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Lizzie Martin et Ben Ross tome 8 sur 8

Jean-Baptiste Dupin (Traducteur)
EAN : 9782264078278
360 pages
10-18 (03/03/2022)
3.64/5   62 notes
Résumé :
Printemps 1871. Lizzie Martin accompagne sa tante dans le New Forest pour se mettre au vert. Invitées à dîner chez Sir Henry Meager, un riche propriétaire terrien, c'est lui que l'on retrouve assassiné le lendemain. Plus personne ne se sent en sécurité. D'autant que les ennemis et potentiels meurtriers sont nombreux. Lizzie, secondé de son époux, se lance dans une sombre enquête destinée à révéler les secrets de Sir Henry et démasquer un tueur aussi impitoyable que ... >Voir plus
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Lizzie Martin est une ancienne dame de compagnie qui a épousé un policier, et elle se mêle parfois des enquêtes que mène ce dernier.
Les histoires se déroulent en Angleterre dans les années 1870, et ce volume est le huitième de la série, volume qui peut se lire seul, car les histoires sont indépendantes les unes des autres, seule la vie personnelle de Lizzie évolue.
Au printemps 1871, Lizzie va devoir accompagner sa tante pour des vacances forcées dans une propriété à la campagne, ce qui ne la réjouit guère, sa tante étant une femme au caractère difficile.
Et bien sûr, à peine arrivées, les deux femmes vont être confrontées à des meurtres au sein de la bonne société des environs.
Une enquête policière va être menée mais c'est évidemment Lizzie, qui, à force de poser des questions anodines à tout le monde, va trouver le fin mot de l'histoire.
J'ai bien aimé cette enquête dans la campagne anglaise, une campagne où tout le monde se connaît et où tout le monde cache des secrets, petits ou gros.
L'histoire se lit très vite, d'autant que les dialogues sont nombreux.
Une lecture très agréable.
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Lizzie Martin accompagne Tante Julia pour un séjour de plusieurs semaines vers Southampton, elles sont heureuses d'y avoir quelques connaissances, les époux Beresford. Elles sont aussitôt invitées par Sir Henry, l'oncle de Beresford, avec ce dernier et sa femme, ainsi que le régisseur Harcourt. Sir Henry dans la conversation, réitère ses volontés de léguer ses biens à Beresford. le lendemain matin, son corps est retrouvé dans son lit, une balle dans la tête. La police locale se trouvant dépassée, il est fait appel à Ben Ross de Scotland Yard. Espérant passer quelques semaines en villégiature en bord de mer, Lizzie se trouve rapidement à devoir enquêter parallèlement à son mari, dans le milieu familial de Sir Henry et surtout à devoir déterrer et élucider les secrets de famille, qui, elle en est convaincue, peuvent expliquer l'assassinat qui s'apparente à une vengeance. Elle doit également gérer, et ce n'est pas le plus simple, les humeurs changeantes et capricieuses de Tante Julia, qui la considère encore comme sa dame de compagnie...

Une nouvelle enquête conjointe, cette fois-ci, hors de Londres, dans une famille pour le moins oppressante avec à sa tête Sir Henry, un homme pingre et peu généreux avec ses héritiers et qui concentrait bien des haines et des rancoeurs. Une enquête où l'on retrouve la complicité du couple Ross, et l'esprit toujours aussi ingénieux de Lizzie qui permet des avancées dans l'enquête, dont son mari lui est comme toujours reconnaissant.
Une enquête qui n'est pas la meilleure mais permet de retrouver les relations difficiles avec Tante Julia, pas toujours facile à manoeuvrer et permet d'explorer la lande lors des voyages en berline ou à cheval entre les divers lieux d'enquête...
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Huitième épisode d'une série policière se passant au XIX ième siècle, ce roman revient sur les terres du premier, dans la New Forrest... On y avait fait connaissance de Lizzie Martin, alors dame de compagnie de Tante Parry et de Ben Ross, le policier chargé d'enquêter sur un crime qui avait eu lieu.
Désormais, ces deux-là sont mariés depuis belle lurette, et tante Parry demande à Lizzie de l'accompagner pour des vacances au bord de mer censées être reposantes. Hélas, avec Lizzie et Ben, rien n'est jamais " reposant", et le lendemain d'un dîner chez leur voisin Sir Henry, elles apprennent que ce dernier a été sauvagement assassiné dans son lit. Ben est le policier de Londres qu'on envoie résoudre le crime. Il pourra compter sur sa femme pour ouvrir grand les yeux et les oreilles.

