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sur 485 notes
Elizabeth Martin, jeune femme de 29 ans débarque à Londres en 1864 pour exercer la profession de dame de compagnie auprès de Mrs Parry, la veuve de son parrain.
Elle se retrouve sans le sou car son père, médecin dans une région industrielle minière a souvent soigné gratuitement des malades et pris soin de leurs enfants.
Londres est en plein chantier, elle doit traverser les travaux de la future gare de Saint Pancrace, c'est un vrai cloaque, Ann Granger a l'art de nous décrire les scènes dans les moindres détails, odeurs comprises. Disons que cela pimente le récit.
En chemin, elle aperçoit le corps d'une jeune femme que l'on transporte.
Chez Mrs Parry, elle apprendra que Maddie Hexham, son ancienne dame de compagnie s'est fait assassiner : on vient de retrouver son corps dans le chantier de saint Pancrace.
Arrivent alors les hommes de Scotland Yard avec le jeune inspecteur Benjamin Ross qui vient de sa région. Elle l'a rencontré une seule fois lors d'une catastrophe minière alors qu'elle était cachée dans la charrette de son père.
Il a pu continuer des études grâce au père de Lizzie.
L'enquête se déroule un peu lentement mais les lenteurs sont rattrapées par l'humour des personnages, la truculence, l'impertinence de Lizzie et le côté très marqué des caractères des différents personnages qui entrent en scène.
La narration est partagée entre les deux personnages principaux :
Elizabeth Martin et Benjamin Ross qui collaborent , se partagent les chapitres et font avancer l'enquête. Ils s'adressent au lecteur à la première personne.
C'est un récit très agréable avec des personnages tellement sympathiques que l'on prend plaisir à lire le livre sans passer une seule page.
Le fond historique est très intéressant, on sent que l'auteure a pris la peine de se documenter en détails sur cette période.

Challenge plumes féminines
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C'est totalement désargentée mais pleine de bonne volonté que Lizzie Martin arrive à Londres en cette année 1864. A 29 ans, célibataire et pauvre, elle n'a eu d'autre choix que d'accepter une place de dame de compagnie chez Mrs Parry, la veuve de son parrain; son père, médecin dans une ville minière du Derbyshire, ne lui ayant rien laissé à sa mort.
La capitale anglaise est en pleine effervescence. Des taudis ont été rasés pour laisser place à l'immense chantier de la nouvelle gare de Saint-Pancrace. Et pour Lizzie, le choc est rude. Alors qu'elle se rend chez sa bienfaitrice, son fiacre croise la route du cadavre d'une femme qui vient d'âtre retrouvée dans les décombres. Quand il s'avère que la morte n'est autre que la fille qu'elle est venue remplacée auprès de sa tante Parry, Lizzie ne peut s'empêcher de s'intéresser à l'affaire. Comment est-il possible que Maddie Hexham, qui d'après tout le monde s'était enfuie avec un homme pour l'épouser, soit retrouvée assassinée dans un quartier mal famé ? Encouragée par l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard, Lizzie mène son enquête au sein de la maisonnée.

Un polar historique délicieux qui met en scène pour la première fois la jeune Lizzie Martin, fraîchement débarquée de son Derbyshire natal et Ben Ross de la police de Londres. Ces deux-là ne sont pas des inconnus puisqu'ils sont originaires de la même ville et que le père de Lizzie a financé les études de Ben pour le sortir de l'enfer de la mine. Forts de ce lien ancien, ils vont unir leurs forces pour démasquer l'assassin de Maddie.
Si cette première enquête est une réussite c'est d'abord grâce à la personnalité de Lizzie Martin. Elle n'a peut-être pas toutes les qualités que l'on pourrait espérer trouver chez une dame de compagnie mais elle est spontanée, futée, vive d'esprit et féministe avant l'heure. N'a-t-elle pas lu le si décrié Darwin et sa théorie des espèces quand une dame digne de ce nom ce tiendrait éloignée d'une telle hérésie ?
L'époque victorienne est l'autre atout du roman. Ann Granger retranscrit à merveille cette période de l'histoire anglaise dans les descriptions de la ville et des moeurs de la bonne société. On s'y croirait !
Une belle découverte qu'on prolongerait volontiers avec la suite des aventures de cette paire d'enquêteurs très sympathiques.
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Envie d'un roman dans le genre policier, je me suis penchée sur les aventures de Lizzie Martin que j'avais repéré il y a un petit moment de cela. le fait que le roman se déroule à Londres m'a encore plus incité à me lancer. J'ai d'ailleurs attaqué le second tome dans la foulée, ce qui est de bons augures, malgré quelques petits défauts.

