Le dernier jugement, tome 1

Aujourd'hui, je vous parle de « le Dernier jugement tome 1» de Christian Guenot et c'est chez mvoeditions.
L'auteur vous propose une histoire de science-fiction dans laquelle le Monde est différent de celui que nous connaissons mais... pas tout à fait !

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Le Monde s'est reconstruit après avoir subi « le Fléau », ce virus d'origine inconnue qui a ravagé une grosse partie de la population mondiale.
Mais la vie dans ce nouveau Monde a bien changé " : l'Eglise a repris les choses en main, et ce sont désormais les valeurs transmises par Dieu qui prévalent". Pour ce faire, les libertés sont restreintes, les droits sont bafoués, l'homosexualité et les IVG sont prohibés et toute personne récalcitrante à ces règles se verra interner dans un centre de réhumanisation afin d'être reconditionnée, d'être formatée tels des moutons de Panurge. le Monde est devenu une société asservie qui prône la dénonciation. Les droits sont bafoués au nom de la sauvegarde de la morale chrétienne
Pourquoi les habitants ne se révoltent pas ? Et bien parce que les dirigeants leur vendent du rêve, de la sécurité, de la sérénité notamment par cette implantation cérébrale qui les connecte tous ensemble, qui leur permet d'accéder à une multitude de connaissance. Mais, à contrario, ils n'ont plus de secrets, tout se voit, tout se sait. de toute façon, un innocent n'a rien à cacher n'est-ce pas ?
Les anciens, ceux qui ont connu le monde d'avant, sont nostalgiques de cette liberté perdue. Ils restent méfiants face à ces nouvelles technologies, ces cerveaux connectés. Les nouveaux, quant à eux, s'adaptent très bien à ce nouveau Monde, à ces nouvelles règles qui tendent pourtant davantage vers une dictature imposée par l'église.
Ce nouveau monde si parfait, risque de bientôt changer car dans l'ombre, une révolte est en train de se préparer !

La construction de cette histoire reste particulière enchainant l'enquête sur les suicides et intervention de personnages qui nous sont encore inconnus. Et même si je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, cela colle bien à l'histoire et à l'ambiance de cette intrigue qui se déroule dans une société qui, malgré les apparences, et d'une froideur incontestable.
Un peu à l'instar de Matrix, certains vont continuer leur route tranquillement alors que pour d'autres la pilule rouge sera indispensable dans le seul but de reprendre la maîtrise de leur vie et de leur liberté.
Un vent de révolte est en train de souffler et ce dernier va davantage être développé dans le tome 2 qui vient de paraitre.

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Un réalisme qui fait peur !

Mais quelle dinguerie 😱 moi je voulais une petite dystopie sympa qui en même temps dérange un peu. Mais ce roman est tellement plus que ça !

Une dystonie certes, mais qui se base sur les déviances de nos sociétés actuelles. Les côtés négatifs de notre monde d'aujourd'hui sont simplement accentués et ça tourne à une dictature douce 😬.

Un des points géniaux, oui il y en a plus d'un, de cette dystopie c'est quelle est tellement simple que tout ce qui s'y passe serait parfaitement possible ! Et ça fait peur !

J'ai adoré la construction du roman. On a la partie romancée, mais aussi 3 interruptions différentes. Les mémoires d'un individu non convaincu par la société, des articles clandestins et des articles de la société. Ces façons de raconter les événements dynamisent le roman, mais ont plusieurs buts d'après moi...

On a différents points de vue pour comprendre la société et les humains dans leur ensemble.

Mais surtout, on peut se positionner en fonction de sa sensibilité. Par exemple, les articles du gouvernement m'ont interloqué 😲 les mémoires du citoyen anonyme ont donner des explications sur les sociétés passées et le cheminement jusqu'à celle-ci. Les articles clandestins montrent que tous ne se taisent pas forcément. Et la partie romancée nous implique dans le quotidien des citoyens, qui sont pour ou contre la société.

C'était très enrichissant que ce soit la construction du roman qui fait jongler le cerveau (je ne sais comment le dire autrement.), les explications et les réflexions !

Pour le coup, c'est une dystopie qui dérange de par ce que les Hommes sont capables de faire, mais aussi qui nous apprends des choses et faire réfléchir en même temps.

