Le jour des cendres

le polar, c'est pour moi un plaisir de lecture, quand je suis fatiguée, et même feignante, la seule lecture qui me tient éveillée ... Des années après, j'ai tout oublié, je ne retiens qu'une ambiance où se côtoient l'horreur du criminel et la quête de rédemption du flic ... ici Dieu flirte de trop près avec le Diable

C'est le premier roman de cet auteur que je lis.
L'enquête se déroule au sein d'une communauté, les Émissaires, qui est implantée depuis des siècles en Alsace. Les adeptes vivent en vase clos (très-très clos ! ), et leur source de revenus est la commercialisation d'un vin sucré réputé. Tout un protocole entoure la vendange (costume, incendie final).

La police et la gendarmerie vont devoir enquêter sur la mort suspecte d'un des chefs de cette communauté.

J'ai lu ce roman d'une traite, grâce au thème fascinant de la secte refusant le monde moderne, grâce aussi aux chapitres courts et à la tension constante. La fin est émouvante et on se demande si l'on doit vraiment porter un jugement sur le coupable.

Cependant, j'ai regretté certains aspects. D'abord l'écriture, qui est noyée dans une brume de vulgarité inutile (tiens ! je ne connaissais pas le terme "cruchot" pour dire gendarme. Il est omniprésent dans le récit).

Le personnage principal est désagréable, voire antipathique (tout le monde ne peut pas être Harrisson Ford dans Witness).

La personnalité de la gendarmette est limitée à ses gros seins et le personnage de Rachel m'a paru bancal.

Tout cela m'a gâché le plaisir.
Bon, je retourne voir Witness...

Idée de départ / Accroche du début de livre : 7/10
Développement des personnages : 6/10
Style de l'écriture : 8/10
Rendu de l'histoire : 7/10

Total 28/40 Babelio 3,5/5

Je dois dire que ce livre n'est pas celui que je retiendrai le plus de l'auteur. Je trouve d'ailleurs que depuis quelques temps, il se repose sur ses acquis et raconte des polars pouvant toucher un public bien plus large. Je trouve ça dommage, car j'aimais le côté dark de l'auteur qui se ressent de moins en moins, tout comme ses enquêtes qui prenne un style trop classique sans réellement innover. En faite quand on lit ce roman on a trop la sensation de déjà lu.

Alors certes c'est avec Pierre Niemans et j'adore ce personnage, mais j'ai trouvé que cette fois la sauce était loin de prendre. Vu le peu de personnages développés par l'auteur on trouve rapidement qui tue, ça en est presque trop évident.

Malgré l'ambiance que l'auteur veut imprimé à son roman on est loin d'un univers à la Amish en faite on est a des antipodes d'un univers à la sauce Witness. Cette communauté fait plus penser au Ku Klux Klan en réalité.

L'histoire aurait pu être intéressante si plus creusée. On a vraiment l'impression que l'auteur fait dans l'alimentaire et ne cherche vraiment plus à surprendre le lecteur. La narration manque de profondeur tous comme les personnages.

Mais cela reste tout de même un Grangé et malgré ses nombreuses imperfections on se laisse conduire dans ce scénario maîtrisé, mais sans réelle surprise.

Jean-Luc Grangé ne me déçoit jamais et ce roman ne fait pas exception. D'origine lorraine, je me retrouve dans ses superbes descriptions de l'hiver en Alsace, de ses vignes et de son architecture parfois sévère...
L'intrigue est ciselée, comme d'habitude, enracinée dans la complexité religieuse de l'Alsace (territoire historique du protestantisme) mais aussi d'une actualité aigüe en ces temps de résurgence des fanatismes religieux.
Bref, à lire!

On m'a offert ce livre l'an dernier. Je ne connaissais l'auteur que de nom et je n'avais jamais rien lu de lui.
Je vais faire court : pas sûre de lire autre chose de lui.

Je n'ai pas du tout accroché. Ni à l'histoire, ni aux personnages, ni au style.

L'écriture est simple, beaucoup trop vulgaire, les dialogues sont mâchés. Je comprends qu'on veuille donner un style mais on peut peut-être trouver un juste milieu et ne pas être aussi vulgaire qu'un ado.