Nous découvrons Elizabeth Martin, alias Lizzie pour les intimes, alors qu'elle a perdu son père et qu'elle se trouve dans une situation peu enviable pour une jeune femme de cette époque : sans toit, sans revenu, sans mari. Fort heureusement, elle trouve une place de dame de compagnie auprès de la veuve de son parrain à Londres. Et à peine la jeune femme est-elle arrivée qu'elle découvre qu'un meurtre est lié à la maison où elle va séjourner. Cela commence fort pour Lizzie.

Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé cette première enquête. Vu que j'ai enchaîné avec La curiosité est un péché mortel, cela va s'en dire. Mais j'avoue que certains petits points ont fait que ma lecture n'a pas été aussi agréable que je l'aurais souhaité. Déjà les longueurs. L'auteur décrit beaucoup trop de lieux, de personnages, ou de souvenirs en tirant sur la corde. Je ne suis absolument pas fan de ce procédé, et j'avoue que j'ai vite fini par passer des paragraphes entiers. Pour moi, cela alourdit la lecture, surtout dans ce genre de roman ou le suspens et la tension doivent avoir une place dominante. Ensuite Lizzie. C'est une jeune femme assez hors du commun pour son époque, mais le personnage est resté très froid pour moi. Je l'apprécie, certes, mais il y a un manque flagrant d'émotions autour de notre héroïne. Elle a ce côté guindé qui de plus ne va pas du tout avec sa psychologie. Et c'est dommage car elle perd en sympathie, alors qu'encore une fois elle a toutes les qualités pour être une héroïne du tonnerre.

Mis à part ces deux détails, j'ai passé un très bon moment. On découvre une société londonienne riche et haute en couleurs, où l'aristocratie comme le petit peuple sont décrits avec réalisme et sans chichi. Tout le monde en prend pour son grade mais avec bienveillance également. Il y a une pointe d'humour et l'enquête est très bien ficelée nous menant sur des fausses pistes permettant ainsi au suspens de perdurer. Et j'avoue que de ne pas avoir deviner qui était le coupable est pour moi gage de qualité. le fait que Ben et Lizzie se partage la narration est aussi un point que j'ai beaucoup aimé. Cela nous permet d'avoir une vue d'ensemble plus globale, autant au niveau de l'enquête que de la relation entre les deux jeunes gens.

Question personnages, Lizzie et Ben sont prédominants et surtout les plus marquants. Mais même les secondaires sont travaillés avec soin, ce qui est un gros plus. Lizzie, bien que je l'ai trouvé froide, est une jeune femme débrouillarde, intelligente, observatrice et surtout très franche. Elle a aussi une vision de la vie beaucoup plus alerte que ses pairs. Elle sait combien la vie est difficile et elle connaît surtout la valeur de l'argent. Elle sait se contenter du minimum et a un regard bienveillant sur les gens qu'elle croise. C'est très rafraichissant. Ayant été élevée seule par son père médecin, on y voit une jeune femme libre et très ouvert d'esprit. Ben, lui, a dû travailler durement pour avoir la situation qu'il a aujourd'hui. C'est un jeune inspecteur talentueux, un peu impétueux, mais vif d'esprit et sûr de lui. Il a beaucoup de points communs avec Lizzie d'ailleurs sur sa façon de voir la vie. Un duo qui fonctionne très bien et très rapidement. J'aimerai d'ailleurs beaucoup les voir travailler ensemble comme équipe (même si cela ne sera probablement pas possible vu l'époque mais au moins de concert). Je pense que cela donnerait quelque chose de très intéressant.

