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EAN : 9782021495430
224 pages
Seuil (04/03/2022)
3.36/5   7 notes
Résumé :
1656. Rembrandt est l’artiste le plus célèbre et le plus reclus de Hollande. Calomnié, endetté, renfrogné, le vieux peintre n’en fait qu’à sa tête. Les bourgeois ne veulent plus de ses bizarres portraits, il marche au bord du gouffre.
Solitaire, le génie ? Pas tout à fait. Il vit avec Titus, son fils, un adolescent de 16 ans.
Voilà qu’une lettre arrive : les créanciers du grand peintre sont à bout, s’il ne s’acquitte pas de ses dettes avant une semaine... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Mon père, le grand Rembrandt

Après Louvre, Josselin Guillois reste dans le domaine de l'art, mais nous propose cette fois de suivre Rembrandt dans son atelier, sur les pas de son fils Titus. Une page de l'histoire de l'art qui est aussi une exploration de la relation père-fils.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce premier mars 1656 n'est pas un jour heureux pour Rembrandt. En l'absence de son père, c'est son fils Titus qui accueille le créancier venu lui apporter sa convocation au tribunal. Il se rend alors au tribunal où il apprend que plusieurs plaintes ont été déposées à l'encontre de son père. Des griefs que le juge considère fondées. Il décide de condamner le peintre à s'acquitter au plus vite de ses dettes, le loyer en retard mais aussi le dédommagement des commanditaires de portraits qu'ils jugent non conformes à leurs exigences. A cela s'ajoute une menace plus lourde encore: «Si avant le lundi 8 mars le citoyen Rembrandt persiste à s'enfoncer dans la désastreuse situation financière et morale de son foyer, le tribunal le dépossédera de son autorité parentale, et placera ledit Titus sous la tutelle de la Chambre des Orphelins.»
Le salut pourrait toutefois venir de la défection d'un membre de la guilde des peintres qui réalisait d'une série de grands tableaux pour décorer l'hôtel de ville.
Si l'artiste, étranglé par les dettes, n'a guère le choix et accepte ce travail de commande, il entend toutefois le mener à sa guise. Faisant fi du cahier des charges, il renvoie les neuf édiles venus se faire tirer le portrait pour figurer en bonne place sur l'allégorie à la guerre du jeune État et demande à Titus d'aller explorer l'auberge la plus mal famée de Jordaan, le quartier où leurs maigres moyens leur ont permis de trouver refuge, pour en ramener neuf hommes aux trognes autrement plus marquées.
Lors de sa ronde de nuit, Titus va retrouver leur créancier dans une surprenante posture. Mais n'en disons pas davantage. Après nous avoir entrainé avec Louvre dans les recoins du musée, Josselin Guillois raconte le grand peintre Hollandais à travers les yeux de son fils, intégrant à son récit la généalogie et les épisodes marquant d'une existence autour de laquelle la mort est omniprésente.
Grandeur et décadence, origine et vie familiale, tout y passe grâce aux questions que pose Titus à ce père qui, après le décès de son épouse, n'a guère de temps à consacrer à son fils. Il est trop pris par cet art bien au-dessus des contingences domestiques. Alors, retournant la logique, c'est le fils qui vient au secours du père. Non content de préparer ses toiles et ses pigments, il entend le décharger de tous ses problèmes quotidiens. Si l'auteur prend un peu de liberté avec la vérité historique, c'est pour souligner cet attachement viscéral à la peinture, mais c'est aussi pour raconter une relation fils-père qui aura permis à l'artiste de travailler jusqu'à son dernier souffle.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Une façon de régler ses comptes avec un membre de sa famille consiste à transposer dans une époque plus ou moins lointaine le récit de la relation que l'on a avec lui. Ainsi, sans la maquiller exagérément, peut-on l'habiller avec suffisamment de savoir-faire pour donner le change. Accessoirement, placer des personnages historiques dans un miroir invérifiable permet à l'auteur de se faire comprendre des contemporains concernés. On peut subodorer que ce roman s'inspire de cette méthode. Mais qu'importe au lecteur que l'oeuvre soit une transposition ou non ? Il contemple le portrait, mais ni directement le peintre, ni son modèle.

Ainsi donc, avec un talent bien affirmé pour ses 36 ans, Josselin Guillois nous entraîne-t-il dans la maison de Rembrandt où le père et le fils se protègent et s'affrontent l'un l'autre. le fils reproche au père de ne se consacrer qu'à son art, mais tente de sauver son père empêtré dans un lacis de dettes. le coeur de père, coeur de pierre ?

