Heureusement Asterix et Obélix ne sont jamais bien loin et partent à la rescousse de Panoramix jusqu'en Germanie.

J'ai trouvé les situations et les dialogues de ce tome assez drôles. de fil en aiguille, nos Gaulois sont pris pour des Goths, puis pour des Goths déguisés en Romains. Les passages aux frontières m'ont également fait sourire. Un moment de lecture plaisant.
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Jamais deux sans trois, voici donc, tout de goth, la critique du troisième album de la série. Dans la foulée des deux critiques précédentes, je vais analyser les évolutions constatées et mesurer les avancées identifiées sur les fameux fils rouges que je me suis fixés. Let's goth !

L'album sort en 1963, avec une prépublication dès mai 1961, ce qui montre un rythme de publication soutenu dès le départ, imposé par le Journal Pilote et ses deux co-rédacteurs en chef, d'autant plus que Goscinny et Uderzo travaillent en parallèle sur d'autres séries de bédés pour leur journal, respectivement au scénario et au dessin.

En 1961, le traumatisme de l'occupation allemande est encore bien présent dans les esprits. Il ne s'est écoulé que 16 années depuis la capitulation de l'Allemagne, et, même si vous n'avez pas connu personnellement cette période, elle reste omniprésente dans les conversations des anciens. le premier traité de Rome à l'origine de la construction européenne est signé en 1957 et il n'a que 4 ans d'existence. C'est dire si à l'époque, nombre de nos concitoyens voient encore dans la figure de l'Allemand un ancien ennemi, voire pire, un ancien nazi. Dans un tel contexte, sur fond de réunification franco-allemande, le choix et le traitement d'un album ayant pour thème la relation entre l'Empire romain et les peuples germaniques s'avèrent particulièrement intéressants.

En 50 avant Jésus-Christ, la Gaule est occupée par les Romains (excepté le village que nous connaissons bien), mais pour les Gallo-romains récemment unifiés, l'ennemi véritable réside au-delà des frontières impériales comme le démontrera plus tard la période des « Invasions barbares » qui succède au « Déclin de l'Empire romain » … Face aux barbares, Gaulois et Romains sont du même côté et se serrent les coudes, ce que symbolise parfaitement la couverture de l'album matérialisant une frontière en traits pointillés (comme si l'on était sur une gigantesque carte géopolitique) séparant bien la Gaule (donc l'Empire romain, comme le précise la pancarte) et le pays des Goths, la Germanie. Cette frontière est représentée de la même façon au cours du récit, planches 18 et suivantes, puis planche 42. Elle va être le lieu de multiples gags avec des allers et retours permanents opérés par les Gaulois et les Goths, faisant craindre le début d'une invasion.

Symboliquement, Astérix et Obélix vont même jusqu'à se romaniser, devenir Astérus et Obélus et endosser des uniformes romains, pour passer inaperçus et accéder à la frontière sans encombre.

L'ombre de l'Allemagne (du Saint-Empire romain germanique mais aussi du IIIe Reich) plane sur le pays des Goths, les exemples de transpositions anachroniques sont multiples : écriture en lettres gothiques, casques à pointe que n'aurait pas renié un Prussien (planches 2 et suivantes), représentation emblématique de l'Aigle noir du Saint-Empire (planches 34 et suivantes) au centre d'un rond blanc sur fond rouge – on ne peut être plus clair – et même une croix gammée représentée dans les « injures gothiques » (planche19).

Le scénario tient la route jusqu'au bout et donne sa cohérence à l'album, l'Empire sera finalement sauvé grâce à la ruse de nos héros, provoquant le déclenchement des Guerres Astérixiennes, épisode préfigurant les « Guerres des Goths » (249-553), dont les acteurs véritables furent par exemple Théodoric Ier et Alaric Ier (rois des Wisigoths), Ermanaric (roi des Ostrogoths) et Athanaric (roi des Goths). Ces personnages historiques sont les alter ego des protagonistes de l'album : Téléféric, Cloridric, Electric, Passmoilcric, etc. Les invasions barbares ne sont alors plus à l'ordre du jour et le déclin de l'Empire romain peut donc attendre. Panoramix résume très bien ceci en une seule phrase (planche 40) : « Tous les adversaires seront au même point, de force à peu près égale, ils continueront à se battre pendant des siècles… et ils ne penseront pas à envahir leurs voisins ».

Je ne résiste pas à la tentation de citer quelques bons jeux de mots, dignes du meilleur Goscinny : « Passe-moi le celte » ; « Non, les Wisigoths sont des Goths de l'Ouest, les Goths de l'Est, c'est des Ostrogoths, mais les Goths de l'Ouest habitent à l'Est par rapport à nous, tu as compris ? – Non ! » ; « Ta vie ne tient qu'à un fil, Téléféric ! » ; « Je vais être général ! le général Electric ! » ; et, à propos de ce dernier :« Je finirai par le court-circuiter » …

Le barde Assurancetourix habite pour la première fois dans sa hutte en rondins perchée dans les branches d'un arbre, se fait tabasser dès la première page et ne peut toujours pas accéder au banquet final. La musique adoucit les moeurs sauf dans Astérix.

