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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il est souvent intéressant de lire une série dans l'ordre chronologique d'apparition des différents épisodes, même si les épisodes en question n'ont pas de lien direct entre eux. Intéressant non tant du point de vue de l'histoire que de ce que cela nous procure d'indices sur l'ontogenèse des personnages et, par là, sur l'évolution des auteurs.

Obélix prend une vraie épaisseur (au propre comme au figuré) dans cet album, le troisième de la série, et c'est d'ailleurs lui qu'Uderzo a mis à l'honneur sur la couverture. Son caractère s'affirme : bonne pâte, relative indolence tant physique que spirituelle, appétit surdimensionné, bagarreur invétéré, boudeur face à Panoramix qui lui interdit de prendre de la potion magique.

Ceci nous conduit évidemment à l'autre grand personnage important de l'aventure : le druide Panoramix. Goscinny affine son portrait ; une grande sagesse, une grande culture, il est notamment polyglotte, mais aussi, sur le versant négatif, une certaine fausse modestie et un petit côté hargneux et revanchard.

C'est également le premier voyage à l'étranger des deux inséparables Gaulois. le scénariste y prend le prétexte d'un enlèvement de druide se rendant à la réunion annuelle en forêt des Carnutes. (Cette réunion des druides en cet endroit qu'on situe dans la moitié nord de la région Centre est très probable historiquement et ce n'est pas une invention de Goscinny, mais elle ne se déroulait vraisemblablement pas selon les modalités imaginées par lui.)

Lors de cette sorte de concours Lépine du druidisme, les guerriers goths sont venus chercher celui qui selon eux est à même de leur procurer un avantage. Leur dévolu se porte évidemment sur Panoramix dès lors qu'ils mesurent l'immense bénéfice que pourrait leur procurer la potion magique qu'il concocte.

Astérix et Obélix vont alors se lancer dans une course-poursuite aux ravisseurs jusque de l'autre côté des « limes » de l'Empire romain, dans la sauvage Germanie, ou plutôt Gothie, devrait-on dire.

C'est l'occasion pour les auteurs de jouer à plein sur les anachronismes, notamment en affublant les guerriers Goths de casques à pointe tels que ceux que leurs lointains descendant arboreront en 1870. de même pour l'écriture en "gothique " ou les symboles tels que l'aigle noir qu'on rencontre encore de nos jours au Reichtag de Berlin.

Panoramix va distribuer de la potion magique à gogo à d'obscurs larrons, tous plus assoiffés de pouvoir et de suprématie les uns que les autres, si bien que cela va tourner à la baston générale entre Goths…

En somme, pas encore la formule magique des auteurs qu'on trouvera à partir de l'épisode Astérix et Cléopâtre, mais déjà un très bon album, plus comique et décalé que les deux précédents qui donne, aujourd'hui comme hier, beaucoup de plaisir à la lecture. Mais ce n'est là bien évidemment qu'un avis barbare qui ne signifie pas grand-chose au-delà des frontières romaines…
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Les challenges nous incitent parfois à reprendre la lecture de séries lues il y a bien longtemps... et comme ils incitent à la continuer... et qu'en plus on aime ça... que demande le peuple (du pain et des jeux, je sais, et c'est bien adapté à l'époque d'Astérix)

