Nos étoiles contraires, raconte les émois amoureux de deux adolescents. Cela pourrait être tout à fait banal, un remake de la Boum (désolée si je viens de vous mettre Reality dans la tête pour toute la journée). Mais Hazel et Augustus sont très différents de Vic et Matthieu, les protagonistes du film de
Claude Pinoteau. le cancer qui rythme leur vie donne à chaque rire, chaque souffle, chaque seconde un goût de "dernière fois". En fil rouge, l'obsession de nos deux héros de rencontrer l'écrivain Néerlandais Peter van Houten dont le personnage central du dernier roman est une jeune fille condamnée par...un cancer (tiens donc!). C'est le début d'une course contre la montre.
On comprend aisément ce qui a tant plus dans le livre de
John Green jusqu'à en faire une adaptation cinématographique. C'est du mélo en barre et les vendeurs de Kleenex ont dût faire fortune. Rien n'est passé sous silence. La maladie, l'enterrement, les pleurs des familles, tout cela semble tellement révoltant. On a envie de dire pourquoi ? Mais pourquoi donc ? le problème c'est qu'il n'y a aucune réponse et que le destin frappe sans se soucier de savoir qui sera la victime. J'ai cherché un message dans ce livre, quelque chose de transcendantal qui m'aurait échappé…je cherche encore! En fait il n'y a rien d'autre qu'une histoire tristement banale, comme de celles qui sont diffusées tous les ans au Téléthon. Ce livre ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà : la vie est injuste avec certains d'entre nous et cela semble d'autant plus insupportable quand cela concerne des enfants. Il faut donc profiter de chaque seconde.
Un peu court me concernant. Je suis passée à côté de la Boum version pathos et je me suis parfois ennuyée. Et surtout j'avais hâte d'en finir pour me mettre en quête d'un livre plus distrayant. Ce qui est sûr c'est que ça ne sera pas le prochain Houellebecque.
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