Sabine travaille au sein de l'entreprise familiale Sanglay dans le domaine de la mode masculine. Son frère Timothée y est également employé et c'est son demi-frère Daniel qui tient les rênes de l'entreprise créée par leur père.
La récente rupture avec Fabrice, son compagnon depuis trois ans, plonge Sabine dans une situation fragile où règnent doute et manque de repères. Intégrer un milieu rassurant entourée des siens lui semble être une solution réconfortante.
Néanmoins, oeuvrer en collaboration avec sa fratrie s'avère être délicat et souvent compliqué voire frustrant. La personnalité dominatrice de Daniel et la mainmise de son père sur les décisions et orientations des affaires mettent Sabine dans une position ambivalente offrant un certain confort toutefois l'empêchant de s'épanouir complètement et de trouver son identité.
Devoir constamment se heurter aux attitudes patriarcales, elle se perd et ne trouve plus ni intérêt ni motivation dans ce qu'elle fait, se sent prisonnière.
Elle rêve alors de s'envoler, de jouir de liberté et malgré toutes les chaînes qui la lient à cette organisation familiale, elle ose annoncer cette petite phrase choc : « j'arrête tout » !
Commence alors une période mêlant attentes et difficultés à se positionner dans ce « tout est possible » et pouvoir prendre son envol.
Je découvre
Sybille Grimbert et suis assez bousculée par son style. Longues phrases, métaphores subtiles, vocabulaire recherché s'allient pour nous offrir une écriture de qualité néanmoins dressant des barrières pour déchiffrer le dénouement de l'histoire. J'avoue m'y être un peu perdue surtout dans la première partie. Puis, une fois apprivoisé, ce style m'a permis de trouver un certain plaisir de lecture.
Je dirais donc que ce roman me laisse une impression en demi-teinte.