Un intérêt particulier pour les morts a donc été une découverte très sympathique et aussi très prometteuse. J'espère autant accrocher aux tomes suivants et surtout de voir évoluer nos deux héros au fil de leurs enquêtes.
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Voici donc un auteur (et même une série) que je ne connaissais absolument pas et que j'ai découverts grâce au challenge de SallyRose : la lecture polar du mois .
En effet, malgré mes nombreuses pérégrinations sur Babelio, je n'avais jamais retenu le nom d'Ann Granger…Ce qui est chose faite à présent.
J'aime beaucoup les policiers historiques et de plus cela faisait un moment que je ne m'étais pas plongée dans l'Angleterre de la période victorienne…donc grâce à cette lecture, j'ai pu voyager dans le Londres de l'époque avec son fog tenace et ses spécificités de l'époque ou la richesse côtoie sans aucun problème la misère la plus atroce.
Difficile lors de cette lecture de ne pas faire la lien avec les deux séries de Anne Perry , que ce soit celle mettant en scène Charlotte et Tomas Pitt ainsi que celle avec Esther et William Monk….Car il faut reconnaitre que les personnages principaux ont énormément de points en commun
Honneur aux dames : Elizabeth Martin est jeune femme n'ayant pas froid aux yeux et qui n'a pas l'habitude de mâcher ses mots. Cependant, lorsqu' on se retrouve orpheline et dépendante de la bonté d'autrui pour survivre, il va falloir mettre de l'eau dans son vin….Ce qui ne va pas empêcher la jeune femme de fourrer son nez là où il ne faudrait pour résoudre le meurtre de la précédente dame de compagnie de son employeuse….
Pour le héros masculin : Ben Ross est un policier. Issu d'un milieu défavorisé, il a cependant réussi à faire carrière dans la police et il va être amené à enquêter sur le meurtre d'une jeune femme ….

Donc, oui, les similitudes entre les trois séries sont bien là, mais j'avoue que j'ai bien aimé ce nouveau duo d'enquêteurs….J'ai aussi beaucoup aimé la description de ce Londres noyé sous les brouillard et déjà bien pollué par le charbon….

Bon, ben, je pense que je vais me lancer dans la lecture de cette série….


Challenge A travers l'Histoire 2020
Challenge mauvais genres 2020
Lecture commune polar du mois juin 2020
Challenge séries 2020
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Londres. Darwin vient de publier de l'origine des espèces. On creuse les fondations de la première ligne de métro. Victoria règne en maître sur son royaume. Les femmes n'ont d'autre issue que de trouver un bon parti pour se faire une place dans la société.

Elisabeth Martin débarque alors dans la capitale. C'est une découverte pour elle, qui vient de quitter sa campagne, ou elle vivait avec son père, un médecin généraliste, si dévoué envers ses patients dont la majorité travaillaient à la mine et si désintéressé qu'il n'a pas envisagé que sa mort mettrait sa fille sur la paille et la contraindrait à accepter une place de demoiselle de compagnie chez Mrs Parry, l'épouse parvenue de son parrain.

A Londres les travaux de la future gare en sont au stade de démolition des taudis qui occupaient le site du chantier. Et l'une des premières images qui frappent la jeune fille illustre c'est un convoi mortuaire puisque l'on a découvert un cadavre dans les ruines d'une des maisons en démolition.

Arrivée dans le foyer qui l'hébergera, Elisabeth apprend que la jeune femme qui l'a précédée est parti brutalement, adressant après quelques jours un billet laconique...

La jeune femme a un caractère bien trempé et de la suite dans les idées. Elle enquête sur les circonstances de la disparition de la jeune Madeleine. Ajoutons à cela un bel inspecteur intelligent, on a là une galerie de personnages bien campés pour créer un bon scénario.

Pas de points négatifs : l'époque, l'intrigue, l'écriture, tout est au rendez vous pour pour bon moment de lecture, particulièrement pour tous les aficionados du Londres au 19ème siècle.

