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3,71

sur 655 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Anne Roth a une mission , elle doit prendre contact avec la veuve du célèbre mathématicien Kurt Godel , vieille femme aigrie qui est maintenant dans une maison de retraite , pour retrouver les archives de son mari .
Les premières rencontres se passent très mal car Adèle Godel a un caractère épouvantable mais Anne Roth ne renoncera pas facilement à sa mission , peu à peu Adèle va raconter sa vie si singulière , son départ d' Autriche au moment de l'Anschluss vers les Etats -Unis , sa vie difficile avec Kurt Godel , qui est paranoïque , égoiste , qui ne sait rien faire dans la vie de tous les jours , c'est Adèle qui devra prendre en mains les tâches de la vie quotidienne , une vie sans enfants , sans amis , loin de sa famille .
Le couple sera ami avec Albert Einstein ...
Ce livre aurait pu être passionnant mais je ne sais pas pourquoi je n'ai pas aimé , je n'ai pas aimé les personnages trop stéréotypés , la vieille dame acariâtre et la jeune femme célibataire , déjà considérée comme une future vieille fille , ces relations m'ont paru manquer de naturel .
Il y a bien le côté historique intéressant mais l'écriture , le style ne m'ont pas permis d'être passionnée , je le regrette dautant plus que j'ai lu ce livre suite aux nombreuses critiques très positives lues sur Babélio et le net .
Voilà parfois une lecture ne fait pas l'unanimité et ce n'est pas grave en soi .
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Deux histoires parallèles : celle d'Anna, chargée de faire fléchir la veuve de Kurt Gödel afin que les archives du mathématicien soient léguées à Princeton University, et celle d'Adèle, la femme de Gödel qui raconte leur histoire commune, depuis leur première rencontre dans les rues de Vienne à la mort du génie aux USA.
L'histoire de Gödel et de sa femme est intéressante, on voyage dans les remous de l'histoire qu'ils survolent ou évitent. On entre dans un quotidien fait de paranoïa, de dépression et d'anorexie du génie mathématique. On entre dans le quotidien d'Adèle, éternelle soignante, gentille idiote méprisée par son mari. C'est pas très marrant d'être femme de grand esprit.
L'amitié qui se tisse entre Anna et Adèle n'est pas passionnante. Anna est un personnage en proie à la déprime, qui pleure sa médiocrité. C'est agaçant, on a envie de la secouer.

Bref, on trouve dans ce roman un portrait en creux de Gödel (et vaguement l'ambiance d'une époque par quelques noms bien placés : Hitler, McCarthy, Kennedy...) et une histoire d'amitié intergénérationnelle. Je n'ai apprécié ni l'écriture, ni le thème. C'est une rencontre ratée.
Lien : http://pralinerie.blogspot.f..
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Je ne connais ni ne comprends rien aux théories mathématiques, ni de Kurt Gödel ni de ses pairs, et comme ils tiennent quand même une place considérable dans "La Déesse des Petites Victoires", je reconnais avoir été largement larguée tout au long de ma lecture (et même avoir sauté pas mal de pages). Pourtant, elles ne manquent pas d'intérêt, les vaines tentatives d'Anna (chargée de récupérer les archives du savant) pour amadouer sa veuve Adèle, devenue revêche et aigrie. Il faut dire que l'épouse de Gödel eut à vivre toute sa vie dans l'ombre d'un génie du type particulièrement casse-bonbons, tyrannique et sombrant progressivement dans la paranoïa la plus totale. Lorsqu'elle se rebelle, cela donne même quelques pages puissantes, et j'ai également aimé le portrait d'un Albert Einstein, très proche de la famille, facétieux et désabusé. Bref, je regrette vraiment de n'avoir pas été emballée davantage par ce premier roman dont j'avais pourtant lu tant de louanges.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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Prix des libraires 2013
Anna Roth, jeune documentaliste universitaire sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, pour certains le plus grand mathématicien du XXe siècle.
Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme.
Pas vraiment aimé : le titre La déesse des petites victoires ressemble à : le dieu des petits riens de Arundhati Roy. Deux époques différentes. Celle actuelle fait penser à l'ambiance de l' l'hygiène de l'assassin de Amélie Nothomb et de Lady l'De Romain Gary. Dans l'autre époque, on ne rentre pas vraiment dans les personnages qui sont sans consistance. Quelques passages intéressant pour ceux qui aiment les maths.
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A quelques semaines d'intervalle, j'ai lu deux romans traitant quasiment du même sujet: la vie d'un célèbre mathématicien. Quel contraste! Autant François Henri Désérable m'avait enthousiasmé par son "Evariste" (Evariste Galois), autant Yannick Grannec m'a ici plutôt ennuyé.
Kurt Gödel fut un mathématicien logicien autrichien (puis américain) (1906-1978). Sa discipline, très hermétique et proche de la philosophie, est incompréhensible pour le commun des mortels, même pour ceux qui ont une base scientifique solide. Sa vie nous est racontée, les chapitres pairs, par son épouse Adèle. On a du mal à imaginer cet homme obsédé par ses recherches, imperméable à toute chaleur humaine, tomber amoureux de cette danseuse de cabaret. On a plus de mal encore à comprendre qu'Adèle ait passé sa vie aux côtés de ce personnage hyper-égoïste qui ne montrait aucun sentiment pour elle. Elle le soigna au fil des ans, lui qui devenait de plus en plus maniaque, parano, hypocondriaque, dément même en fin de vie.
Gödel fréquentait de nombreuses sommités du monde scientifique, qui admirait ses recherches. Il fut ainsi un grand ami d'Einstein, et se réunissait souvent avec lui, Oppenheimer, Pauli et d'autres. Les relations de ces rencontres constituent les parties les plus intéressantes du roman, mais avec un bémol: Yannick Grannec se limite aux discussions scientifiques et philosophiques, aussi théoriques et absconses que les travaux de Gödel. Seule la personnalité d'Einstein nous est dévoilée: bon vivant, aimant le bien-manger, les femmes, pacifiste aussi qui s'inquiétait des conséquences de leurs découvertes, en particulier de la bombe atomique.
Les chapitres impairs nous ramènent en 1980, après la mort de "Kurtele" . Adèle est en fin de vie dans un hôpital à Princeton. le monde scientifique craignait qu'elle ne brûle, avant de mourir, toutes les notes écrites par son mari. Anna, une documentaliste, est chargée par son institut d'essayer d'amadouer la vieille dame. Elle réussira à établir un véritable lien de tendresse avec Adèle, ce qui sauvera les archives. Cette histoire semble un peu artificielle, mais était sans doute nécessaire pour donner un peu d'air au lecteur entre les chapitres racontant la vie du couple.
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Je viens de me rendre compte que je n'avais pas encore fait de critique de ce livre. Pas grand chose à en dire. L'histoire aurait pu être intéressante mais ça ne marche pas.
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J'avais commencé ce livre en 2018, sans réussir à le finir, et j'ai retenté cette année car ma cousine me l'a offert. J'aime beaucoup ma cousine. En revanche
je n'ai pas mieux réussi la lecture du livre, bien que je sois allée jusqu'à la page 330, ce qui me semble mieux que précédemment. Il m'a semblé aussi froid que le héros, dont on ne comprend à aucun moment pourquoi sa femme l'aime. Et comme la journaliste prétexte au récit n'est pas plus attachante, c'est difficile de s'accrocher ! Dommage, le contexte était plaisant et intéressant.
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