Accompagnons Titus, 16 ans, tout juste sortant de l'adolescence (avec ses troubles et excès) chercher dans les bas-fonds d'Amsterdam des modèles pour un tableau du maître, prendre conscience de la priorité donnée par le peintre à son oeuvre aux dépens de sa reconnaissance sociale et considérer le sacrifice d'Abraham (détourné) comme le symbole de la priorité à donner à la parole donnée sur la vie de son propre enfant.

L'écriture est puissante et prometteuse, mais on peut regretter (suis-je de la vieille école?) l'absence de négation ("J'ai pas voulu"), le recours inattendu à des jurons, l'emploi un peu lourd et agaçant d'un zozotement transposé à l'écrit, et des dialogues parfois creux et comme étirés.

Ce roman interroge sur la peinture en tant qu'oeuvre d'art qui ne serait qu'un "compromis entre ce que veut l'homme et ce que peut l'artiste", mais aussi une vocation qui exige des sacrifices. Il traite également de la sortie de l'adolescence masculine.

Ce deuxième roman est un bel exercice, réalisé avec sérieux et engagement, réussi pour l'essentiel et porteur de promesses.
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Le narrateur Titus, fils de Rembrandt, est le témoin du travail acharné de son père, couvert de dettes, poursuivi par ses créanciers, occupé à peindre une toile monumentale – La Conjuration de Claudius Civilis – pour les autorités d'Amsterdam, tableau qui fut refusé, découpé par le peintre et vendu à un particulier. Cependant le sujet principal du roman est la relation entre le père et le fils, Titus se plaignant amèrement que son père ne s'occupe que de son travail et ne lui consacre pas de temps, alors qu'il sait que Rembrandt lui-même en souffre cruellement. le roman est donc moins le coeur d'un père que le coeur d'un fils en proie simultanément à une sexualité solitaire débordant de tous les chapitres.
L'auteur prend résolument la vérité historique par-dessous la jambe : il n'est pas question de Geerje ni de Hendrickje les maîtresses successives de Rembrandt qui élevèrent Titus, lequel est mort avant son père et non l'inverse. Il semble donc que le Rembrandt solitaire, resté fidèle à son épouse décédée, serve seulement au sujet du roman, la relation entre un père et son fils. Bien entendu, un romancier a le droit de construire une histoire, mais pourquoi y impliquer des personnages historiques dans une situation totalement étrangère à la réalité ? Ne dirait-on pas que les jeunes romanciers pris d'un syndrome « ernauxien » ont peur de la fiction pure et simple ?
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critiques presse (1)
LaCroix
27 juillet 2022
Le livre oscille entre rage et tendresse, contant l’amour d’un père pour son fils et d’un fils pour son père, dévoré par sa passion pour la peinture et son refus obstiné de suivre les codes de son époque.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ce n’est pas aux peintres de transfigurer notre monde! J’ai vu! J’ai vu chez les peintres combien l’approximation, la précipitation, la frustration, la colère, la petitesse aboutissent toujours au consentement à la médiocrité. J’ai vu le peintre blessé, dévasté par ses défaites intérieures, devenir, lorsqu'il veut vendre son travail, bâté, pontifiant, prétentieux! Il sait qu’elle est chétive, sa toile, vulgaire même, loin du compte initial, mais il laisse faire l’orgueil, et il vend, et il vend, et nous contemplons ébahis! Des cons devant le temple! Odieux. Le peintre n’est pas supérieur au modèle qu’il peint, c’est l’inverse qui est vrai. La preuve que la peinture nous trompe? C’est qu’elle a besoin d’un public. J'en ai soupé d’être trompé. Je crois pourtant que chez un peintre peut vivre le désir, le souhait, le noble souhait, la prière parfois, d’un idéal. Mais quoi, la main ne suit pas le cœur! Elle ne peut pas, elle échoue, tout le temps elle échoue. Ils ne peignent pas avec le cœur, ils peignent par orgueil. Leur tête est sale et rouillée et pleine de mensonges. Les lâchetés acceptées par le peintre deviennent pour le spectateur ignare d’admirables audaces. Mais le peintre sait que son tableau est raté, il le sait! Mais vit de ça! Et il laisse faire! Il se fait payer pour qu'on accroche ses défaites! Qu’on les admire! Odieux! Petit peintre lamentable! Je cherche un homme dans le peintre. Mais chaque peintre est un porc qui mâche sa lâcheté. p. 130