Et la bonne nouvelle, c'est que ce roman est le premier d'une série de 4, qui nous permettront de retrouver la tonique Elisabeth


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Lizzie Martin, après la mort de son père médecin qui ne lui a laissé que peu de fortune, n'a d'autre choix que de devenir la dame de compagnie de Mrs Parry, une veuve vivant dans les quartiers chics de Londres et lointaine parente. A peine arrivée, Lizzie apprend que la précédente dame de compagnie, Maddie Hexham, a été assassinée, son corps ayant été retrouvé dans un des immeubles en cours de destruction dans le chantier de la gare de St Pancras en cette année 1864. LIzzie apporte très rapidement des témoignages capitaux à Ben Ross, le jeune inspecteur de Scotland Yard, responsable de l'enquête pour qui la jeune femme n'est pas une inconnue. Avec son caractère indépendant, futée et dégourdie, c'est aidée de Bessie, la petite bonne de Tante Parry, que les deux femmes vont se lancer dans cette enquête et apporter beaucoup d'eau au moulin de l'inspecteur Ross.

Un intérêt particulier pour les morts est une agréable découverte, une première enquête à l'époque victorienne, dans laquelle Ann Granger fait revivre les bouleversements que connaît Londres à l'époque de l'industrialisation, au travers des yeux d'une jeune provinciale, Lizzie Martin qui fait face aux revers de fortune et se trouve plongée dans une enquête dès son arrivée dans la capitale. Une lecture plaisante et instructive qui plonge à la fois dans les quartiers chics mais également dans les quartiers plus déshérités, mêlant adroitement les personnages de tous milieux sociaux, un brassage qui permet également de confronter les mentalités conservatrices et bourgeoises ou plus avant-gardistes et féministes, sans oublier l'exploration d'un Londres en pleine mutation dans le fog légendaire.
Une lecture distrayante où l'intrigue est moins importante que l'époque décrite mais qui permet d'en apprendre beaucoup sur cette période, avec des personnages attachants et très vivants qui donnent envie d'en connaître un peu plus.
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Première lecture d'un policier victorien d'Ann Granger et premier bon contact. L'histoire se déroule à Londres en 1864, période de grands bouleversements : les travaux du métro souterrain continuent, les taudis de l'emplacement de la future gare de Saint-Pancras sont en démolition, la Théorie des Espèces de Darwin fait de plus en plus parler d'elle et Lizzie Martin arrive à Londres !

Elle arrive du Derbyshire, pays du charbon, où après la mort de son père, elle s'est retrouvée démunie et vient prendre une place de dame de compagnie chez la veuve de son parrain. Sur le trajet de la maison de Mme Parry, en traversant le chantier de démolition, son fiacre est arrêté pour laisser passer un cercueil.

Arrivée à destination, elle apprend qu'elle remplace une jeune femme qui est partie sans prévenir et se serait enfuit avec un homme. Il semble que le corps retrouvé sur le chantier de la gare soit celui de cette jeune femme.

Intriguée, Lizzie va faire une enquête et à cette occasion retrouver une connaissance dans la personne de l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard. Ils sont originaires de le même ville et le père de Lizzie avait pris le jeune Ben sous son aile pour lui faire quitter la mine.

Le personnage de Lizzie Martin est intelligent, intéressant et attachant. Elevée par son père veuf, médecin et humaniste, elle est une femme émancipée pour son époque où le rôle de la femme est encore celui d'une potiche. Sa culture est éclectique, sa langue bien pendue, ses réparties cinglantes ! Célibataire, trentenaire et pas dans les canons de beauté de l'époque, elle est donc une vieille fille pour la société et comme telle devrait encore plus se taire, trouver un mari qui ne cherche pas une jeunette et surtout ne pas prendre d'initiative. A côté d'elle, Ben Ross semble un peu plus pâlot, un peu en retrait même s'il est brillant et néanmoins sympathique !

Comme tous deux s'expriment à la première personne, Ann Granger a eu la très très bonne idée de signaler en début de chapitre qui parle, parfois dans le chapitre mais cela facilite agréablement la lecture qui peut rester axée sur l'histoire.