Tome 3 de la saga du petit gaulois moustachu donc et premier séjour linguistique en perspective. Séjour linguistique en effet, et déjà une idée de génie du duo Uderzo-Goscinny (difficile de savoir qui a eu l'idée puisqu'elle est autant graphique que scénaristique)... les Goths s'expriment en police de caractère gothique. C'est tout bête mais c'est drôle, repérant, parfait pour les running gag (Panoramix qui parle le gothique avec un léger accent...)
Plus je découvre la série progressivement, plus je m'assure que l'humour des deux compères est à la base de tout. A l'image de ce que pouvait faire Gotlib à l'époque avec ces Rubriques à Brac, il y a pas mal de gag visuels (tel cette chouette au premier plan d'une case de transition qui indique clairement à un pic vert venu attaquer son arbre qu'elle le considère comme timbré). L'humour prend des formes très variées, que ce soit dans les références au caractère des personnages (Obélix sensible sur son apparence qui parle à Asterix de leur gabarit respectif comme tout petit et moyen), les jeux de mots éternels sur les noms des personnages (avec le chef Téléféric dont la vie ne tient qu'à un fil), les runnings gags sur le passage de la frontière dans un sens ou dans l'autres (avec les Goths qui envahissent le pays des Goths et les Gaulois qui envahissent la Gaule) ou les anachronismes qui assimilent les Goths aux Allemands modernes. Saluons d'ailleurs l'audace des auteurs qui osent dès 1961 utiliser les casques à pointe et une croix gammée comme traduction d'insulte gauloise en langue des Goths. Cette dérision a été très appréciée des Allemands qui ont très vite été un des pays où Asterix s'est le plus vendu.

Au delà de l'humour, la série progresse également dans la complication du scénario qui se permet ainsi d'évoquer des thématiques très actuelles (l'instabilité politique notamment, avec les conflits entre les Goths provoqués par la large diffusion de la potion magique). Les héros développent leur traits de caractère, un Astérix davantage agacé par les gaffes d'Obélix, un Obélix plus débonnaire et rigolard, un Panoramix plus orgueilleux. La plus grande complexité de ces personnalité permet également de développer les rapports entre eux, le duo de héros commence clairement à prendre ses marques.

L'éloignement du village gaulois ne permet pas de développer les personnages secondaires récurrents. La seule innovation notable est l'éloignement du barde dans une maison surélevée pour protéger les oreilles des villageois. Espérons que les prochains tomes nous permettront petit à petit de redécouvrir tous les personnages qui font partie pour nous de façon évidente du village (le vieillard Agecanonix, la jolie Falbala, le poissonnier Ordralphabetix...) mais ne figuraient pourtant pas du tout dans les trois premiers albums !
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Hop, hop, hop, on s'installe bien confortablement dans le canap', un petit plaid molletonneux sur les jambes et un bon verre de cervoise à proximité en cas de grand soif, et on embraye sur troisième volet des aventures de la moustache gauloise aux reflets d'or la plus coquette du 22 (anciennement l'Armorique ndlr).

Malgré un démarrage un tantinet longuet, les péripéties de notre binôme celte préféré au pays des Goths se révèle comme toujours délectables. Au menu de ce choc des cultures : des quiproquos cocasses, des jeux de mots hilarants (bon sang l'ingéniosité autour des noms est carrément divine) et des situations désopilantes plus absurdes les unes que les autres.

Mais la véritable surprise de cet opus gravite autour du personnage d'Obélix qui prend enfin de l'épaisseur sous la plume de René Goscinny, avec notamment des interventions plus fréquentes et surtout qui font mouche. En somme ? C'est double plaisir !

Albert Uderzo, quant à lui, poursuit sa phase graphique ascendante et continue de mûrir sa patte. Si visuellement on n'est pas encore sur du cinq étoiles, le charme vintage opère indéniablement. Vous l'aurez comprix, c'est toujours un délix de redécouvrir un pan des tordantes et illustres odyxées gauloises. Attenxion toutefois au rixe d'addixion. Par Toutatis, il est temps que je faxe une pause.
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Troisième album d'Asterix, et celui-ci prends la suite directe de la serpe d'or (le tome 2) car, notre cher Panoramix a enfin sa fameuse serpe et peut donc se rendre a la réunion annuelle des druides dans la forêt des Carnutes.

Cette fois-ci les dessins sont ceux que l'on connait tous depuis toujours. Même Assurancetourix le barde a enfin droit a sa véritable tête. Les autres personnages de sont pas encore vraiment apparus, donc une fois de plus on se concentre sur Astérix, Obélix et Panoramix. Beaucoup d'humour, j'ai le sentiment que cet tome marque le vrai début des aventures, un peu comme si la machine était enfin lancée. Plus de tâtonnements, beaucoup de fluidité et des jeux de mots mieux trouvés.