J'ai senti beaucoup de travail et d'implication dans ce roman sans pour autant être dans le jugement. L'auteur explose les faits à nous de voir si on reste passif ou si on se réveille..

Un coup de coeur pour moi. Une dystopie qui a atteint son but me concernant !

Merci, à l'auteur pour son roman, j'ai plus que hâte de lire la suite !

Ce livre nous met face à un monde qui se reconstruit à la suite d'une forte épidémie “le Fléau” qui a décimé la majorité de la population. Cette reconstruction se fait sous la commande de l'Eglise où Dieu est au centre de tout. C'est effrayant de se rendre compte que c'est un monde qui pourrait arriver, on n'est jamais à l'abri d'un nouveau virus ou autre et d'une extinction de masse qui poussera une nouvelle autorité à reconstruire un monde “à sa manière” en sous entendant qu'ils font tout cela pour les survivants. Cependant, on se rend compte très vite que cela n'est pas le cas, les libertés sont restreintes, rappelant encore une fois le monde dans lequel nous vivons avec notamment les restrictions concernant les LGBTQ+, les IVG etc qui sont malheureusement d'actualité dans le monde. Dans ce livre, l'angoisse est très bien décrite ainsi que cette sensation d'étouffer, devant rentrer dans la case créée tout spécialement pour la population par l'Eglise. Mais que se passe-t-il donc pour les personnes dérogeant à la règle me direz-vous ? Et bien, ces personnes finiront interner dans un centre de réhumanisation, les reformant et reconditionnant comme ils étaient “censés” être. C'est atroce, car ici, on force les gens à obéir aux ordres et règles sans jamais contester, dénonçant même les personnes déviantes car on leur promet de grandes choses, une vision de “rêve” même ! En effet, en suivant les ordres sans jamais rien remettre en question, la population peut se voir offrir de la sécurité et de la sérénité (la population se voit offrir une implantation cérébrale leur permettant d'avoir une banque de données importantes sur divers domaines). le petit bémol à ce principe ? Plus personne n'a d'intimité, et oui, cet implantation dévoile les secrets de leur propriétaire, tout peut se savoir et se voir mais les dirigeants les berce avec leurs idées car, si tu es un bon citoyen, tu n'as pas à avoir peur de cela car oui, tu n'auras rien à te reprocher, n'est-ce pas ?
Ici, on voit alors deux “clans” : les Anciens qui restent très méfiants face à cette technologie et les Nouveaux qui eux s'adaptent très (trop ?) facilement à ce monde dans lequel ils ont au final, toujours connu.
Le lecteur penchera plus du côté des Anciens, en tout cas, moi je suis de leur côté ! La technologie, très peu pour moi surtout pour voir chacun de mes faits et gestes et mes secrets !
Mais, dans l'ombre, un changement de taille se prépare…
Concernant les personnages, je dois dire qu'ils sont tous vraiment réussis, ils ont tous un fond et ne font pas juste partis du décors pour combler l'histoire.
Le petit bémol serait les moment où l'histoire traîne un peu en longueur du fait des longs chapitres mais en dehors de ça, c'est une très bonne histoire et je remercie l'auteur de bien avoir voulu la partager !
N'oubliez pas que ce n'est que la partie 1 ! Afin d'avoir la suite de l'histoire, je vous conseille vivement d'acheter le second également car vous ne pourrez pas attendre de lire la suite; croyez moi !

