Le jour des cendres

Ben .... Bof ! Ce que j'aime, c'est le thriller et le vrai de vrai, or Grangé nous sert un policier pas très plussoyant, pas très sympathique qui a tendance à énerver, à croire qu'il possède la connaissance des éléments à lui seul et que les policiers qui tentent de l'aider ne sont que des brêles qui ne font pas leur boulot, bien peu compréhensif le gars, plutôt impatient et bougon.

Et puis il y a un mort, dont on ne sait rien et ce pendant deux tiers du roman, deux tiers durant lesquels il ne se passe finalement pas grand-chose. Et alors seulement arrive l'action, une action digne de tout Thriller qui se respecte, digne de Granger et à laquelle tout lecteur est en droit de s'attendre.

Je m'y suis donc ennuyée un bon moment avant de me sentir concernée par ce roman, mais trop tard, plus d'effet Kiss coll ! Dommage ! Tant pis. le sujet n'était pourtant pas dépourvu d'intérêt.

Le dénouement est intéressant quoique le meurtrier se dévoile peu à peu au long du récit, son interpellation se fera donc sans surprise.

J'espère toutefois continuer à lire des livres de cet auteur qui m'a souvent fait frémir d'angoisse et su entretenir le suspense.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..

Le duo atypique que représente Niemans l'ancien associé à sa protégée Bogdanovic, découvert dans la dernière chasse, se lance dans les vendanges.
Ivana, plus particulièrement, infiltrée au sein d'un groupe religieux alsacien vivant sur le modèle des anabaptistes et sujet à un vil homicide.
Un comble pour cette communauté adepte de la non-violence.
Faut croire que le tueur et la lecture des saintes tables de loi, ben ça fait deux.

M'oui, pas foufou de ce dernier cru, moi.
Même si Grangé s'y entend toujours autant pour vous happer par le colback et développer une intrigue plutôt bien foutue, une surenchère finale abracadabrantesque (Jacquot, si tu me lis) aura eu raison d'un entrain déjà largement entamé.
Les vases clos, rarement mon truc, furent-ils délocalisés à Soisson.
Il n'en reste pas moins le portrait touchant de deux accidentés de la vie aux rapports père/fille hyper attachant.
C'est déjà ça.

Gewurztraminer: très grand vin blanc d'Alsace moins sec que ses voisins ( Riesling, Sylvaner, ...)voire moelleux qui couvre 3000 hectares environ ( source Wikipédia)
Mesdames, messieurs, buvez un verre de ce nectar surtout si vous voyez sur l'étiquette "grand cru" "vendanges tardives" ou "grains nobles"; que ce soit avec un munster , un poisson grillé ou avec de la cuisine asiatique, vous n'aurez plus du tout l'envie d'aller dans l'espace pour voir le monde autrement!

3ooo hectares en plaine d'Alsace et le meilleur vin est, selon l'auteur, produit par une secte qui vit comme au seizième siècle! Hypothèse beaucoup plus dur à avaler que notre ambroisie!
Si vous réussissez à ingurgiter ce postulat, vous aurez droit à un bon polar, bien calibré comme Grangé sait si bien le faire
Moi , j'ai eu beaucoup de mal!
Mais ce n'est que mon humble avis

Bonjour toutes et tous! Aujourd'hui nous avons une petite enquête à résoudre!
Figurez-vous qu'il y a eu un meurtre au sein d'un clan d'anabaptistes qui vit en autarcie et n'ouvre son domaine qu'à l'occasion des vendanges!
Alors, l'inspecteur Niemans est chargé de l'enquête ; il a fait infiltrer Ivana, sa coéquipière. Sur place, il travaille avec Stéphane, une femme gendarme pourvue d'attributs qui ne déplaisent pas à Niemans, cependant il lui cache de nombreux éléments, notamment la présence d'Ivana sur le domaine des anabaptistes.
D'autres cadavres vont faire leur apparition ; il va bien falloir que les anabaptistes finissent, contre leur gré, à laisser la police faire quelques investigations... Que cache vraiment cette communauté qui a des pratiques assez spéciales, notamment la recherche de la pureté de la race...
Bref, une enquête intéressante, qui dénonce les pratiques concernant la recherche de la pureté de la race (ça vous dit quelque chose?).
Pour ce qui est de Niemans, c'est le portrait parfait du "gros con" qui passe son temps à reluquer les nichons de Stephane et à lui mettre des bâtons dans les roues...
Une enquête finalement sympathique mais le livre ne restera pas dans ma bibliothèque... Il y a malgré tout des policiers bien mieux écrits à mon avis.
À lire après une journée de vendanges (si vous avez le courage), sinon installé(e) sur un plaid à proximité d'un cep de vignes, en dégustant un bon millésime, accompagné de quelques canapés salés... Bonne lecture !

Le début !
La fin :-(

Et pour le milieu ?
Croyances, religion, icones, eugénisme, vendanges
et vengeance.

Explications de cette déception à la tombée du rideau

Hier soir, rendu à 92% de cette lecture (indication précise de ma liseuse), mes yeux se fermaient automatiquement. C'est un peu surprenant, car normalement dans un Grangé, le rythme s'accélère.
Qu'à cela ne tienne, je terminerai demain matin.

À mon réveil: stupeur, ...
Oh !
Que diantre !
Mais quel peu bien être ce prodige ?