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(Les premières pages du livre)
« Amsterdam, 1656
C’est puéril, mais chaque matin c’est pareil, je voudrais dormir, mais te guetter me réveille. Comme si je cultivais une bête dedans moi, à mes dépens, une espèce d’ourse très maternelle, qui vit dans ma grotte intérieure, et l’animal, elle est prête (le sourire aux lèvres !) à crever d’insomnie, pourvu qu’elle se régale de chaque pas de son rejeton très ingrat. Et cette grosse bête à l’intérieur refuse que je prenne du répit, alors, vers l’aube, elle s’ébroue, elle s’étire, parce qu’elle est furieuse, la grosse bête, que je rêve, et elle s’étire si dur, elle se secoue si fort, que c’en est cuit de mon sommeil. Ça rate pas ! Chaque matin après ta nuit de travail, quand tu descends de l’étage, quand les cloches du quartier n’ont pas commencé de sonner, quand la ville goûte encore un peu de torpeur, mon plafond grince, ton plancher craque, tu abandonnes le chevalet, tu quittes ton atelier, et la bête toujours à l’affût sonne alors le branle-bas, car elle veut le cueillir, son ourson qui revient de cueillette, et me voilà bien réveillé. L’ourson, c’est toi papa. Ce matin, très tôt, trop tôt, tu as refermé la porte de l’atelier, tu as descendu l’escalier, lourd comme un bœuf, tu as poussé du pied la porte de ta chambre. Et cette voix dedans moi qui me presse : « Qu’aura-t-il fait de beau cette nuit? Quelle nouvelle œuvre? Questionnons-le ! » Vrai, je vire cinglé de me laisser dompter par un animal inventé… Tout à l’heure, puisque j’étais éveillé, foutu pour foutu, je me suis dit : Autant le saluer. Je tendais l’oreille, tu soufflais dans ta chambre, de ton gros souffle chaud, vrai minotaure, et j’ai commencé à m’étirer. Tu as défait ta veste, et je me suis levé ; tu as retiré ta ceinture, elle est tombée violemment au sol, pendant que je mettais mon maillot ; tu as dû baisser ton caleçon, commencé de remplir ton pot de chambre, et je me suis dépêché de trouver mes chaussettes. Je me suis dit : Si j’arrive à les enfiler avant qu’il termine, il acceptera de manger une crêpe avec moi. Et je me suis dépêché, si tu savais ! « Salut papa, comment vas-tu? Tu as bien travaillé cette nuit? On petit-déjeune ensemble? » C’est ça que je voulais te dire. Mais je n’avais pas trouvé la deuxième chaussette que ton jet s’était tu. Je suis sorti de ma chambre, j’ai fait les trois pas pour arriver à ta porte, je t’ai entendu tomber sur le lit, et quand je suis entré tu ronflais.
L’état de ta chambre… Volets clos, pantalons en boule, caleçon qui paresse, sabots qui gisent, et cette odeur d’un bœuf qui ne vit que pour lui. Je n’allais pas te laisser dans ces parfums, alors j’ai entrouvert la fenêtre, et j’ai pris ton pot pour le sortir… mais tu es apparu, là. Étendu. Devant moi. Sur le dos. Tu es là. Faire face, je dois faire face. Ton ventre… si… grand. Et ton visage… relâché, tendre. Me pencher. Avoir le courage de me pencher. Mon Dieu, si quelqu’un me surprenait. Tu es là. Étendu. Endormi. Je suis fait de toi. Est-ce que tu es fait pour moi?
On a frappé en bas, j’ai sursauté, j’ai descendu l’escalier, le pot à la main, comme un couillon, et j’ai ouvert la porte, ce pot à la main, et quel couillon, car devant moi il était là, lui, le créancier, et quelle honte j’ai sentie.
Il portait la fraise à la confusion, souple, plissée, onduleuse, à laquelle il avait donné une teinte de pêche, le col ployant sous les dentelles, son vêtement était prune, ses souliers saumon, et sa bouche semblait une cuisse de nymphe émue. Ça respire l’aisance, l’autorité et l’argent. Une dague à sa ceinture m’a hypnotisé, une belle dague argentée, courte et souple, qui paraît très aiguisée. Comme il scrute. Il a regardé le pot, il m’a regardé, et j’ai compris que désormais il m’associerait à ce pot, et que je serais l’appendice de ce pot. Il a l’air cruel, mais sa peau est superbe, elle appelle étrangement les bontés et les soins. Il a des yeux verts, et sa dague avec le soleil matinal luit merveilleusement : Christian Christoffels.