C'est une série sympathique , où le suspens n'est pas insoutenable , ou il n'y a pas " trop" de violence. le côté policier n'est pas ce que je préfére dans ces romans, il n'est que la cerise sur le gâteau, ce qui est agréable , c'est l'immersion dans l'époque . (Pas aussi documentée que dans les romans d'Anne Parry, mais bien quand même...).
Il m'a manqué juste un peu d'intensité pour adhérer à cent pour cent... Au bout du huitième épisode, il n'y a plus d'enjeux dans la vie privée des personnages, un peu de " sang neuf" serait bienvenu...
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À une époque où aucun homme anglais n'est prêt à accepter une femme dans un poste de police (ça leur fout des frisson rien que d'y penser), à une époque où la place des femmes est en cuisine, avec les marmots, ou au tricot, Lizzie Martin peut s'estimer heureuse d'avoir épousée un homme tel que l'inspecteur Ben Ross.

Oh, il reste un produit de l'époque victorienne, malgré tout, il laisse une grande liberté à son épouse et à l'esprit un peu moins étriqué que la plupart des mâles de son temps (et des femmes, parce que tous les torts ne sont pas dans les mains des hommes).

Cette pauvre Lizzie est obligée d'accompagner sa tante en villégiature dans le New Forest, non loin de là où elle avait résolu les mystères du tome 2 ("La curiosité est un péché mortel"). Il est difficile de tenir tête à la veuve de son parrain, cette tante aux idées bien arrêtées et qui pratique le culot à un niveau olympique, comme le déni.

Il est amusant de voir comment sa tante s'enfonce dans la bêtise, notamment en étant persuadée que Sir Henry a été assassiné par un cambrioleur. Impossible de faire entendre raison à cette bonne femme, même lui mettant le nez dans ses contradictions ou les illogismes.

Cette dame d'un certain âge est l'illustration de bien des Anglaises de l'époque (pire, c'est intemporel ce genre de déni) qui ne veulent voir que ce qui les arrange, de peur de constater que leur époque change, que le monde change… Alors, telles des moules à leur rocher, elles s'y cramponnent, à leur idée à la con. Sa tante, Mrs Julia Parry, en est une brillante illustration.

Mais revenons au roman et à cette pauvre Lizzie qui se retrouve à la campagne, avec sa tante Parry, dans un petit village où tout se sait en un instant, comme s'ils avaient déjà le téléphone et les réseaux sociaux.

L'esprit des petits villages est bien représenté : tout le monde surveille les nouveaux arrivants, les secrets sont tus, on vous regarde de travers, l'esprit de clocher règne, on est toujours un peu superstitieux…

La séparation entre les nantis et les besogneux est bien représentée aussi et la fracture est nette.

Bien que je n'aie rien vu venir de la personne coupable, j'ai trouvé que ce huitième tome était un peu lent par moment, donnant l'impression que rien n'avançait. La double narration (Lizzie / Ben), que j'apprécie en temps normal, a semblé être un frein à l'avancée de l'enquête.

Rien de rédhibitoire ou de grave, les 360 pages se dévorent en deux jours et les longueurs sont noyées dans les dialogues qui, bien souvent, ne manquaient pas de piquant. Cette enquête manquait juste un peu de sel et m'a semblée un peu fade, comparée à des précédentes.