Il ne restait en fait que 2 petites pages.

Je me suis même surpris à relire les pages précédentes, pour m'assurer qu'on était bien à la fin.

Nouvelle enquête pour Niemans et pour Ivana. Ivana doit s'introduire dans une communauté où à la fin de la vendange on procède au jour des cendres.
Cette procession a-t-elle un rapport avec le meurtre qui a lieu ? Ivana va se lier avec Marcel et une émissaire Rachel.
Niemans décide de rentrer avec son équipe sur le domaine. Mais il va plus causer de tort qu'apaiser les tensions.
Ivana n'est elle pas en danger ? Difficile pour Niemans de le savoir.
Un polar qui se lit mais sans ferveur extrême.

Niémans, l'un des deux membres du bureau de l'OCCS (service de la gendarmerie en charge des crimes de sang), est appelé par le Procureur de Colmar: un homme est mort dans une chapelle, sous un tas de gravats. Meurtre ou accident???
Les gendarmes de Colmar ont penchés pour l'accident, poussés en cela par une communauté (secte?), qui vit hors du temps depuis cinq cents ans, appliquant la règle de la Bible et vivant en complète autarcie depuis leur origine. Sauf pendant la période des vendanges, où le besoin de mains les oblige à recevoir des journaliers.
Ivana, l'autre moitié du duo d'enquêteurs spéciaux, s'est d'ailleurs glissé parmi les vendangeurs pour enquêter de l'intérieur. Ce qu'elle va découvrir est bien loin de l'image de moralité et de bonté que les membres de la communauté donnent à voir…
Une enquête sans grande surprise, hélas, même si les personnages sont toujours aussi performants: on peu sans doute reprocher à Niémans de faire du Niémans, et du coup on est assez proche de la caricature des Rivières Pourpres… d'autant que le sujet qui se dévoile à la fin (et dont je ne vais pas parler donc) est du même acabit que dans le thriller précité.
J'ai donc été un peu déçue sur ce coup là, mais bon je l'ai lu quand même avec un certain plaisir, même si je n'ai pas ressenti le grand frisson…

J'ai lu tous les "Grangé" , toujours avec grand plaisir .
Je viens de refermer "Le jour des cendres" et je dois admettre que cette lecture ne m'a pas apporté ce que j'en attendais .
Il ne se passe presque rien pendant le 1er tiers et il faut attendre les toutes dernières pages pour y trouver du suspense ( juste un peu ) .
J'ai lu ce roman sans ennui mais sans grand plaisir .
Déception !

Un bon petit polar. Voilà ce que m'inspire cette lecture.
Sauf que pour un roman de Grangé, ce n'est pas un compliment. Où sont les ambiances sombres et pesantes ? Où sont les énigmes et les décors bien glauques ? Où sont les enquêtes haletantes qui tiennent éveillé tard dans la nuit ? Point ici.

Le pitch était accrocheur: un meurtre dans une communauté anabaptiste qui vit recluse. J'ai immédiatement traduit dans ma tête: ambiance inquiétante dans un lieu clos avec des personnages bizarres dans un milieu sectaire étouffant. J'en salivais d'avance.
Malheureusement, promesse non tenue à mon sens.
Beaucoup de longueurs, au moins jusqu'aux deux tiers du livre et je n'ai pas retrouvé les ambiances à couper au couteau que j'aime tant chez Grangé.

Alors, oui, ce roman se lit bien et même avec un certain plaisir car Grangé maîtrise malgré tout la recette d'un bon thriller et nous a joué sa partition comme un habitué... mais il a manqué cette petite touche, ce supplément d'âme qui met un thriller au dessus du lot.
L'auteur nous a mis sur des rails, en terrain connu alors qu'on aurait préféré qu'il nous emmène sur des chemins de traverse dans la forêt sombre.

Je regrette vraiment cette tiédeur, cette fadeur même, qui s'installe chez Grangé sur ces derniers romans. Je reste une lectrice fidèle de ses livres mais je perds un peu la flamme. Je garde en tête ses premiers romans et j'espère encore retrouver le grand frisson en sa compagnie.

J'ai longtemps pensé que Jean Christophe Grangé, à l'instar de Maxime Chattam, se situait un cran au dessus du panier en matière de Thriller.

Aujourd'hui je suis perplexe et embarrassée au moment de donner mon avis car j'ai tendance à vouloir écrire une critique comparative en tenant compte de ses précédents romans, de ce qu'il est capable de produire.

J'ai parcouru quelques critiques et lu qu'il s'agissait du scénario d'un épisode de la série télévisée mais comme je ne l'ai pas regardée, cela ne m'a pas particulierement génée, même si je comprends la déception de certains.

Pour ma part, j'ai lu un bon polar mais sans plus. Rien d'exceptionnel. Un polar comme on peut en lire tous les jours et qui ne laissera pas de traces...avec des rebondissements parfois prévisibles, une structure classique, une écriture commune.

Alors est ce moi qui me suis lassée du genre ou est- ce l'auteur qui n'a plus l'inspiration de ses débuts ?
En tout cas, comme pour Maxime Chattam, je ne vais plus me ruer sur leurs nouvelles publications.

J'ai le sentiment qu'ils profitent de leur grande popularité pour produire un produit purement commercial un peu décevant. Dommage...