Les moeurs londoniennes de cette période sont très bien décrites, tous les personnages, qu'ils soient de la haute société ou la dernière souillon d'une maisonnée, prennent vie et ne sont pas négligés.

Une lecture facile et agréable mais un peu courte à mon goût, quand j'aime une ambiance j'ai envie qu'elle se prolonge.

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE L.C. POLAR JUIN 2020
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Un polar que j'ai dévoré. Les polars historiques de l'époque victorienne sont ma marotte. Aussi ai-je longtemps résisté à Ann Granger, ai bien sûr fini par craquer et ai adoré ce premier tome qui annonce une série croustillante.
L'auteure utilise la narration interne, nous permettant une certaine proximité vis-à-vis de ses personnages, Lizzie Martin et Ben Ross. La part belle est donnée à la premier, dame de compagnie nouvellement arrivée à Londres et qui se retrouve à enquêter sur la mort de sa prédécesseure. Quelque fois, on se retrouve avec Ben Ross, jeune inspecteur ambitieux, nous offrant ainsi le luxe de voir l'enquête sous un autre angle et permettant ainsi à l'auteure de faire monter une certaine tension.
Ann Granger nous immerge dans ce Londres bouillonnant : le Darwinisme, les chemins de fer et la lente promotion sociale, opposés à la condition de la femme et à la misère ambiante. J'ai pris grand plaisir à me balader en compagnie de Lizzie Martin dans ce Londres victorien et je suis certaine que j'aurai tout autant de plaisir dans les prochaines enquêtes, l'écriture étant fluide et très entraînante. C'est simple, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre!

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Une héroïne plutôt intelligente pour l'époque, voilà qui nous change de ces romans de style victorien où la plupart des jeunes femmes s'évanouissent dès qu'on hausse le ton. Elizabeth Martin est contrainte de devenir dame de compagnie à la mort de son père, médecin. Elle a 29 ans et n'est pas mariée.
La dame de compagnie précédente se serait enfuie avec un homme, ce qui a fait scandale, mais on retrouve bientôt son cadavre et il y aurait eu assassinat.
A cette époque, la police découvre de nouvelles méthodes d'investigation et Londres connaît pas mal de bouleversements ( construction d'une gare, démolition de taudis, réalisation d'égouts). Mais c'est aussi une époque où les riches et les puissants ont tout pouvoir...
Difficile donc d'enquêter sur cette affaire et plus difficile encore d'être une femme avec un fort caractère et de l'esprit, mais bien sûr nos héros, Elizabeth et le jeune policier tenteront de faire éclater la vérité.
Un polar agréable qui nous emmène dans un Londres sale, glauque et puant, mais l'histoire elle-même est assez peu originale et s'oublie vite.
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C'est un petit roman bien sympathique ;)

Cela se passe à Londres en 1864 ...
L'auteur vous dresse une atmosphère brumeuse dans un Londres en plein essor. Les logements insalubres, les rues pavées, les cochers à l'oeil lubrique..

Une jeune femme se rend à son premier poste , femme de compagnie, et découvre que la personne qui avait ce poste avant elle a été retrouvé assassiné ....
Ayant été élevée avec une certaine liberté de pensée, notre héroïne ne peut que s'interroger et glaner par ci par là des informations. L'enquête est menée par l'inspecteur Ross, un jeune homme qui ne sera pas insensible aux charmes de Lizzie. Bref, tous les éléments sont là pour tenir le lecteur dans son filet !

Roman écrit à deux voix ..Celle de Lizzie Martin (notre dame de compagnie) et de l'inspecteur Ross. cela permet de donner un certain dynamisme à l'histoire !

Une lecture agréable qui n'est toutefois pas du calibre d'un Caleb Carr par exemple, car moins détaillé en méthode d'investigations, mais qui nous fait passer une très bon moment. D'ailleurs, ce roman est le premier d'une série de quatre volume, à l'heure actuelle, et le deuxième tome attends sagement dans ma PAL !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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