AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 227 notes
5
20 avis
4
11 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'action de ce roman se situe à New York, dans un empire financier en place depuis des générations par une famille juive originaire d'Europe Centrale, plus précisément autour de Jay Gladstone, l'héritier à la tête de la société depuis 2012.
Ce magnat de l'immobilier n'échappera pas, dans ce livre, à la dure loi de la vie qu'il partage pour le moment entre une épouse exigeante, beaucoup plus jeune et qui fera son malheur, et une fille insupportable qui n'a pratiquement aucune point commun avec son père. Jay Gladstone est le propriétaire d'une équipe de basket, avec à sa tête la grande star américaine, un certain Dag. Cependant, l'équipe n'arrive pas à monter en haut du classement. Et les joueurs deviennent de plus en plus exigeants.

Aux Etats-Unis, les rapports sont complexes entre noirs et juifs, le problème racial empoisonne la société américaine au moment où Obama entre dans son second mandat. Il suffira qu'un policier blanc tue un homme de couleur dans des circonstances troubles, pour mettre le feu aux poudres. En parallèle à ce fait divers, Jay Gladstone rentre plus tôt que prévu d'un voyage d'affaire, et tombe sur sa femme avec sa super star Dag. Drame... Une femme procureur prend en charge le dossier mais fait passer son ambition avant l'éthique.

"Mécanique de la chute" de Seth Greenland m'a laissé une impression en demi teinte. Pourquoi ? La première partie (c'est à dire la moitié du roman) est extrêmement lente, sans réel intérêt, à part la présentation des personnages. Et il y en a, peut être même trop. La deuxième partie, à partir du drame que va engendrer Jay, le roman devient intéressant car le rythme s'accélère énormément, les actions sont nombreuses, les personnages se croisent, se dévoilent, montrent leurs vraies visages jusqu'au dénouement.

Le thème principal de ce roman est sans conteste les discriminations raciales, religieuses, et le racisme. Cependant, je trouve ce thème un peu trop prononcé dans certains chapitres du roman, sans relation avec l'intrigue. (comme le discours entre pro Israël et pro Palestine). L'écriture est simple et efficace, mais ne m'a pas emmené en Amérique. Or, j'ai ressenti un auteur ancré dans l'histoire de son pays, un auteur qui aimerait faire évoluer les consciences pour apporter un nouveau souffle sur les discriminations raciales dans son pays.