Enfin, concernant l'évolution de la présence de personnages féminins dans cet album, la régression est totale (cf. mes deux précédentes critiques sur le sujet). On ne dénombre ici que deux femmes : sur la première image représentant le village, une passante assiste au départ de Panoramix pour la Forêt des Carnutes ; beaucoup plus loin planche 39, une forte femme Wisigothe engueule son mari et le menace avec un rouleau à pâtisserie, ce mari sans autorité qui est contraint de faire les courses est, du fait de sa faiblesse, « un candidat » à la distribution de potion magique, il surnomme sa femme « Bobonne ». Cette dernière est très représentative de la femme caricaturale représentée dans les premières bédés (on pense à Olive, la compagne de Popeye, souvent affublée d'un rouleau à pâtisserie). le banquet final ne réunit que des hommes et les femmes du village ont disparu. On passe donc de 12 personnages féminins à 2, une dégringolade !

Dans cet album, la qualité graphique montre l'extraordinaire maîtrise d'Uderzo notamment dans le découpage des plans et la gestuelle des personnages, et s'approche de celle de « l'âge d'or » de la série. Il ne manque que les grandes vignettes présentant par exemple des décors somptueux du monde antique (temples, villes romaines…), cela viendra plus tard.

Pour conclure, cet album confirme l'amélioration de la série, grâce à un scénario solide et une virée qui, pour la première fois, se situe hors de nos frontières et permet la caricature savoureuse d'une population étrangère à la Gaule. Ce principe deviendra par la suite une règle appliquée un album sur deux. Nous allons pouvoir vérifier cela lors des prochaines critiques…
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Une autre aventure sympathique d'Astérix.
Cette fois, il s'agit de nouveau d'aller sauver Panoramix qui s'est fait enlevé, bien que celui-ci ne soit jamais perturbé quand cela arrive XD
Une intrigue plutôt simple, et même si ce n'est pas ma préférée, cela se laisse lire facilement...et puis il y a toujours nombre de jeux de mots qui donnent le sourire tout le long de la lecture.

OK Tier.
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Les challenges nous incitent parfois à reprendre la lecture de séries lues il y a bien longtemps... et comme ils incitent à la continuer... et qu'en plus on aime ça... que demande le peuple (du pain et des jeux, je sais, et c'est bien adapté à l'époque d'Astérix)

Tome 3 de la saga du petit gaulois moustachu donc et premier séjour linguistique en perspective. Séjour linguistique en effet, et déjà une idée de génie du duo Uderzo-Goscinny (difficile de savoir qui a eu l'idée puisqu'elle est autant graphique que scénaristique)... les Goths s'expriment en police de caractère gothique. C'est tout bête mais c'est drôle, repérant, parfait pour les running gag (Panoramix qui parle le gothique avec un léger accent...)
Plus je découvre la série progressivement, plus je m'assure que l'humour des deux compères est à la base de tout. A l'image de ce que pouvait faire Gotlib à l'époque avec ces Rubriques à Brac, il y a pas mal de gag visuels (tel cette chouette au premier plan d'une case de transition qui indique clairement à un pic vert venu attaquer son arbre qu'elle le considère comme timbré). L'humour prend des formes très variées, que ce soit dans les références au caractère des personnages (Obélix sensible sur son apparence qui parle à Asterix de leur gabarit respectif comme tout petit et moyen), les jeux de mots éternels sur les noms des personnages (avec le chef Téléféric dont la vie ne tient qu'à un fil), les runnings gags sur le passage de la frontière dans un sens ou dans l'autres (avec les Goths qui envahissent le pays des Goths et les Gaulois qui envahissent la Gaule) ou les anachronismes qui assimilent les Goths aux Allemands modernes. Saluons d'ailleurs l'audace des auteurs qui osent dès 1961 utiliser les casques à pointe et une croix gammée comme traduction d'insulte gauloise en langue des Goths. Cette dérision a été très appréciée des Allemands qui ont très vite été un des pays où Asterix s'est le plus vendu.

Au delà de l'humour, la série progresse également dans la complication du scénario qui se permet ainsi d'évoquer des thématiques très actuelles (l'instabilité politique notamment, avec les conflits entre les Goths provoqués par la large diffusion de la potion magique). Les héros développent leur traits de caractère, un Astérix davantage agacé par les gaffes d'Obélix, un Obélix plus débonnaire et rigolard, un Panoramix plus orgueilleux. La plus grande complexité de ces personnalité permet également de développer les rapports entre eux, le duo de héros commence clairement à prendre ses marques.

L'éloignement du village gaulois ne permet pas de développer les personnages secondaires récurrents. La seule innovation notable est l'éloignement du barde dans une maison surélevée pour protéger les oreilles des villageois. Espérons que les prochains tomes nous permettront petit à petit de redécouvrir tous les personnages qui font partie pour nous de façon évidente du village (le vieillard Agecanonix, la jolie Falbala, le poissonnier Ordralphabetix...) mais ne figuraient pourtant pas du tout dans les trois premiers albums !
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"Il est déchainé !!!"

Qu'est-ce que j'aime cet épisode ! En ce moment je me retape la collec' de Astérix et j'avais complétement oublié ce tome là.

L'humour de Goscinny me fait toujours rire, je me suis surpris de pousser un petit éclat au moment où les Goths et (plus tard) nos protagonistes passent la frontière, au moment ou Obélix comprend la blague de Astérix "il est déchainé"...
J'ai bien aimé cet épisode, et c'est vraiment amusant de suivre les aventures d'Astérix
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J'ai beaucoup aimé cet album, où nous suivons Astérix et Obélix dans leur premier voyage à l'étranger, l'occasion de nombreux traits d'humour basés sur le fossé entre les cultures gauloises, romaines et gothiques (surtout lorsque les Gaulois se déguisent pour tromper leurs poursuivants). Et la manière dont Panoramix se sert de la potion magique pour semer la zizanie parmi les goths en multipliant les factions est particulièrement réjouissante.
Une relecture très amusante...
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