Une aventure de plus qu'on dévore avec plaisir. La suite au prochain numéro dans Astérix gladiateur !
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C'est l'heure de la réunion annuelle des druides dans la forêt des Carnutes. Panoramix s'y rend en compagnie d'Astérix et Obélix.
Après avoir franchi la frontière, une bande de Goths s'apprête à espionner les druides en compétition pour trouver le meilleur. le but est de mettre sa magie à leur service. Panoramix et sa potion gagne le concours et, est enlevé pour permettre aux Goths de tous poils d'envahir la Gaule et Rome. Astérix et Obélix partent à sa recherche.
Dans ce tome, le duo se transforme en trio, Panoramix y tient une place centrale, un peu comme dans "Astérix le gaulois". Cette fois-ci se ne sont pas que les romains mais aussi les ostrogoths, wisigoths et goths de toutes sortes qui sont tournés en ridicule. Un album avec des baffes et des sangliers, un album ou l'on se marre, un album comme on les aime.
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J'ai beaucoup aimé cet album, où nous suivons Astérix et Obélix dans leur premier voyage à l'étranger, l'occasion de nombreux traits d'humour basés sur le fossé entre les cultures gauloises, romaines et gothiques (surtout lorsque les Gaulois se déguisent pour tromper leurs poursuivants). Et la manière dont Panoramix se sert de la potion magique pour semer la zizanie parmi les goths en multipliant les factions est particulièrement réjouissante.
Une relecture très amusante...
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J'aime réviser mes classiques, ressortir les valeurs sûres, entre deux nouveautés…

Ici, je suis en terrain connu et en terrain conquis, même si ça ne fera pas plaisir aux Goths d'entendre ça !

Maintenant, je ne lis plus mes Astérix dans l'ordre, mais si on fait les choses correctement, on pourra remarquer l'évolution des dessins et des caractères des personnages.

On le voit sur la couverture : Obélix est joyeux, prêt à aller casser du Romain et/ou du Goth tandis qu'Astérix est plus vindicatif, en colère, la main posée sur le manche de son épée.

Obélix prend de la place dans cet album et tant mieux ! Même s'il ne brille pas par son intelligence, il est drôle avec ses questions à la con et sur le fait qu'il ne comprend jamais rien. Astérix est toujours le guerrier rusé, celui qui réfléchit pour deux, celui qui pense, qui est plus sérieux que l'Astérix que nous verrons dans les albums postérieurs.

Panoramix, lui, a le triomphe modeste, mais n'avait pas peur de dire avant qu'il gagnerait le concours des druides dans la forêt des Carnutes. Et même enlevé par des Goths qui veulent de secret de la potion magique, jamais il ne se départira de son calme olympien.

Quand aux romains, ils sont fous, pas très malins, vachement crétins mais cela donne des situations cocasses, drôles et l'armée n'en sortira pas grandie !

Nos guerriers Goths, malgré leurs casques à pointes et leur dialogue en écriture gothique nous donneront, eux aussi, quelques belles tranches de rire !

Surtout que chez eux, tout le monde veut être le chef et que ce sera une belle occasion de leur donner de quoi s'occuper durant quelques siècles. Pas de bol, après ils sont revenus et nous n'avions pas de potion magique.

Certes, nous n'en sommes pas encore aux excellents albums qui viendront après, mais ça présumait déjà que le futur serait plus qu'excellent car les petits tacles envers notre société étaient déjà présent et ils sont intemporels.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Jamais deux sans trois, voici donc, tout de goth, la critique du troisième album de la série. Dans la foulée des deux critiques précédentes, je vais analyser les évolutions constatées et mesurer les avancées identifiées sur les fameux fils rouges que je me suis fixés. Let's goth !

