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4,18

sur 17100 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un très très joli roman qui raconte l'histoire de jeunes adolescents qui ont le cancer. Ce livre n'enjolive pas cette maladie mais ce n'est pas pour autant qu'il n'y a que de la mélancolie. Au contraire, il est même très humoristique, ce qui nous fait lire le livre et s'attacher personnages sans être trop triste. Lorsque j'ai lu les avis, je m'attendais à ce qu'il soit très triste, car j'ai lu que beaucoup de gens ont pleuré. Ce n'a pas été mon cas et j'en ai presque été déçue, car justement je retardais cette lecture, parce que je ne voulais pas pleurer :) . Néanmoins, j'ai adoré même si ce n'est pas la lecture auquelle je m'attendais. Je conseille tout les lecteurs à le lire, c'est un best-seller !
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Ça y est, je l'ai enfin lu ! Peut-être pas dans les meilleures conditions car je l'ai lu petits bouts par petits bouts en étant souvent interrompue. Donc pour l'émotion, c'est pas idéal. Mais quand même, ça m'a rappelé pourquoi j'aimais tant les romans pour ados. Ah ces amours adolescentes, si absolues, si sincères et inégalables, ça fait rêver... (Mars 2018)
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Hazel Grace est une adolescente de 16 ans qui souffre d'un cancer de la thyroïde depuis trois ans, en stade avancé ses poumons ne fonctionnent plus tous seuls, dorénavant elle est reliée à une bonbonne d'oxygène nommée Philip qui l'accompagne dans tous ses déplacements. Lors d'une réunion de soutien, elle rencontre un jeune adolescent de 17 ans Augustus dont elle tombe sous le charme, et réciproquement.
Ce roman parle d'une histoire d'amour entre deux adolescents mais d'un autre sujet bien plus dur et douloureux : le cancer chez des enfants.
C'est Hazel qui nous livre son histoire, sa vie et les émotions qu'elle ressent face à sa maladie entre ses parents, ses cours, ses séjours à l'hôpital, ses amis et son amoureux. Elle sait qu'elle va mourir mais essaie de mener une vie la plus normale possible.
J'ai trouvé ce roman juste et sans pathos où il est question de mort, de maladie, de traitement pourtant ce bouquin est rempli de vie et d'amour malgré le sujet évoqué. Hazel a beaucoup d'humour, une adolescente attachante et mature et j'ai beaucoup aimé suivre sa vie et ses pensées entre moments de joie et de découragement.
L'auteur manie avec habilité les moments drôles et plus tristes mais une fois refermé il reste un livre bouleversant et touchant qu'il faut découvrir.
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J'éprouve toujours de la réticence envers les livres (ou les films ou autre chose) dont je n'entends que du bien. Non pas que je doute des goûts des lecteurs, mais j'ai toujours peur d'être déçue. Mais j'ai quand même fini par lire Nos étoiles contraires…
Et que d'émotions ! J'ai souri et j'ai même ri avec eux, j'ai été émue, attendrie, j'ai été en colère… Et. J'ai même pleuré un petit peu et je peux vous dire que c'est extrêmement rare. Quel est le dernier livre à avoir stimulé mes glandes lacrymales ? Je n'aurais su le dire avant dimanche soir.
Pourtant, malgré tout cela, je ne dirais pas qu'il s'agit d'un coup de coeur total : il m'a beaucoup touchée, John Green sait de toute évidence manier les émotions de ses lecteurs, mais je sais que je ne le placerai pas aux côtés de mes favoris, de mes adorés, de mes vrais coups de coeur.

L'humour ironique d'Hazel m'a complètement séduite, elle m'a beaucoup fait rire. Et la manière dont elle vit la maladie, son réalisme, son cynisme, son humour bravache m'a impressionnée. Cependant, John Green ne tombe pas dans le travers ne nous présenter des adolescents toujours forts, toujours joyeux, toujours optimistes. J'ai aimé Augustus comme Hazel l'a aimé en le voyant à travers ses yeux. Ils sont tellement attachants, tous les deux… Qu'elle est belle et qu'elle est triste, cette relation amoureuse qui serait semblable à toute autre si ces deux-là n'avaient vécu comme des étoiles filantes.

