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Miss Fisher enquête tome 20 sur 20
EAN : 9782824604008
384 pages
City Editions (19/03/2014)
3.56/5   17 notes
Résumé :
20eme enquête de Miss Fisher
Un chef d'orchestre est retrouvé assassiné d'une manière pour le moins étrange, une partition enfoncée dans la gorge. Pour résoudre ce meurtre, l'inspecteur Jack Robinson a absolument besoin de l'aide de la charmante, précieuse et très futée Miss Fisher. Le mystère s'épaissit lorsqu'un étrange mathématicien entre dans la partie. L'air hautain mais très séduisant, ce scientifique est réputé pour casser les codes secrets les plus co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'aime beaucoup Miss Fisher et son univers. J'ai lu les 5 premiers tomes , il y a quelques temps avec un réel plaisir.
Et je trouve ce tome beaucoup plus étoffé et beaucoup plus abouti.

Notamment de part cette évocation de la Guerre de 14 18 qui est quand même à l'origine de ce qu'on a appelé les "années folles", en effet si les personnages comme Miss Fisher peuvent paraître fous, ils sont surtout victime d'un traumatisme et sous le coup d'une folle envie de vivre , quitte à, paradoxalement, prendre des risques et à se mettre en danger.

C'est ainsi que plus de dix ans après la fin du conflit, ceux qui l'ont vécu, en sont sortis relativement indemnes, font encore des cauchemars quand il y a de l'orage la nuit.

Un mot aussi sur l'homosexualité des femmes qui s'affichent au travers de plusieurs personnages, il peut certes s'agir de la libération d'un tabou, d'un accomplissement personnel ou pourquoi pas d'une forme de féminisme, dans un climat judiciaire indifférent, mais une raison soulevée par certains auteurs ( dont Nicola Upson dont l'action de ses romans se passent dans les années 30) est qu'une génération entière d'hommes jeunes a été décimée.

Et pour l'homosexualité masculine évoquée dans ce livre, au travers de plusieurs personnages , un petit rappel historique fait froid dans le dos :
"la loi de 1533 sur la Bougrerie identifiait la sodomie comme un crime passible de pendaison (jusqu'en 1861) puis de prison. " en Angleterre.
" Les lois sur la sodomie font partie du droit australien, de 1788 jusqu'en 1994. La punition pour « buggery » (sodomie) fut réduite d'exécution en 1899, et qui était 10 ans de prison au minimum ou la prison à vie . Après la loi de 1899 la peine fut réduite à un emprisonnement avec travaux forcés pendant quatorze ans" (source WIKIPEDIA)


Par contre quelle déception de constater qu'aucun autre tome n' a été traduit depuis Crime au Moulin vert écrit en 1993 , soit 20 ans avant ce tome ci. Il y a 13 tomes non traduits qui se situent entre les deux et ce qui frustrent la lectrice que je suis quand les personnages évoquent à plusieurs reprises les enquêtes précédentes. Je ne suis hélas pas assez bonne en anglais pour me lancer dans la lecture de livres dans cette langue.

Un mot sur l'adaptation télévisée : je trouve les personnages très bien incarnés, et que je ne vois plus aucun personnage sous d'autres traits que ceux des acteurs particulièrement bien choisis et tous très bons dans leur rôle. Néanmoins, je déplore que les intrigues ne soient pas aussi complexes et construites que celles des livres.
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Nous retrouvons ici un univers des années 20, c'est-à-dire un microcosme doré qui nage dans le luxe et les soirées apparat et de l'autre une pauvreté flagrante qui touche la majorité de la population australienne à cette époque. Grâce à Phryne Fisher nous découvrons les soirées auxquelles elle participe et malgré le peu de description de l'endroit nous l'imaginons très bien. En revanche les tenues que portent les différents invités et personnages qui jalonnent le livre sont très détaillées et nous permettent de laisser notre imagination prendre l'essence de la mode de l'époque. Malgré cela on découvre une époque faussement libre. En effet, les femmes ne sont pas libres et pour certaines traitées comme folles, et les homosexuels ne sont surtout pas acceptés (sauf par la maisonnée de Miss Fisher).