L'album sort en 1963, avec une prépublication dès mai 1961, ce qui montre un rythme de publication soutenu dès le départ, imposé par le Journal Pilote et ses deux co-rédacteurs en chef, d'autant plus que Goscinny et Uderzo travaillent en parallèle sur d'autres séries de bédés pour leur journal, respectivement au scénario et au dessin.

En 1961, le traumatisme de l'occupation allemande est encore bien présent dans les esprits. Il ne s'est écoulé que 16 années depuis la capitulation de l'Allemagne, et, même si vous n'avez pas connu personnellement cette période, elle reste omniprésente dans les conversations des anciens. le premier traité de Rome à l'origine de la construction européenne est signé en 1957 et il n'a que 4 ans d'existence. C'est dire si à l'époque, nombre de nos concitoyens voient encore dans la figure de l'Allemand un ancien ennemi, voire pire, un ancien nazi. Dans un tel contexte, sur fond de réunification franco-allemande, le choix et le traitement d'un album ayant pour thème la relation entre l'Empire romain et les peuples germaniques s'avèrent particulièrement intéressants.

En 50 avant Jésus-Christ, la Gaule est occupée par les Romains (excepté le village que nous connaissons bien), mais pour les Gallo-romains récemment unifiés, l'ennemi véritable réside au-delà des frontières impériales comme le démontrera plus tard la période des « Invasions barbares » qui succède au « Déclin de l'Empire romain » … Face aux barbares, Gaulois et Romains sont du même côté et se serrent les coudes, ce que symbolise parfaitement la couverture de l'album matérialisant une frontière en traits pointillés (comme si l'on était sur une gigantesque carte géopolitique) séparant bien la Gaule (donc l'Empire romain, comme le précise la pancarte) et le pays des Goths, la Germanie. Cette frontière est représentée de la même façon au cours du récit, planches 18 et suivantes, puis planche 42. Elle va être le lieu de multiples gags avec des allers et retours permanents opérés par les Gaulois et les Goths, faisant craindre le début d'une invasion.

Symboliquement, Astérix et Obélix vont même jusqu'à se romaniser, devenir Astérus et Obélus et endosser des uniformes romains, pour passer inaperçus et accéder à la frontière sans encombre.

L'ombre de l'Allemagne (du Saint-Empire romain germanique mais aussi du IIIe Reich) plane sur le pays des Goths, les exemples de transpositions anachroniques sont multiples : écriture en lettres gothiques, casques à pointe que n'aurait pas renié un Prussien (planches 2 et suivantes), représentation emblématique de l'Aigle noir du Saint-Empire (planches 34 et suivantes) au centre d'un rond blanc sur fond rouge – on ne peut être plus clair – et même une croix gammée représentée dans les « injures gothiques » (planche19).

Le scénario tient la route jusqu'au bout et donne sa cohérence à l'album, l'Empire sera finalement sauvé grâce à la ruse de nos héros, provoquant le déclenchement des Guerres Astérixiennes, épisode préfigurant les « Guerres des Goths » (249-553), dont les acteurs véritables furent par exemple Théodoric Ier et Alaric Ier (rois des Wisigoths), Ermanaric (roi des Ostrogoths) et Athanaric (roi des Goths). Ces personnages historiques sont les alter ego des protagonistes de l'album : Téléféric, Cloridric, Electric, Passmoilcric, etc. Les invasions barbares ne sont alors plus à l'ordre du jour et le déclin de l'Empire romain peut donc attendre. Panoramix résume très bien ceci en une seule phrase (planche 40) : « Tous les adversaires seront au même point, de force à peu près égale, ils continueront à se battre pendant des siècles… et ils ne penseront pas à envahir leurs voisins ».