« Ah, jeune homme, il ne suffisait pas que je traverse ces odeurs de rouille, de fumier, de sang des vaches, encore fallait-il qu’on me confronte à la pisse des Van Rijn? Soyez gentil, rangez cela. Vous êtes son fils, n’est-ce pas? Je vous reconnais. Vous avez changé, mais je vous reconnais, vous gardez votre museau d’enfant, et vos joues ont gardé leur rose, charmant. Je reconnais la beauté, quand elle est fraîche. J’ai un portrait de vous, savez-vous? Que j’ai accroché dans mon salon, au milieu de mes natures mortes, entre les nectarines et les poires. Attendez, c’était en 1644, quel âge aviez-vous alors? Je l’ai gardé ce tableau, il y a quelque chose. À l’époque, votre père me l’avait vendu pour 70 florins… Mais aujourd’hui, qui voudrait de votre image? C’était un peintre à l’époque, promis à être le plus grand, prêt à déclasser Rubens. Et puis il a cultivé le mauvais goût. Sa déchéance est sa juste punition. Bon. Alors comme ça on vit dans le Jordaan? (Il a regardé par-dessus mon épaule notre cuisine.) Et on se nourrit de harengs, c’est ça? Et de croûtes de fromage, n’est-ce pas? Je parie que boire une bière aigre vous coûte même cher, non? Bon, où est-il? »
J’ai dit d’attendre, et je suis monté te réveiller. Mais voilà, t’étais plus là. Ton lit était vide, et la fenêtre ouverte sur la rue. Papa…
Je suis redescendu, j’ai dit que je m’étais trompé, que tu étais sorti.
Christian Christoffels. Il a 50 ans peut-être, mais en paraît 30. J’osais pas trop le regarder, mais lui m’a inspecté, il m’a inspecté de bas en haut, et lui qui possède chez lui un portrait de moi, lui qui peut-être l’inspecte de la même manière qu’il m’inspectait à cet instant, lui qui vient chercher dans notre fange la matière de son indignation, eh bien il s’est approché de moi il a levé son bras et il m’a pincé la joue. J’ai pas pu l’empêcher.
« Vraiment? Il n’est pas là, le papa à son Titus?
– Non, monsieur.
– Et si j’entrais pour vérifier?
– Que voulez-vous?
– Mais c’est qu’il mordrait ! Ce que je veux? 3 470 florins. Intérêts et taxes compris. Ce n’est pas toi qui vas les sortir de ta culotte, si? Ton père me les doit, et j’ai attendu trop longtemps. Alors j’ai porté l’affaire devant le juge. Tiens, prends, donne cette lettre à ton père. Prends je te dis ! C’est une convocation, ne la perds pas, petit idiot. Si ton père rentre un jour, tu lui donneras. Après tout, il a peut-être fui Amsterdam, laissant son gosse là, après tout… J’ai assez connu ton père pour savoir qu’il est capable de lâchetés très gonflées. »
J’ai pris la lettre, mais il est resté là. Je crois qu’il voulait me voir lire, et j’avais pas la force de le chasser, alors j’ai lu en tremblant :
Au citoyen Rembrandt van Rijn,
Troisième convocation.
Aujourd’hui 1er mars à 13 heures vous êtes sommé de comparaître au tribunal d’instance de l’Hôtel de Ville d’Amsterdam.
En cas de nouvelle absence, le juge Franz van Wolff statuera, avec effet immédiat des sanctions.
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Vidéo de Josselin Guillois
Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/josselin-guillois-le-coeur-d-un-pere-53397.html Attention, talent à suivre. Découvert avec son premier roman « Louvre » en 2019, Josselin Guillois est assurément un jeune auteur avec lequel il faudra compter. Professeur de littérature, il reconnait deux passions dans la vie, l'écriture et les beaux-arts. En 2019, il fait sensation avec son premier titre « Louvre » où, s'emparant habilement de la réalité historique, à savoir le transfert des oeuvres du musée parisien vers la province, il nous raconte cette histoire de façon romanesque à travers les journaux intimes de trois femmes. La qualité de l'écriture et la construction de l'intrigue, originale, ont séduit lecteurs et critiques. Voici son nouvel opus « le coeur d'un père » aux éditions du Seuil. Cette fois-ci, nous sommes en 1656, à Amsterdam, dans la maison de Rembrandt. Depuis son veuvage, le célèbre peintre n'est plus que l'ombre de lui-même, cherchant à faire évoluer son travail, il a déçu ses commanditaires, la curée n'est pas loin, les créanciers sont à la porte, la ruine est proche. Mais Rembrandt n'est pas seul. Son fils Titus vit avec lui, il a 16 ans et cherche désespérément l'affection de son père. L'intrigue, qui prend délibérément des libertés avec la réalité historique, s'étend sur 7 jours, comme la Genèse et alterne la parole du jeune homme face au mutisme de son père et la voix du narrateur qui raconte la jeunesse et le parcours de Rembrandt. Au-delà de l'artiste, c'est bien la relation père-fils qui est ici contée, l'incompréhension, la difficulté à se dire les choses, la soif d'expériences. Ou quand l'amour ne sait pas dire son nom. Un sujet passionnant, une ambiance envoûtante, une écriture ciselée qui sonde l'âme et le corps. le nouveau roman de Josselin Guillois prouve le talent de ce jeune auteur. « le coeur d'un père » est publié aux éditions du Seuil.
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