Comme personnage principal nous retrouvons Miss Phryne Fisher. C'est une femme que l'on compare beaucoup à un chat dans le livre et au final c'est vrai car elle est très indépendante et ne s‘attache pas facilement au gens. Elle est une féministe qui adore la mode et surtout le mot « liberté ». Dans ce livre elle se transforme, en plus d'être détective, en agent matrimonial pour un de ses amis. Cet ami est un ancien militaire reconverti en aide de maison pour un mathématicien qui ne comprend pas les subtilités de la vie pour lui seul les mathématiques comptent. Nous retrouvons les personnages habituels des aventures de Phryne : l'inspecteur, Dotty, Jane, etc. Eux ne changent pas même si certains deviennent de plus en plus sur de soi.

L'histoire en elle même est composé d'une trame puis de plusieurs petites histoires qui se mélangent pour donner une grande histoire. Grâce à ces petites histoires qui sont semées dans le livre on perd facilement le fil de l'histoire principale et on est surprit lors du dénouement, c'est un peu comme un numéro de magie on focalise le spectateur sur autre chose et la le tour est joué. En revanche, le livre est un peu long à lire donc on même se perdre à cause de cela et donc la surprise est d'autant plus présente.
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Plus de 400 pages, c'est trop long pour un roman sans style et sans forme.
Meurtre en musique est le vingtième tome de la série Miss Fisher enquête, une série adaptée pour la télévision. C'est le bien contre le mal ; un bien dont les méthodes ne sont parfois pas meilleures que le mal. Les personnages n'ont pas d'épaisseur psychologique.
Miss Fisher, sollicitée par l'inspecteur Robinson, enquête sur le meurtre d'un chef d'orchestre. Une chorale de choristes amateurs accompagnée par un pianiste alcoolique travaillent sur la partition d'Elias de Mendelssohn. Au Melbourne Harmony Choir, elle reconnait John Wilson, un homme qu'elle a connu dans les tranchées de la Première Guerre Mondiale. A présent, il est médecin. Il accompagne Rupert Sheffield, ancien cryptographe, mathématicien et agent secret de sa gracieuse majesté. Il est en Australie pour une conférence sur la science de la déduction. C'est un homme glacial et méprisant. Mais John en est fou amoureux. D'ailleurs, il lui sauve la vie à deux reprises. D'anciens malfrats exilés en Australie l'ont dans le collimateur. Miss Fisher a deux affaires sur le feux. Elle reprend contact avec son ancien employeur des services secrets britanniques afin d'en savoir un peu plus sur ce Rupert. Pryne Fisher peut compter sur d'anciens camarades de son passé et sur les membres de sa famille élargie. Il faut bien ça pour résoudre les deux enquêtes. En effet, le second chef d'orchestre est tué. Entre chants sacrés, madrigaux et plaisirs charnels, Miss Fisher s'active et fait le ménage dans le camps des méchants.
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3.5/5
Je connais la série TV et j'aime beaucoup l'univers de Miss Fisher. J'avais lu il y a très longtemps le premier tome de la série.
J'avoue que j'ai été un peu perdue au début, les personnages ne sont pas identiques à la série. Mais je me suis très vite fait aux différences.
J'ai aimé en savoir plus sur le passé de Miss Fisher et de suivre son quotidien.
Par contre les intrigues policières ne sont pas des plus palpitantes et cela m'a ralenti dans ma lecture (surtout les passages des répétitions de chants).
Dommage que le rythme soit inégal mais le charme de Miss Fisher est toujours là.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— Comme dirait Sherlock Holmes, il nous faut davantage de détails. Je vais donc sortir ce soir pour en glaner, et j’aimerais autant agir seule, mes chéris. Ensuite, nous en discuterons à mon retour. Entendu ?
— Si vous préférez, patronne, dit Tinker en se faisant le porte-parole de la maisonnée.
— Bien. Je vous félicite tous, déclara Phryne en souriant. Vous vous êtes chacun fort bien débrouillés. Vous avez le sens de la déduction, vraiment ! lança-t-elle avant de filer comme une tornade pour prendre un bain et s’habiller.
— Ce n’est qu’une répétition de choristes, dit Jane à Tinker. Quels ennuis peut-elle bien s’attirer là-bas ?
— C’est miss Phryne, souligna Dot. Elle serait capable de s’attirer des ennuis au paradis. Que Dieu me pardonne ! ajouta-t-elle en se signant.
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— J’ai tout lu, reprit-elle. Quelqu’un a donc étouffé un chef d’orchestre en lui fourrant tout un lot de partitions d’Elias de Mendelssohn dans la gorge.
— Exact, confirma l’inspecteur.
— Ça paraît pour le moins excessif, même si on n’appréciait pas sa manière de diriger, observa Phryne. Votre médecin a réalisé un examen approfondi. Prélevé des échantillons de sang, d’urine et du contenu de l’estomac. N’a remarqué aucun signe de lutte, ni griffure ni hématome, hormis ceux sur les épaules de la victime, ce qui semble signifier que le meurtrier se soit agenouillé sur le chef d’orchestre pendant qu’il l’étouffait. Je pense qu’il s’agit de marques de rotule. Et le malheureux ne s’est pas défendu, parce qu’il avait le ventre rempli d’une quantité suffisante d’opiacés pour assommer un petit rhinocéros, précisa-t-elle en arquant les sourcils. Largement de quoi le tuer, à vrai dire, ce qui rend superflu l’ajout des partitions. Bref, du baroque qui frise le rococo. Un meurtrier des plus extravagants, mon cher Jack, qui cherchait à prouver quelque chose.
— Certes, dit l’inspecteur. Mais prouver quoi ? Je n’y entends rien, à la musique. Et je ne connais rien à ces…, ce genre de personnes.
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Coupés en un carré bien net qui oscilla vers l’avant lorsqu’elle se pencha pour lire, ses cheveux brillaient comme du cuir verni. Elle grignotait un croissant et buvait du café au lait. Avec ses joues rosées, ses lèvres rouges et ses yeux verts, elle évoquait une gravure de mode française peinte à la main.

