Virus L.I.V.3 ou la mort des livres

Magnifique ! Sublime ! Je suis tombée amoureuse de ce livre dès ma première lecture, parce que oui je l'ai lu plusieurs fois.

Mélangeant littérature et technologie il nous emporte dans une "guerre", si je puis dire, entre les Lettrés et les Zappeurs. Mais, un nouveau mal apparaît et va obliger l'Académie des Lettres a envoyer leur nouveau membre, Allis, en mission de reconnaissance auprès de leurs ennemis. Ce qu'elle doit faire ? Savoir qui a conçu le Virus L.I.V.3. Seulement, une deuxième mission va lui être confiée par l'une des membres de ladite Académie : retrouver son fils, Lund, héros du roman qu'elle avait écrit et que Allis aime en secret. Elle lève alors le voile sur beaucoup de vérités et nous transporte dans une petite aventure touchante et trépidante.

Personnellement, je le conseille avec force et vigueur. J'ai découvert ce petit roman au collège parce qu'il était un livre demandé par les professeurs et je dois dire que j'en remercie toujours intérieurement mon enseignante pour ce choix. Pourquoi ? Tout simple : il nous transpose dans une société qui pourrait peut-être devenir la nôtre dans le futur de par la propagation de la technologie et de par la mise à l'écart de ceux qui ne lisent pas de ceux qui aiment lire. Ensuite, le fait de mettre une sourde et muette en tant qu' héroïne de roman est inattendu et rare, ce qui est une grosse prise de risque. de plus, les handicaps sont une chose qui nous séparent beaucoup dans notre société actuelle, et ce petit bouquin nous montre assez que cela sera toujours d'actualité dans un futur proche. Enfin, et c'est surtout pour cela que je le recommande je dirais, je me retrouve beaucoup dans ce roman. Je m'explique : non je ne suis ni sourde, ni muette mais je suis amoureuse d'un personnage de roman. Je pense que beaucoup de lecteurs le sont au fond d'eux à vrai dire, mais peu de romans mettent ce fait en avant. du moins, c'est le seul que je connaisse qui le montre.

Bonne lecture !

Ce livre est arrivé dans ma pile de livres quand j'étais au collège. Il s'agissait d'une lecture obligatoire pour des séances sur la science-fiction. Bien que je détestais (et déteste toujours d'ailleurs) qu'on me force à lire, j'avais beaucoup aimé ce roman.
Récemment, je l'ai relu et même si certains stéréotypes ont pris un coup de vieux ("livres vs écrans" par exemple) et je l'aime toujours autant !

J'apprécie particulièrement le personnage principal et l'antagoniste, ainsi que le fait qu'ils ne soient pas parfaits. Leurs handicap respectifs ne sont pas uniquement un désir d'inclusion mais bel et bien des éléments qui servent l'histoire.
Cependant, ce que j'ai préféré est ce virus ! La manière dont ses effets sont décrits pose des mots sur ce que l'on peut ressentir quand on lit un texte de manière intense, avec une profonde concentration.

Je recommande vivement ce roman !!

Virus L.I.V 3 ou la mort des livres est une oeuvre passionnante. Facile à lire et ne comportant pas beaucoup de pages, elle est accessible à tous.
Comme dit dans une autre note, on se laisse facilement emporter dans le livre et on a du mal à détacher les yeux.
C'est un livre que j'ai étudié au collège et je l'ai re-commandé à Noël tellement je l'adore.
Le seul hic, c'est l'appellation : on dit Sourd et non sourd-muet.

Voilà une lecture qui montre l'importance d'un livre en format papier.
L'informatique ne détrône pas systématiquement le bon livre où les pages se tournent manuellement, la preuve dans ce livre.
L'homme peut résister à cette tendance à suivre le numérique, au détriment du classique.

Y'a t-il des romans qui ont toujours fait partie de votre paysage littéraire? C'est le cas de celui ci que je me rappelle avoir toujours vu, adolescente, dans les CDI, bibliothèques etc...sans jamais être attirée à cause du titre trop scientifique! Néanmoins la seule vue de la couverture aujourd'hui me donne une bouffée de nostalgie. J'ai enfin corrigé ma lacune en le découvrant via livre audio et j'ai passé un excellent moment! C'est un roman assez profond et toujours d'actualité qui interroge sur notre société et notamment sur l'opposition entre littérature et médias audiovisuels. Il est truffé de récentes à de nombreux romans et intelligemment construit. L'héroïne a un handicap qui est très bien traité et on se rend compte de ce que ça peut signifier au quotidien.
Seul point négatif l'histoire d'amour un brin trop rapide et à laquelle j'ai eu du mal à adhérer mais si je suis honnête, si je l'avais lu ado j'aurais adoré !

Un sujet tellement d'actualité aujourd'hui où bien trop souvent les écrans prennent la place lors du temps libre des uns et des autres, petits et grands, de la littérature. Un espérance que ce combat entre les zappeurs et les lettrés fasse réaliser à nos jeunes ados qu'on ne peut se passer de lire.

Je suis partie enthousiaste dans la lecture de ce roman d'anticipation, lecture que je faisais avec ma fille dyslexique dans le cadre scolaire. J'ai trouvé que l'idée de sa professeure de français était excellente : faire lire à sa classe de 5ème un livre de science-fiction (déjà en soi c'est un choix qui sort un peu des sentiers battus) et qui plus est sur le thème de la lecture versus les écrans. Audacieux et on ne peut plus près des préoccupations actuelles des ados et de leurs parents, à qui on sérine à longueur de temps qu'il ne faut surtout pas laisser ses enfants devant les écrans.

