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Citations sur La Ligne noire (75)

Nous associons toujours psychiatrie et croyance. Il n'est d'ailleurs pas dit que cela soit moins efficace qu'une vision stictement clinique. Dans la mesure où un patient croit aux diables qui le possèdent, on peut dire qu'ils existent, non ? La raison n'est qu'un certain réglage de la lucidité. Tout est vrai, puisque tout est perception...
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Pour être efficace, un chasseur devait toujours rester lisse et froid.
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Dans sa quête, les tueurs en série occupaient une place à part.
Aux yeux de Marc, ils étaient comme des diamants purs. Des pierres brutes. Chez eux, on ne trouvait pas de mobiles parasites, de passion aveugle, de panique de dernière minute. Aucun état d'âme qui puisse expliquer, voire excuser, l'acte meurtrier.
Rien d'autre que la pulsion de tuer.
Froide, isolée, impériale.
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Il ne l'écoutait pas : il planait. Il ne l'aimait pas : il lui vouait un culte. Il n'avait qu'un souhait : vivre auprès d'elle, accompagner cette beauté jusqu'au bout, comme on effectue un pèlerinage. Il voulait voir apparaître ses rides, apprivoiser sa beauté, sans chercher à la comprendre, ni à percer son secret. Il espérait simplement s'intégrer à son histoire, comme un prêtre s'assimile à la foi, à force de prières, sans saisir les desseins de Dieu.
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En Sicile, il prit une nouvelle décision. A la manière d'un homme qui, traqué pendant des années, fait volte-face et choisit de combattre ses chasseurs, Marc décida de se retourner et d'affronter, enfin, ses propres démons. Ses cinq ans d'agitation, de combines, de photos indiscrètes n'avaient qu'un seul but : brouiller les cartes, masquer sa vraie hantise. Il était temps de se consacrer à sa véritable obsession.
Le crime.
Le sang et la mort.
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Passé un certain âge, vivre sans enfants, c'est devenir tout sec. Il y a beaucoup de tristesse à vivre que pour soi-même. Vous trouvez-pas?
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La nuit tombait. Il alluma l’ampoule nue qui constituait l’éclairage de sa chambre. Une simple cellule, sans mobilier, ni décoration. Un lieu de passage où on ne pouvait rien voler ; pas même un souvenir. 
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Bientôt, on le surnomma « la Raflette ». Sa spécialité : voler les photographies intimes des familles projetées, pour une raison ou une autre, sur le devant de la scène. Des parents étaient dépassés par le succès médiatique de leur enfant ? Il était là, souriant, chaleureux, mais piquant discrètement les portraits posés sur la cheminée. Un père et une mère, dont la petite fille venait d’être assassinée, étaient effondrés ? Il compatissait, mais profitait du désespoir général pour fouiller dans la boîte à chaussures qui contenait les archives photographiques de la famille.
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Ils coururent parmi les arbres, les ombres, les bruissements. La nuit à la campagne. Ce monde du dehors qu'on regarde par la fenêtre d'une maison chauffée en frissonnant. Cette quintessence du noir, qu'on se félicite de ne pas avoir à affronter. Eux ne la contemplaient plus à travers la vitre; ils y étaient de plain-pied. Ils la traversaient, la piétinaient, la violaient. Comme un tabou sacré que personne d'autre n'aurait osé transgresser.
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A l'ombre de leur traumatisme, ils prenaient la mesure du mensonge qui fait courir le monde. Le succès, la réussite, le confort n'ont aucune saveur.
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