La lecture de ce roman a été difficile pour ma part, car j'ai très peu de connaissance sur l'histoire de l'Amérique, et surtout car la première partie du roman est trop en longueur. Les thèmes abordés ne sont pas non plus mes thèmes de prédilection dans la littérature, et l'auteur n'a pas su m'intéresser à ces thèmes et à son histoire.
Mais, ce roman choral sur fond de racisme, de question identitaire et des dérives juridique et politique ravira les lecteurs de littérature américaine.
Commenter  J’apprécie          81
Pour ceux qui auraient lu le bûcher des vanités de Tom Wolfe publié en 1986 et Pastorale américaine de Philip Roth paru en 1997 ,il y a des raisons d'être décu !
Les thématiques sont à peu près les mêmes : une analyse de la société américaine : le multiculturalisme ,le racisme ,la politique , la religion .L'époque est différente ,le récit se passe ici pendant le mandat d'Obama , mais c'est à peu près les mêmes histoires ,si bien que j'ai parfois eu l'impression d'un copié -collé : Une famille juive d'origine russe est à la tête d'un empire financier ,mais le décès d'un homme de couleur va briser ce tableau idyllique du rêve américain .
Même si globalement le roman reste intéressant ,Seth Greenland n'a pas tout à fait le même talent que Tom Wolfe et Philip Roth et le résultat n'est pas à son avantage
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman de Seth GREENLAND, dont l'histoire se passe en 2012, est construit comme une pyramide.
D'abord il y a la base ; elle est invisible mais elle soutient tout l'édifice. On y retrouve les origines juives russes de la famille Gladstone, immigrée aux Etats-Unis en 1920 et son ascension fulgurante avec la construction d'un empire immobilier à New York. Les caractères évoluent au fil des générations, du volontarisme du grand-père, à l'ambition du père pour finalement devenir une assurance pleine de suffisance de la part des cousins Jay et Franklin.
Puis apparaît l'édifice lui-même, étincelant de réussite, avec les ambitions et les grands projets de chacun : l'équipe de basket de Jay, les casinos de Franklin et surtout, leur volonté de toujours posséder plus.
C'est après une longue première partie et une fête de la Pâques juive particulièrement désastreuse pour la famille Gladstone, que le bel édifice va se lézarder et s'effondrer comme un château de cartes.
J'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire de réussite sociale sur fond de racisme et d'antisémitisme qui m'a paru bien éloignée de la vie réelle des Américains. Je me suis crue dans une série télévisée que l'on regarde sans passion mais avec un certain voyeurisme, et les longues descriptions de réceptions fastueuses, de tractations financières ou d'états d'âme de fortunés n'ont jamais réussi à accrocher mon attention.
Les personnages sont assez caricaturaux et la chute qui les guette pourrait à la fois faire trembler des magnats de l'immobilier, comme réjouir ceux qui les envient. Personnellement, je les ai regardés perdre leurs privilèges sans éprouver une once d'empathie.
Le style est agréable, l'écriture bien maîtrisée et j'ai lu ce roman avec facilité et une certaine curiosité, mais il n'est jamais parvenu à éveiller vraiment mon intérêt.
Merci à lecteurs.com pour ce livre.
Commenter  J’apprécie          50
Mécanique de la chute de Seth Greenland raconte les déboires de Jay Gladstone, héritier flamboyant d'un empire immobilier à New York en 2012.
La toile de fond est l'histoire de la famille Gladstone; quatre générations d'immigrants juifs d'Europe de l'Est et modèle d'une success story de travail acharné et d'intégration aux valeurs Américaine. Jay profite de son immense fortune en s'appliquant a préserver les valeurs de la religion juive et du parti Démocrate. Sa fille Aviva étudiante et actrice rebelle remet en question les valeurs et religion de sa famille avec violence.
L'histoire du roman est parfaitement résumée dans le tire. La mécanique de la chute va s'enclencher avec trois forces indépendantes.
Tout d'abord le rapport des personnages à la religion, Juifs, musulmans ou catholiques, c 'est l'adhérence ou rejet qui va positionner chacun dans l'engrenage de la chute. Puis les nouvelles normes sociétales des années 2010 avec le racisme endémique, les jugements immédiats et sans recul des réseaux sociaux et enfin l'émergence du "moi" tyrannique individuel qui a toujours raison et a besoin de faire justice.
L'intrigue est brillante mais le rythme est inégal. Une première partie de 300 pages pour la mise en place des personnages, très lente, très détaillée, puis tout s'accélère avec beaucoup de bons rebondissements pour terminer presque en queue de poisson. Je suis resté un peu sur ma fin avec cette architecture bancale. L'écriture est un peu lourde, probablement due à la traduction. L'aspect judiciaire, mise en accusation et condamnation est défaillant, ça dessert la crédibilité du roman.
Le livre reste une bonne description de l'Amérique au temps d'Obama.

Commenter  J’apprécie          20
J'ai aimé ce livre jusqu'à la page 300. Puis les choses se sont détériorées. La deuxième moitié de ce bouquin multiplie les invraisemblances pour aboutir à un très improbable dénouement. L'épouse qui filme (elle s'y est prise comment?) ses ébats avec un tiers dans le lit conjugal, voilà qui trahit un manque d'éducation flagrant peu susceptible de se produire chez quelqu'un de 40 ans bien élevé. le commentaire de Jay à propos des noirs ne justifie pas ses remords qui tiennent du délire. Et comment comprendre la réaction de cet homme qui se tait quand c'est le temps de confronter et qui, se fâchant sur le tard, use maladroitement de son automobile pour signer sa colère. Une situation dont il aurait pu se sortir aisément en faisant une déclaration à la police. Genre, "pour ne pas m'en prendre à mon épouse, j'ai quitté la maison, décidé d'aller coucher au bureau. Je conduisais trop vite. Mais je roulais dans une allée privée et j'ignorais que Dag y marchait. Après tout, il était parti et j'ai assumé qu'il avait pris sa voiture. Je ne sais plus très bien comment ça a pu se passer. Il est apparu dans mon champ de vision à la dernière minute, d'où sortait-il, je ne sais pas. J'ai perdu le contrôle du véhicule et je l'ai frappé." Voilà ce que Jay aurait du dire et le roman se serait terminé autrement. Mais le pire, c'est de voir l'avocat super cher de notre héros imbécile qui suggère à son client de plaider coupable de meurtre et de faire vingt ans de prison. Ce que Jay va accepter. Complètement ridicule. N'importe quel avocat deux de pique aurait gagné cette cause devant un jury. Jay est censé être intelligent. Il a géré sinon créé des sociétés milliardaires. Les idiots ne font pas ce genre de choses. Ils n'épousent pas non plus des bonnes femmes qui amusent les hommes en dansant nues autour d'un poteau.
Commenter  J’apprécie          00
Il est sympathique ce Jay Gladstone , et c'est peut être à cause ou grâce à cet attachement que l'on a du mal à croire au personnage qui échappe à son auteur et accumule bêtises et malchance
Toujours intéressant cette description de New York mais c'est un contenu pour Harlequin quand on le compare à New York Odyssée
A lire dans le train ou dans une salle d'attente !
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (576) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}