J'ai aimé le développement de l'idée de départ justement, le fait que l'on peut à la fois aimer lire et aimer passer du temps devant un film, des jeux ou sur Internet. Pour ma part c'est évident, moi qui ai toujours retrouvé dans les films ce que j'aimais dans les livres : l'immersion dans un autre univers, la découverte d'autres sensibilités, la coupure avec le réel. C'est comme tout je pense, il faut savoir trouver le juste milieu entre ce qui est bon et ce qui devient nocif. C'est peu ou prou la morale de cette histoire et le thème est très bien traité par Christian Grenier.

Mais il y a plusieurs choses qui m'ont fortement gênée dans ma lecture. D'abord, et ce fût rédhibitoire dès le départ et jusqu'à la fin : l'utilisation à l'excès d'acronymes. le pire c'était pour les noms propres. A chaque fois être obligée de s'arrêter pour lire les notes de bas de page qui expliquent le pourquoi du comment de tel acronyme ou telle abréviation, c'est imbuvable... L'auteur s'est certes amusé, mais au détriment de son lecteur.

Et j'ai relevé des incohérences également. Par exemple lorsque le personnage principal, après avoir été trahie par une femme horrible qui a, entre autres méfaits, tout simplement tenté de la tuer, passe à côté au moment du dénouement en disant "Nous échangeâmes un regard de sympathie que personne ne traduisit". What ? Quelle sympathie ?!? Ou lorsque Allis oublie que son amoureux ne sait pas à quoi elle ressemble vu qu'il est aveugle et qu'elle est muette. Petits détails...

Une lecture en demi-teinte pour moi comme pour ma fille, avec du très bon et du moins bon.

C'est un livre très intéressant et très facile à lire !
On comprend très rapidement le but du livre et les personnages que nous allons rencontrer dans cette lecture. Je pense qu'on s'attache très rapidement a certain personnage mais également en détesté certain simplement en quelques lignes ;)

Je vous recommande fortement ce livre, avec des rebondissements et beaucoup d'émotions a retrouvé grâce à cet ouvrage !

En prenant ce livre dans ma pile hier, je ne m'étais pas aperçu que je lirais « la mort des livres », le jour de la fête des Morts.
C'est un petit ouvrage qui m'a attiré lors d'un de mes achats. Et j'adore lire des livres qui parlent de livres… Allez comprendre pourquoi ?
N'empêche, ce fut une belle petite histoire, ou les intrigues sont évidentes, mais joliment racontées.
Un court dépaysement dans l'Univers du fantastique et de la lecture jeunesse.

Et comme le dit l'auteur à la fin :

Aussi, au moment où tu vas refermer cet ouvrage, lecteur, il faut que tu admettes cette éventualité : peut- être es-tu le héros d'une autre histoire, la tienne, qu'un lecteur lit dans un monde plus réel que le tien. Et moi, Allis, je tiens à te remercier : grâce à toi, désormais, j'existe. Peut-être pour très longtemps. Car ce sont les lecteurs qui rendent les personnages éternels. 

Bonne lecture !

Dans un futur un peu post-apocalyptique, les livres sont au coeur du quotidien et les écrans sont interdits ce qui n'est pas du gout de tous. Suite à son livre à succès, la jeune Allis est nommée au gouvernement qui s'avère être un équivalent De l'Académie Française. Sauf que cette nomination n'est pas anodine, elle coïncide avec l'apparition d'un virus qui touche les livres et empêchent leur lecture. On soupçonne bien entendu le camp opposé, celui des zappeurs et c'est Allis qui va mener l'enquête pour trouver l'origine du virus et s'il y a moyen de trouver un antidote qui permettrait de continuer à lire. L'idée de départ est vraiment bonne et il y a énormément d'excellentes choses mise en place ici. J'ai aimé le fait de pousser à l'extrême la scission écran/livre et l'insertion des réflexions autour des avantages et inconvénients de chaque support. Sont-ils aussi incompatibles qu'il n'y parait ?
Virus L.I.V. 3 ou la mort des livres est un roman jeunesse qui date de 1998. Si globalement il reste très actuel, deux points sont ancrés dans l'époque d'écriture et s'ils passaient à l'époque, il me dérange un peu maintenant. Ca reste assez anecdotique pour permettre de le recommander mais je préfère le mentionner. le premier point concerne l'âge des protagonistes. Il n'est pas mentionné dans le texte mais les événements laisse deviner une Aliss jeune ado et un jeune homme adulte. Leur différence d'âge au vu des événements me dérangent et banalise le fait qu'une ado c'est mature donc on peut la voir comme une adulte (non non). Je me trompe peut-être sur mon interprétation de leur différence d'âge mais clairement ce flou me dérange un poil. La deuxième chose me dérange un peu est une « simple » phrase autour du handicap. Est ce qu'on pourrait arrêté de faire dire aux personnes handicapées ou ayant un diagnostique qui va les rendre handicapés des phrases du type je ne veux pas devenir un poids pour ma famille donc je vais fuir ? Pour l'estime de soi et la fin de la culpabilisation, ne plus banaliser l'aspect « boulet pour sa famille » me parait important surtout dans un texte jeunesse. C'est dommage d'avoir ce type de phrase car le reste du traitement du handicap dans ce roman est bon. Ce sont vraiment deux points de détails mais qui me tiennent à coeur. Ce roman est sympa, bon et aborde un sujet de réflexion très actuel sur la manière d'acquérir de la culture. Comment, par quel moyen, sur quel support passent les apprentissages ? Et puis une vision bornée ne finit-elle pas toujours par faire ressortir le pire qui se cache en chacun de nous ?