Le personnage de Niémans m'a horripilé. le type bourru, franc du collier, qui a vu des tas et des tas de trucs, misogyne, qui s'attarde un peu trop sur les silhouettes féminines. Merci, non merci.
J'ai cru qu'Ivana pourrait contre-balancer, mais non. Elle a aussi un passé assez lourd, elle esr fragile mais aussi forte, ne donne absolument pas l'impression d'être flic...
Oh puis pardon, mais le terme "gendarmette" je ne peux pas. Qui du milieu dit ça ? Je vis dans les seules casernes où personne, homme comme femme, n'a jamais prononcé ce terme ? Les seules personnes que j'aie jamais entendu dire ça c'était des civils pour faire des blagues un peu vaseuses.

L'intrigue m'est passée loin au dessus. Je me suis ennuyée, j'ai sauté des passages entiers, les révélations m'ont laissée de marbre.

Je suis déçue de ne pas avoir accroché, mais c'est comme ça. Ça plaira à d'autres lecteurs cependant !

Jamais déçue par Jean-Christophe GRANGÉ, j'ai tout naturellement adoré ce livre.

On suit les vendanges tardives d'une communauté anabaptiste dans laquelle survient plusieurs meurtres.
Mais qui en veut à cette communauté qui ne se mêle pas aux autres, qu'ils appellent "Mondains" ?
Le tueur fait-il partie de cette communauté pacifiste ou vient-il de l'extérieur ?

Dans les Vosges, on retrouve un cadavre enseveli sous les gravats d'une fresque qui ornait le plafond d'une chapelle. Dans sa bouche, une pierre.
Cet homme faisait partie d'une confrérie pacifiste qui vit en totale autarcie. Ce sont des anabaptistes dont la principale ressource provient de la vigne et du vin blanc qu'elle produit.
Ils se font aider par quelques saisonniers venus aider pour les vendanges.
L est fait appel àau commissaire Niemans, bougon et mal embouché, persuadé qu'il s'agit d'un crime.
Un petit polar qui se lit vite et bien. Cette confrérie a peut-être plus de choses à cacher qu'elle ne le laisse croire.

Un livre plutôt sympa dans son ensemble, même s'il n'a rien d'exceptionnel et que Grangé nous a proposé beaucoup mieux ! L'intrigue avec le côté religieux très présent est assez bien menée, mais sans réelle surprise à la fin, ça se lit vite. Je n'ai pas trop adhéré aux personnages principaux en revanche... Pour un thriller après ça fait son job, mais il ne faut pas en attendre trop.

Jean christophe Grangé, on ne s'en lasse jamais.
Un thriller dans de superbe paysage ( normal ceux de ma région), qui colle à la réalité, connaissant les secteurs, l'auteur est très précis.
Une histoire que l'on pourrait croire sectaire et religieuse, mais en fin de compte pas tant que ça.

Je vous le conseille

Nous voici plongé au coeur d'une communauté religieuse alsacienne opaque, qui fait un vin d'exception, et qui vit sur le modèle des anabaptistes. Un membre de cette communauté a été assassiné avec violence sur leur territoire, et deux enquêteurs sont envoyés sur place pour découvrir la vérité. Ils vont très vite se rendre compte que les membres qui paraissent si accueillants et tolérants, ne le sont peut être pas tant que cela, et qu'un lourd secret semble dissimulé.

Les deux personnages principaux sont Pierre Niémans, un enquêteur peu sympathique, directif et solitaire, et son adjointe Ivana Bogdanovitch, qui s'est infiltrée dans la communauté, et qui semble avoir un passé compliqué.

L'enquête est prenante et on ne s'attend pas du tout à l'identité du tueur. L'univers fermé et oppressant de la vie dans la communauté capte bien le lecteur.
J'ai par contre eu du mal à comprendre toute l'histoire entre les deux personnages. cela est certainement du au fait l'auteur fait des références à des évènements passés dans d'autres livres que je n'ai pas lu.

C'est tout de même un bon thriller que je recommande.