John Green a su trouver le ton juste, mélange d'humour, d'intelligence et de sensibilité, pour cette histoire d'amour aussi lumineuse que douloureuse.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Hazel Grace a 16 ans et vit – ou plutôt survit - avec un cancer déclaré incurable depuis l'âge de 13 ans. Ses journées sont ponctuées par ses cours à la Fac, regarder avec sa mère les émissions de téléréalité ou séries américaines, ses siestes et la lecture de son roman fétiche "Une impériale affliction" de Peter van Houten. Très entourée par ses parents, elle tente de mener une vie à peu près normale malgré la souffrance et la certitude d'une mort proche. Un jour, la mère d'Hazel décrète qu'elle est en dépression (un des « effets secondaires de la maladie » entre autre…) et la pousse à aller à un groupe de soutien hebdomadaire où se retrouvent des jeunes malades du cancer. Hazel déteste se rendre à ces réunions où chacun est sollicité pour raconter ses avancées ou ses rechutes, ses peurs et ses souffrances… le tout dans un sentiment d'union qui doit leur permettre de se soutenir les uns les autres. Mais pour ses parents, « pour leur faire plaisir » comme elle dit, elle y va… Très lucide sur sa situation, elle n'a d'autres souhaits que d'épargner le plus possible la souffrance de ses parents.
Lors de ces séances, elle retrouve Isaac, 17 ans, lui-même atteint d'un cancer de l'oeil. Tous les deux cultivent l'art de l'ironie face à leur situation et celle des autres.
Lors de l'une de ces nouvelles séances, à laquelle Hazel se rend avec réticence, la jeune fille rencontre un jeune homme, jusqu'alors inconnu, Augustus Waters. Ami d'Isaac, en rémission depuis peu, Augustus va totalement bouleverser la vie d'Hazel…

Lorsque l'on aborde un roman sur le cancer, on peut être sûr que l'histoire ne va pas être gaie (ou alors, elle n'est pas vraiment réaliste). L'histoire d'Hazel ne l'est pas (elle a tout de même un cancer incurable qui la tuera un jour prochain) mais pour ma part, il s'agit surtout d'une très belle histoire d'amour, qui soulève au passage de nombreuses questions sur la vie et la mort
L'héroïne de John Green a tout d'abord beaucoup d'humour et c'est avec ironie qu'Hazel considère ses pairs. Ils sont tous dans le même cas, ils supportent tous les mêmes souffrances, ils finiront tous au même endroit. Augustus, comme elle, manie l'humour pour considérer son état. Il va, en plus, apporter à Hazel la séduction, la beauté et l'amour. Lorsque les sentiments sont là, même si l'on est une « grenade » qui détruira tout sur son passage lorsqu'elle éclatera, il faut les vivre intensément. C'est ce qu'Augustus finit par faire comprendre à Hazel. Il est de toute façon impossible de ne pas mourir donc il est impossible d'épargner ses proches de souffrir
Hazel et Augustus, réunis par la maladie sont pourtant très différents. Gus a une obsession : ne pas tomber dans l'oubli. Pour lui, il faut laisser une trace derrière soi, avoir une vie héroïque qui mérite d'être racontée. Sinon, à quoi bon vaut-elle d'avoir été vécue ? Que restera-t-il de nous ? « On ne retire aucun honneur à mourir de maladie ».
Pour Hazel, au contraire, sa vie lui convient parfaitement tant qu'elle vit. Tout le monde naît, tout le monde meurt, et cela depuis le premier homme. Sa quête obsessionnelle pour connaître la suite d' "Une impériale affliction" , son roman fétiche, montre sa véritable inquiétude. Qu'advient-il de nos proches après la mort ? Comment ses parents vont-ils pouvoir surmonter sa perte alors que sa mère se dévoue corps et âme à sa fille ? Hazel pense pouvoir trouver ses propres réponses dans le récit de l'écrivain Peter van Houten. le destin du personnage d'Anna n'est-il pas le sien ?


Au-delà de l'histoire d'Hazel et d'Augustus, c'est toute une série de questions sur l'existence et le sens de la vie qui ressort. Encore en vie mais au seuil de la mort, nos deux héros affrontent les peurs les plus puissantes qui animent chacun de nous, avec entre autre une réflexion sur la mort et sur ce qui se passe après (thème déjà traité dans "Qui es-tu Alaska ?")
Enfin, ce roman aborde de nombreux autres thèmes : l'amour des parents et leur lutte effrénée pour la survie de leur enfant, la souffrance du malade et de ses proches, la littérature, la violence quasi physique que l'on ressent lorsque l'être aimé meurt…
Pour finir, on peut dire que l'auteur a réussi, malgré un sujet des plus graves, à nous offrir une histoire triste mais optimiste. le cancer tue, c'est (presque) inévitable. Il ne peut par contre empêcher la vie d'être vécue tant qu'elle est là. Et par tous les moyens possibles quand on la sait plus courte.
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Que dire qui n'a pas déjà été dit sur ce livre phénomène ? Je l'ai lu sur le tard car je n'aime pas lire les livres quand tout le monde en parle et puis je ne l'avais pas encore. J'avais un peu peur d'être déçue car j'avais entendu tant d'éloge, lu tant de critiques positives. Je n'ai pas été déçue, mon coeur de midinette a battu à l'unisson avec les héros de ce livre.