Durant les neuf dixième, Lizzie et Ben paraissent ne pas savoir qui aurait pu faire le coup et puis, une phrase dite innocemment dans une conversation et boum, Lizzie comprend, vérifie et assemble les pièces du puzzle, démystifie le coupable, prenant une longueur d'avance sur son époux inspecteur, lui-même y étant arrivé avec une grosse longueur de retard. Girl power !

Un polar historique sympathique, des personnages qui j'aime retrouver, une époque victorienne bien détaillée (mais jamais trop) et des vacances, qui, comme toujours, tournent mal avec des meurtres à résoudre.

Les enquêteurs, hommes ou femmes, n'auront jamais droit à des vacances tranquilles !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'aime beaucoup cette série d'Ann Granger, pour son ambiance et les détails qu'elle donne sur l'Angleterre Victorienne, toujours bien documentée. C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans le huitième tome de la série, et je n'ai pas été déçue.

L'intrigue est menée différemment par rapport aux autres romans de la série. Ici, nous retrouvons Lizzie Martin aux prises avec sa tante Parry qui a décidé, envers et contre tout, d'imposer à sa nièce un séjour d'un mois au bord de la mer. Voilà donc les deux femmes parties pour le New Forest, un endroit que Lizzie a le malheur de connaître pour y avoir résolu un meurtre. Elle arrive donc sur place avec un mauvais pressentiment, et pour cause. Après un dîner avec un riche propriétaire terrien local, ce dernier est assassiné. Heureusement, le policier chargé de l'enquête demande l'aide de Scotland Yard et tante Parry exige que ce soit Ben Ross qui vienne sur-le-champ. Bien sûr, la détestable bonne femme va mettre son grain de sel dans l'histoire - Ben n'arrive pas assez vite, il ne reste pas avec les deux femmes pour les protéger... - et elle ira même jusqu'à tenter d'imposer sa version des faits : une bande de cambrioleurs venus de Londres. Ben doit donc composer avec les locaux, bien occupés à suivre le moindre de ses mouvements, tante Parry et les nombreux secrets dissimulés dans la demeure de la victime. Il peut toutefois compter sur l'aide de sa femme, bien décidée à tirer cette histoire au clair, comme d'habitude.

La suite sur mon blog :
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
”c’est le problème avec ces maisons de campagne, ajouta Dunn avec une sorte de colère contenue. Elles regorgent d’armes. Les antiques tromblons que l’on accroche au dessus de la cheminée, les revolvers de service que laissent traîner ça et là les militaires de la famille, sans parler de tout l’attirail qu’on utilise pour la chasse, le tir, la pêche et, en l’occurrence, le meurtre.
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Le crépuscule suscite toujours une sorte de camaraderie, sans doute enracinée dans la peur ancestrale de se retrouver seul dans les ténébres et dans l'instinct qui pousse à se rassembler pour affronter les dangers qu'elles abritent.
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- Qui remarque les allées et venues des domestiques ? répliqua t-elle. Tous sont exercés à agir sans bruit et à aussi ne pas déranger. Même quand une bonne entre dans la pièce avec un seau à charbon et arrange le feu en entrechoquant les pinces, personne s’en aperçoit. Ou quand on apporte les plats à table. Une main enlève une assiette, dépose celle du plat suivant, et pas un parmi les convives qui boivent et qui rient autour de la table ne s’en rend compte.
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Tout s'arrêta le temps d'une reconstituante tasse de thé. Les Britanniques considérent dans une large mesure le thé comme le remède à toutes les situations d'urgence.
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Je sentis de l'agitation derrière moi. Puis le silence se fit, y compris du côté de Jessie, qui leva les yeux et regarda par-dessus mon épaule , bouche-bée. Je me retournai et je découvris que Mrs Parry avait fait irruption dans la cuisine. Elle se tenait là, telle une vaste tente de satin rose, dominant la scène.
- Ma doué, marmotta Wilfried. J'ai jamais rien vu de pareil !
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Toutes les informations sont disponibles ici : https://bit.ly/CottageFantomesEtGuetApens
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