C'était l'histoire d'un monde perdu. D'un monde vendu. Corrompu.
L'histoire d'un monde qu'on aurait pu connaître, qu'on pourrait connaître, qu'on ne devrait pas connaître siouplé m'sieurs dames -le côté sf en moins hein, ne nous leurrons pas, les progrès de la médecine vont plus dans les portefeuilles que dans les réelles inventions. N'est-il pas ? Hein ?! Hein que j'ai raison ?!
Le dernier jugement de Christian Guenot est un manifeste contre le pouvoir, pas celui dont on aurait besoin, mais celui qui fait de son pouvoir un Pouvoir. C'est une fiction réaliste, puissante, effrayante sur les dérives de la société après le Chaos, la Maladie. Une société qui évolue mal, vite. Une société qui avale, mâche, mâche et mâche encore ses citoyens qui n'en sont plus tout à fait, sous couvert de religion et de sauvetage de l'Humanité.
L'auteur s'est largement inspiré de notre réalité qui, ô douleur, m'a rappelé tellement de vécu ici et ailleurs. Inspiré des gouvernements, des autorités, des gens non éveillés au monde, des problèmes géo-politiques, religieux, tant et tant de problématiques actuelles et anxiogènes. Et ça fait peur. Christian a su retranscrire une peur primaire, une humanité servile qui se laisse endormir et dominer de façon si dingue qu'on se dit "mais c'est trop gros". Et, comme on sait, plus c'est gros, plus ça passe. Et ça passe largement ici. Entre documentations ultra riche, réflexion personnelle intense et ma foi vraie, argumentée, scénario profond et haletant, le roman présenté est une claque de forain dans nos têtes.
Si je devais dévoiler quelques horreur de cette époque du roman, je parlerais des grossesses obligatoires quasiment, de leur état gémellaire effrayant, et surtout, des Biocom, ces ajouts cérébraux qui contrôlent tout. Une horreur. Vraiment l'auteur sait manier les mots, les sujets, fait preuve d'une inventivité dingue dans son domaine, avec ce qu'il y a de plus simple : l'humain.
La religion a une part importante, sinon plus. Elle est le pilier de ce nouveau monde. Si les histoires avec la chrétienneté vous déplait, ce livre ne sera pas pour vous. Entre nous, elle a une place importante mais ce roman se lit même si nous n'avons pas de croyance. Je suis athée et ce côté m'a même plu, je dois dire, sans pour autant rentrer dans une chasse aux croix. Il y a également une défense LGBT bien cachée, et ça, on aime.
Les personnages sont complets, réussis et leurs histoires bien ficelées, tantôt belles, tantôt tragiques, mais toujours authentiques. le côté policier/thriller est absolument réussi à m'a agréablement surprise de bout en bout. Je n'ai aucunement eu la solution avant la fin. Les twists sont parfaits. le dénouement également, il est cohérent.
Je ne pourrais peut-être, si je le devais, que déplorer les grands chapitres sur l'histoire, parfois un peu trop longuet à mon goût, mais nécessaires et intéressants, au fond.
Il faut lire les deux tomes pour avoir le fin mot de tout ça. C'est un seul roman coupé. L'auteur m'avait prévenue et c'est vrai. L'un ne va pas sans l'autre !
En somme, un livre réussi avec une histoire beaucoup plus effrayante qu'un livre d'horreur. C'est pas peu dire.

♠ « le dernier jugement, partie 1 » - Christian Guenot ♠

J'ai tout de suite été attirée par le résumé de ce roman en deux parties proposé par l'auteur français sur Simplement Pro. Je le remercie d'ailleurs encore une fois d'avoir accepté de m'envoyer ce service presse et d'avoir montré autant de patience face à mon délai de publication sans cesse décalé.
Après l'extinction de près de nonante pourcent de la population, l'Église a pris le pouvoir pour imposer une gouvernance autoritaire et despotique. Malgré une surveillance étroite et pratiquement imposée technologiquement, la ville de Paris recense depuis quelques semaines de nombreux suicides aussi spectaculaires qu'horrifiants.
ATTENTION SPOILER : bien que la police ne semble pas vouloir s'intéresser à cette hécatombe de personnalités publiques, le jeune lieutenant Mésio met au jour un lien inattendu entre toutes ces affaires : le passé révolutionnaire du pays. Et si quelqu'un, quelque part, souhaitait anéantir la domination cléricale ?
L'introduction philosophique plonge tout de suite le lecteur dans l'ambiance du livre. J'ai aussi beaucoup aimé les ajouts de flashs d'informations et d'extraits du testament de Rhadamanthe. Ce procédé très original permet de découvrir ce personnage absent de l'action mais extrêmement important. Emma et son père "de substitution" m'ont également plu, comme la relation de travail entre Mésio et Mariska. Enfin, j'ai adoré toutes les informations distillées par l'auteur au fil de son roman.
Cependant, j'ai trouvé pas mal de coquilles dans le texte et les longues tirades philosophiques ont rendu ma lecture plutôt longue.
En conclusion, j'ai tout de même passé un bon moment avec la première partie de ce livre entre les mains. J'attends avec impatience de démarrer le second pour obtenir des réponses à mes questions.

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