Le résumé de ce livre me tentait vraiment. J'avais hâte de découvrir l'histoire d'amour de ce petit garçon. Je n'avais pas vu que le livre était composé en trois histoires différentes. J'étais impatiente de commencer. La première histoire est bien celle que nous raconte le résumé. J'ai beaucoup aimé cette histoire, c'est original, recherché et très chouette à lire. L'écriture est fluide, c'est agréable. Mais en lisant la deuxième et troisième histoire je n'ai pas du tout aimé. On part sur toute autre chose qui est fade et long. J'ai terminé sur une note négative alors que ça avait bien commencé. Donc pour conclure je dirais que sur les 3 histoires, seule la première vaut le coup d'être lue.
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Le roman est en réalité 3 nouvelles Amour, magie et sorcellerie.
Ce livre est plaisant à lire avec des histoires mêlant fantastique, fantôme, histoire... mais c'est vraiment trop enfantin pour moi.
Le texte est trop simpliste, les intrigues également... la structure est des plus banale... mais c'est vraiment plaisant pour les amateurs du genre et pour le public visé.
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Il y a trois nouvelles différentes dans ce recueil et c'est nettement la première nouvelle qui est la plus intéressante et de loin. C'est une nouvelle intrigante, fantastique et originale qui présente un personnage du passé prisonnier d'un wagon de métro et démasqué par la perspicacité et la curiosité du jeune Valentin Letendre.
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Jean, manteau noir au col relevé, regard lointain... Mentalement, Valentin superpose le portrait du peintre anonyme à la jeune femme qui lui fait face. Bon d'accord, il y a comme une vague ressemblance. Dans la couleur des cheveux, entres autres. Dans les traits, aussi: même finesse, même grâce. L'expression, en revanche, est bien différente. Lucrèce Borgia a les yeux vifs, perçants, le sourire carnassier. Quelque chose de violent et de sauvage bouillonne en elle. La Dame, elle, évoque l'eau d'un lac. Son visage impassible semble dénué de sentiments. Ni passion, ni joie, ni tristesse n'y affleurent. Elle est absente. Vide.
Subitement, Valentin réalise que c'est justement ça qui l'attire, chez elle. Ce masque de statue. Cette beauté lisse et blanche, comme étrangère à tout. Elle lui rappelle... mais oui ! Les personnages virtuels des jeux vidéos !
Cette découverte lui coupe le souffle... et il laisse passer sa station.
- Porte de Clignancourt, terminus ! crie une voix nasillarde, dans le haut-parleur. Ce train ne prend plus de voyageurs.
Avec un ensemble parfait, tout le monde se lève. Valentin suit le mouvement, sans pour autant quitter la Dame des yeux. Elle ne bouge pas. Il descend, elle non. [...] quand la rame s'ébranle pour rentrer au dépôt, elle y est toujours.
Si je vous dis que mon métier, c'est bibliothécaire, ça vous évoque quoi ? Des lunettes ? Un chignon ? Une personne qui adore fait "chuuuut !" ?
Et si l'on balayait les idées reçues ? Et si l'on partait à la découverte de bibliothécaires de fiction qui ont le pouvoir de changer une vie, pour le meilleur et pour le pire ? Venez, je vous emmène...