Je ne résiste pas à la tentation de citer quelques bons jeux de mots, dignes du meilleur Goscinny : « Passe-moi le celte » ; « Non, les Wisigoths sont des Goths de l'Ouest, les Goths de l'Est, c'est des Ostrogoths, mais les Goths de l'Ouest habitent à l'Est par rapport à nous, tu as compris ? – Non ! » ; « Ta vie ne tient qu'à un fil, Téléféric ! » ; « Je vais être général ! le général Electric ! » ; et, à propos de ce dernier :« Je finirai par le court-circuiter » …

Le barde Assurancetourix habite pour la première fois dans sa hutte en rondins perchée dans les branches d'un arbre, se fait tabasser dès la première page et ne peut toujours pas accéder au banquet final. La musique adoucit les moeurs sauf dans Astérix.

Enfin, concernant l'évolution de la présence de personnages féminins dans cet album, la régression est totale (cf. mes deux précédentes critiques sur le sujet). On ne dénombre ici que deux femmes : sur la première image représentant le village, une passante assiste au départ de Panoramix pour la Forêt des Carnutes ; beaucoup plus loin planche 39, une forte femme Wisigothe engueule son mari et le menace avec un rouleau à pâtisserie, ce mari sans autorité qui est contraint de faire les courses est, du fait de sa faiblesse, « un candidat » à la distribution de potion magique, il surnomme sa femme « Bobonne ». Cette dernière est très représentative de la femme caricaturale représentée dans les premières bédés (on pense à Olive, la compagne de Popeye, souvent affublée d'un rouleau à pâtisserie). le banquet final ne réunit que des hommes et les femmes du village ont disparu. On passe donc de 12 personnages féminins à 2, une dégringolade !

Dans cet album, la qualité graphique montre l'extraordinaire maîtrise d'Uderzo notamment dans le découpage des plans et la gestuelle des personnages, et s'approche de celle de « l'âge d'or » de la série. Il ne manque que les grandes vignettes présentant par exemple des décors somptueux du monde antique (temples, villes romaines…), cela viendra plus tard.

Pour conclure, cet album confirme l'amélioration de la série, grâce à un scénario solide et une virée qui, pour la première fois, se situe hors de nos frontières et permet la caricature savoureuse d'une population étrangère à la Gaule. Ce principe deviendra par la suite une règle appliquée un album sur deux. Nous allons pouvoir vérifier cela lors des prochaines critiques…
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Troisième opus d'Astérix qui se bonifie à chaque épisode, cet album nous fait sortir de Gaule pour aller voir ce qui se mijote chez les Goths, ces barbares venus de l'est qui ont enlevé le druide Panoramix qui vient de gagner le trophée du meilleur druide dans la forêt des Carnutes.
On y découvre des personnages aux noms savoureux, portant casques à pointe et fourrures à poil dur et s'exprimant en caractères gothiques.
L'association des textes de Goscinny et des dessins d'Uderzo est tout simplement géniale car on rit à chaque page, en particulier lorsque les chefs goths se disputent le pouvoir.
La force des albums d'Astérix est de proposer plusieurs niveaux de lecture qui font que, quel que soit l'âge du lecteur, il y prendra forcément plaisir et y découvrira quelque-chose. On commence à llire Astérix lorsqu'on est enfant, et on y revient à tout âge pour y trouver des références nouvelles et des clins d'oeil savoureux empruntés à l'actualité ou à L Histoire.
De même, c'est un vrai plaisir de découvrir des célébrités parmi les personnages ! L'épisode belge voit ainsi passer Annie Cordy, Eddy Merckx et les Dupondt ; on retrouve Pierre Tchernia en légionnaire, Laurel & Hardy, Sean Connery en Zérozérosix, Bernard Blier en Soutienmordicus, et même Goscinny et Uderzo en personne !!
Bref, l'ouverture d'un album est forcément un bon moment, éclats de rire assurés !
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3e tome d'Astérix et beaucoup de fous rires. Celui-ci fait suite au tome 2 puisque muni de sa serpe d'or, Panoramix se rend à la forêt des Carnutes où il est rapidement enlevé par des Goths.
Au programme, beaucoup d'humour entre les blagues belges, un passage de frontières qui n'est pas sans risques et les leçons géographiques faites à Obélix.
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