Dans une posture rendue célèbre par Bastet, la déesse féline, son chat noir Ember, se tenait assis sur la table. Il attendait les friandises que sa commensale de petit-déjeuner octroierait sans l’ombre d’un doute à un matou aussi sublime, qui n’avait même pas hasardé la patte en direction de cette assiette de succulent bacon bien croustillant, bien qu’il envisageât une action préventive au cas où l’on tarderait encore à lui en offrir.
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— Sur quel sujet porte la conférence ? demanda-t-elle, tandis qu’il donnait des croûtes de bacon à Molly et en glissait un bon morceau à Ember, puis s’essuyait la bouche avant d’affronter de nouveau le monde extérieur.
— Sur la science de la déduction. Par un certain Rupert Sheffield, dit-il. Je devrais lui demander de m’aider, ajouta-t-il avant de s’en aller, non sans avoir remercié Mme Butler en traversant la cuisine.
Contre toute attente, Phryne fut piquée au vif. La science de la déduction ? Que savait donc ce dénommé Rupert que l’honorable miss Phryne Fisher ignorait ?
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— J’ai toujours apprécié Mendelssohn, lui dit-elle. Quels sont les artistes qui se produisent ?

— Le Melbourne Harmony Choir avec l’Occasional Orchestra. Des amateurs, mais entourés de solistes et d’un chef d’orchestre professionnels, répondit Jack en lisant son calepin. Le défunt s’appelait Hedley Tregennis. Quarante-cinq ans, né à Richmond, séparé de son épouse, aucun enfant. Plus ou moins réputé pour son côté braillard, injurieux et impatient.
— Ce qui s’applique à la plupart des chefs d’orchestre, observa Phryne.
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Vidéo de Kerry Greenwood
Bande annonce de Miss Fisher's Murder Mysteries, série basée sur les romans de Kerry Greenwood.
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