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EAN : 9782253013044
310 pages
Le Livre de Poche (01/01/1976)
4.25/5   4 notes
Résumé :
Pas besoin de connaître à fond, l'italien pour comprendre que la Pasionaria signifie la Passionnée, qualificatif on ne peut mieux approprié pour la benjamine de la famille Guareschi, laquelle compte en outre un fils Albert et les parents Giovanni et Marguerite. La Pasionaria, alias Charlotte, est en effet une petite personne aux réactions vives et aux idées nettes - encore que parfois exprimées de façon répréhensible comme dans l'épisode intitulé Ça fait plus moi de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une fois qu'on a réussi à sortir ces petits êtres du ventre de Maman, à les nourrir et à les faire un peu grandir, on découvre qu'ils ont leur caractère. Et les choses compliquées commencent. Giovannino Guareschi était le père littéraire de don Camillo, mais il était aussi papa. Dans ce petit livre fort drôle, il parle de son épouse dévouée Marguerite, son fils Albert, et surtout sa fille, au caractère tellement trempé qu'il ne l'appelle que « la Passionaria ».

Les démêlés sont nombreux et drôles. La jeune demoiselle reste de glace quand on lui offre un vélo neuf, mais fond pour une irrésistible machine à boucher les bouteilles. Sinon, le plus beau cadeau qu'on puisse lui faire est de la laisser écrire sur un mur de la ville avec un gros pinceau noir. Elle n'hésite pas à demander à son père de se faire passer pour le chauffeur de la famille pour impressionner une camarade fortunée, mais le traite si sèchement que son amie lui donne une tarte aux pommes en pourboire parce que, visiblement, ses patrons le traitent mal. Elle fait la joie de son père par sa liberté d'esprit, mais cela ne va pas sans heurts.

Mais toutes les petites tranches de vie de ce livre ne tournent pas qu'autour d'elle. Il y a aussi la diplomatie domestique avec son épouse affectionnée, notamment au sujet de la conception particulière que cette dernière a de la cuisine. Il y a les amis artistes, qui veulent faire votre portrait mais vous demandent au préalable de choper des maux d'estomacs, ça vous fait une tête plus intéressante. Et il y a toute l'Italie des années 60, où on parlait beaucoup d'attentats d'extrême droite et d'extrême gauche, mais où il y avait tout de même largement moyen de rire et de plaisanter.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pas besoin de connaître à fond l'italien pour comprendre que la "pasionaria" signifie la passionnée, qualificatif on ne peut mieux approprié pour la benjamine de la famille Guareschi, laquelle compte en outre un fils Albert et les parents Giovanni et Marguerite. La "pasionaria", alias Charlotte, est en effet une petite personne aux réactions vives et aux idées nettes - encore que parfois exprimées de façon répréhensible comme dans l'épisode intitulé "ça fait plus moi de dire me"
Elle n'a que cinq ans lorsque Marguerite, saisie de mélancolie, désigne à ses futurs orphelins le legs qu'elle leur destine, éveillant du même coup les sanglots du coeur et la pratique de l'esprit voyez le chapitre des "héritiers". Elle a neuf ans quand elle aide son père et Albert à transformer en paradis la tarte "purgatoire".
Entre ces deux dates, il y a le plus charmant "petit courrier des familles" qui soit sorti d'une plume d'humoriste tendre...ou attendri par la fougue de sa progéniture, même quand elle le renie pour père en faisant de lui "le chauffeur".
Un humoriste qui n'hésite pas à se prendre lui-même pour cible ainsi qu'en témoignent bien des chapitres parmi les trente-huit consacrés à cette spirituelle et fine chronique d'une famille "ordinaire".
(extrait inséré en début de volume)
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- Dans cette sale maison.., se mit à dire la Pasionaria . Mais je l'interrompis.
- Sale maison est une expression vulgaire, qui ne convient pas à une personne bien élevée.
- Moi je ne suis pas bien élevée, affirma la Pasionaria. Moi mes parents ont toujours une barbe de huit jours, des pantalons pleins de taches de vernis ou d'huile et se lèvent à onze heures tandis que les enfants vont à l'école à huit et après ils disent que quand ils étaient petits ils savaient déjà faire ceci et cela (sic)
je continuai imperturbablement à asperger de pétrole le moteur de ma moto. La Pasionaria soupira.
- Dans cette sale maison tout le monde se marie et "me" pas (sic)
- Tout le monde ?
- Tout le monde, répéta-t'-elle. Toi tu as épousé ta femme, ta femme a épousé son mari, ma grand- mère a épousé ton père, mon grand père a épousé ta mère ; jusqu'à la femme qui vient pour le linge , qui a épousé son mari, et même les pigeons sont mariés. Et "me" pas !
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La Pasionaria haussa les épaules.
- Qu'est ce que ça vient faire, ça ? Même si les femmes allaient à la guerre à la place des hommes, si mon papa avait été à la maison et ma maman à la guerre, "me" je ne naissais pas.
La Pasionaria s'éloigna avec son frère et quand elle me dit au revoir, je ne sais si elle le dit à son père ou au mari de sa mère
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