No home
No emotion
No attachment
No enthusiastic
Je m'interroge… !
Ais je rater quelque chose ?
N'ais-je pas lu ce roman au bon moment ?
Ais-je fait trop de comparatif avec la sublime saga écrite par
Viktor Lazlo, « Les passagers du siècle » et « Trafiquants de colères », où l'auteure m'avait fait voyager, dans l'émotion, auprès de tous ces hommes et toutes ces femmes noires enchainées au fond d'une cale d'un bateau d'esclaves.
Je ne suis pas arrivé à entrer dans le roman.
Il m'a semblé que ce malheureux sujet de l'esclavage et la ségrégation, fut très mal exploité.
Mais c'est la trame du roman qui m'a semblé aussi très mal construite.
Peut-être qu'il aurait fallu écrire un récit étalé sur beaucoup moins de générations, ce qui aurait permis d'étoffer et approfondir les personnages dont je n'ai pas su leur fin pour certains.
Les chapitres étaient trop courts pour que je puisse m'attacher à Esi ou à Quey.
Des chapitres, comme des petites scénettes, où je suis passé de la mère à la fille ou au fils, d'une famille à une autre, avec parfois vingt-cinq ans écart entre ces chapitres, où je fus un peu frustré de ne savoir ce qu'il c'était passé dans ce temps.
Le plus agaçant pour moi, comme je n'étais pas dans le roman, ce sont ces va et vient constants que j'ai dû faire entre les chapitres et l'arbre généalogique, pour resituer les personnages dans le récit. Ce qui m'a paru un peu confus, fastidieux et qui a cassé encore plus le rythme.
Alors désolé pour Effia, que j'ai trouvé d'ailleurs très docile et peu révoltée, d'avoir épousé un trafiquant d'esclaves.
Désolé pour Esi, désolé pour sa fille Ness.
Désolé pour James…
C'est à la page 247 que je vous ai toutes et tous abandonnés à vos tristes destins.