C'est une petite pépite, il y a tant de justesse, de sensibilité et d'espoir dans cette histoire, le style est magnifique et à aucun moment l'auteur cède aux sirènes du pathos tellement faciles avec ce sujet. J'en ai lu des livres sur le cancer que ça soit des romans ou bien des essais certains m'ont touché d'autres pas. Là, j'ai vraiment eu une claque et quelques mouchoirs ont fait les frais de mon émotion.

C'était pas évident de parler de la maladie enfantine sans tomber dans la larmiche facile et pourtant . Il y a des leçons de courage à prendre à toutes les pages, les parents de Hazel sont d'une telle dignité.

Je ne vais pas me répandre plus car tout à été dit l'histoire est splendide, le ton est juste et moi j'ai une pensée pour mon grand-père mort de cette saloperie qui emporte même les meilleurs et qui m'a privé de lui et en même temps de sa tendresse.

Une belle réflexion sur l'amour en général

VERDICT

A lire c'est juste, c'est beau, c'est émouvant et terriblement optimiste. Offrez-le à vos ados, vos copines, vos soeurs (merci Audrey), vos mères. Enfin bref, diffusez-le.
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Ce roman est un roman qui nous fait vivre de grandes émotions. Ce n'est pas un livre sur le cancer comme on pourrait croire aux premiers abords..., c'est un livre sur le véritable amour. Aucun amour n'est plus vrai que celui décrit dans Nos étoiles contraires. Les dialogues sont tout simplement irrésistibles avec un mélange d'humour et de texte dramatique. Les mots choisis pour raconter chaque parcelle de l'histoire sont choisis avec tellement de soins qu'on ne pourrait voir aucun autre mot sur chacune de ces pages. Sur 479 critiques, je n'en suis qu'une, mais il est impossible de ne pas faire une critique élogieuse de ce livre pour n'importe quel lecteur qui a exploré ces quelques pages, mais chacun à son opinion. Ma critique pourrait paraître comme un grain de sable sur une plage dans ces centaines de critiques, mais elle est unique comme cette histoire.
Seul point négatif, la plupart seront d'accord avec moi, la couverture.
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Nos Étoiles contraires est une petite pépite de littérature jeunesse, un vrai concentré d'émotions à haute teneur vitale et, au final, un livre qui vous fait plus que jamais aimer la vie. Certes, on est parfois obligé de sortir un petit mouchoir. Certes, on en veut beaucoup à John Green pour certains développements. Mais, une fois tout ça assimilé, on peut se dire qu'on a lu un excellent roman qui fait réfléchir et qui vous chamboule complètement. S'il fallait ne retenir que cinq adjectifs pour le qualifier, il faudrait se dire que Nos Étoiles contraires est un roman triste, mais surtout un roman drôle, poétique, intelligent et éminemment subtil. À mettre sans hésiter et de toute urgence entre toutes les mains.
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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J'ai vu le film avant de découvrir le livre, ce qui fut peut-être une erreur, car je l'ai lu avec appréhension et un paquet de mouchoirs pas loin.
J'ai été tellement bouleversé par le film, par ses protagonistes attachants, blessés, drôles et plein d'émotions, au point que j'ai apprécié les retrouver dans le roman, mais sans vraiment y plonger. L'humour est là, la tendresse, les jeux de mots, les dialogues savoureux, les émotions fortes et tendres, les premières fois aussi, mais il me manquait quelque chose...
Cela reste un bon livre, drôle et triste, comme on en voit peu en jeunesse.
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Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais j'ai généralement une pulsion réfrénée en ce qui concerne la littérature "Young Adult".
Je n'ai pas regretté d'avoir sauté le pas avec Nos étoiles contraires, de John Green. Pourtant, ce n'était pas gagné d'avance : avec une histoire aussi joyeuse que la liste de Schindler (une jeune américaine cancéreuse qui rencontre un charmant jeune homme en rémission), mon sonar à pathos et compassion à outrance était en alerte maximum, et je craignais que ce roman soit aussi convaincant que la mort de Marion Cotillard dans Batman.
Mais non ! Nos étoiles contraires est une réussite. J'ai lu ce livre comme on peut avoir un trémolo dans la voix lors d'une oraison funèbre : on a toujours envie d'aller de l'avant mais on se fait happer par une gamme d'émotions toutes plus fortes les unes que les autres.
Et quand une histoire de jeunes adultes est narrée avec la grâce légère de la plume de John Green, on aurait tort de s'en priver. L'impertinence adolescente et la gravité de la maladie se transforment en deux étoiles contraires qui font prodigieusement crépiter un coeur de lecteur·rice. On en regrette presque la rapidité à laquelle ce petit roman peut traverser nos vies, tant il se lit vite. Une étoile filante en somme.
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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